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    Vendredi 23 octobre 2009

     

                                           
                   

    Un écrivain aime la liberté; Elle lui est aussi nécessaire que l'air qu'il respire. Il aime la démocratie, il s'épanouit dans un pays démocratique.

    Hélas, la démocratie régresse partout. L'Union Européenne ignore superbement les désirs ET les besoins des peuples; ils ne votent pas bien ? On les fait revoter, chantage à l'appui , et tant pis pour les belles proclamations de démocratie. On a d'ailleurs l'impression que plus on en parle, plus elle s'efface... dans un silence presque assourdissant.  Où sont les intellectuels d'antan, à la pensée et au verbe libres ? Ils ont disparu. Ou alors, ils ne sont là que pour défendre l'état d'Israël et commémorer, encore et toujours, la Shoah, comme si elle était le point d'orgue de l'histoire de l'humanité, justifiant tout et prétexte à tout. Comme le débat s'est appauvri ! Et même si la démocratie s'estompe, il n'y a presque plus personne pour le déplorer. La menace du  Nouvel Ordre Mondial totalitaire dont nous parlent Attali chaque semaine ou Sarkozy ("on y viendra, de gré ou de force" - et tant pis pour la démocratie !) plane sur le monde. Et cet "Ordre" là n'a pas besoin d'élus pour se mettre en place. D'ailleurs, il s'impose. Malheur aux récalcitrants ! Vous avez dit Orwell ?  

    Les décisions ? Elles sont de plus en plus prises par simples décrets. Et dans la foulée, un pays européen, la Belgique, vient carrément d'établir des lois d'exception; la militarisation de la société est proche. La population subit un contrôle total - et sur ce plan, la France n'est pas en reste. Les fichiers se suivent,  et se ressemblent,  les gardes à vue se multiplient et se prolongent, les méthodes policières sont de plus en plus musclées. Et tout commence à être verrouillé: Même la Justice, et bien sûr la presse. Encore que celle-ci commence à donner quelques signes, salubres, d'autonomie, osant émettre quelques critiques quand le fait du Prince dépasse toutes les limites de la République. Aux Etats-Unis, n'en parlons pas, Guantanamo n'est pas mort et le Patriot Act a survécu à Bush. La politique n'a pas changé, seule la façade a été ravalée.  

    Ce n'était pas la peine d'abattre, haut et fort, le communisme stalinien, pour le perpétuer - sans ses aspects positifs, sociaux (pas de pauvres, par exemple, du travail pour tous !); et le fascisme hitlérien n'a pas été vaincu, il s'étend sur la planète, sans bruit, pas après pas, en restreignant jour après jour nos libertés, nos précieuses libertés, qui ne seront bientôt qu'un lointain souvenir.

    Et nous, nous contemplons les désastres à venir.

    Demain sera-t-il pire qu'aujourd'hui ? Pas besoin d'être prophète pour le craindre...

    Ecrivain, qu'as-tu fait de ta plume ? Vas-tu laisser mourir la liberté dont tu ne nourris ?

    Chantal Dupille



                                                         


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    Lundi 12 octobre 2009





    Avertissement:

    Des publicités apparaissent sur mon site.

    Elles ne sont pas de mon fait.

    Je ne veux pas de publicité sur ce site:

    Il est littéraire, politique.

    Je viens de prévenir over-blog.

    Merci de me dire si elles ont disparu.

    Je ne suis pas d'accord avec la marchandisation de la société.

    Non à la publicité, non à la société de consommation,

    non au culte de Mâmon ou du Veau d'Or,

    non au libéralisme financier,

    non à l'ultralibéralisme,

    non à la compétition,

    non à l'individu au service de l'économie,
    pire encore, au service de la finance.

    Oui à l'humanisme, oui au partage,
    oui à la solidarité, oui à la coopération,
    oui à l'économie au service de l'individu.

    Je suis pour la simplicité de vie.




    Oui à l'être, non au paraître.

    Oui à l'être, non à l'avoir.

    Les
    principes sont clairs,

    et je dis résolument non à toute publicité sur mon blog.


    Chantal Dupille





    Depuis, j'ai eu la réponse d'over-blog :

    Un site inutilisé pendant plus d'un mois,
    n'est pas supprimé, mais il reçoit de la publicité.

    C'est une autre façon de voir les choses,
    et je la comprends tout-à-fait.
    Mieux vaut la pub que trouver
    son blog fermé au bout
    d'un mois.

    C.D.


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    Mercredi 8 juillet 2009

     

     



    J'ai lu un commentaire qui m'a bouleversée:

    " Je tiens à signaler cette lettre de McKinney
    http://www.legrandsoir.info/Lettre-de-Cynthia-McKinney-depuis-une-prison-israelienne.html, aujourd'hui en taule dans la grande démocratie israélienne :

    Cynthia

    "Je suis Cynthia McKinney et je parle depuis ma cellule, dans une prison israélienne à Ramle. [Je fait partie] des 21 activistes des droits humains du Free Gaza Movement incarcérés actuellement pour avoir essayé de transporter de l’aide médicale, des matériaux de reconstruction - et même des crayons pour enfants ; j’avais une valise remplie de crayons pour les enfants. Pendant notre traversée, en route pour Gaza, les israéliens ont menacé de tirer sur notre bateau, mais nous n’avons pas fait demi-tour. Les israéliens ont arraisonné le bateau et nous ont détenus parce que nous voulions offrir des crayons aux enfants de Gaza. Nous sommes détenus et nous voulons que les citoyens du monde sachent comment on nous a traités parce que nous voulions livrer de l’aide humanitaire au peuple de Gaza. 


     

    Au début de l’opération israélienne, intitulée « Plomb Durci » [en décembre 2008], je suis montée à bord d’un bateau du Free Gaza Movement, avec un jour de préavis, et j’ai essayé, en tant que représentante des États-Unis dans une délégation multi-nationale, de livrer 3 tonnes d’aide médicale à Gaza déjà assiégée et ravagée.



    Pendant "Opération Plomb Durci", des avions F-16, fournis par les États-Unis, ont lâché leurs feux infernaux sur un peuple pris au piège. Le nettoyage ethnique s’est transformé en un génocide généralisé, purement et simplement. Du phosphore blanc, de l’uranium appauvri, de la technologie robotique, des munitions DIME et des armes à sous-munitions, fournis par les États-Unis - des nouvelles armes provoquant des blessures encore jamais traités par les médecins jordaniens et norvégiens. Les médecins, qui présents à Gaza pendant le massacre israélien, m’ont dit plus tard que Gaza était devenue le vrai laboratoire d’Israël pour tester ses armes, les personnes étant utilisées comme cobayes pour tester et améliorer l’efficacité du taux de mortalité de ses armes.


    Grâce à Al Jazeera, diffusée en arabe et en anglais, et à Press TV, diffusée en anglais, le monde a pu voir la violence méprisable d’Israël. J’ai vu ces transmissions, jours et nuits en direct, non pas aux États-Unis mais au Liban où ma première tentative pour rentrer à Gaza s’était terminée car les militaires israéliens avaient éperonné, dans les eaux internationales, le bateau à bord duquel j’étais... C’est un miracle si je suis ici pour écrire sur ma deuxième rencontre avec les militaires israéliens, une autre mission humanitaire avortée par les militaires israéliens.


    Les autorités israéliennes ont essayé de nous faire confesser que nous avions commis un crime .. Je suis maintenant connue comme la prisonnière d’Israël numéro 88794. Comment puis-je être en prison pour avoir rassemblé des crayons pour les enfants ?


    Le sionisme est sûrement arrivé au terme de sa légitimité si ceci est sa réponse aux personnes croyant tellement profondément dans les droits humains pour tous qu’ils mettent leur propre vie en jeu pour les enfants de quelqu’un d’autre. Israël est l’expression du sionisme à son summum, mais si Israël a peur pour sa sécurité car des enfants de Gaza ont des crayons, alors non seulement Israël a perdu son dernier lambeau de légitimité mais Israël doit aussi être déclarée un état défaillant.


    Je risque d’être déportée par un état qui m’a amenée ici sous la menace des armes après avoir réquisitionné notre bateau. J’ai été amenée en Israël contre mon gré. Je suis retenue dans une prison car j’avais un rêve, celui que les enfants de Gaza puissent colorier et peindre, que les blessures de Gaza puissent être soignées et que les maisons bombardées de Gaza puissent être reconstruites.


    Mais j’ai appris une chose intéressante en étant dans cette prison. Premièrement, la population est majoritairement noire : peuplée principalement par des éthiopiennes qui, elles aussi, avaient un rêve... comme mes compagnes de cellule, dont une d’elles est enceinte. Elles ont toutes une vingtaine d’années. Elles pensaient qu’elles venaient en Terre Sainte. Elles avaient un rêve, que leurs vies soient meilleures... L’Éthiopie, autrefois fière et jamais colonisée, [s’est retrouvée] sous la coupe des États-Unis et est devenue un lieu de torture, de "rendition" (transfert et détention secrète) et d’occupation. Les éthiopiens doivent libérer leur pays car les politiques des super-puissances [sont] devenues plus importantes que les droits humains et l’autodétermination.




    Mes compagnes de cellule sont venues en Terre Sainte pour se libérer des exigences des politiques des super-puissances. Elles n’ont commis aucun crime à part celui d’avoir eu un rêve. Elles sont venues en Israël car elles pensaient qu’Israël leur offrait un espoir. Leur voyage pour Israël, passant par le Soudan et l’Égypte a été très ardu. Je peux seulement imaginer ce que se fût pour elles. Et il n’était pas donné. Beaucoup d’entre elles sont le symbole des efforts collectifs importants de leurs familles. Elles se sont frayées un chemin jusqu’à la Haute Commission aux Réfugiés de l’ONU. Elles ont reçu leurs papiers d’identité jaunes. Elles ont eu leurs certificats pour la protection de la police. Elles sont des réfugiées de la tragédie et elles sont arrivées en Israël et seulement après qu’elles soient arrivées, Israël leur a dit "il n’y a pas d’ONU en Israël".


    La police, ici, est libre de les attraper et de les donner en pâture à un semblant de système judiciaire. Chacune de ces femmes, superbes, diligentes et fières, est l’espoir de toute sa famille. L’image d’Israël les a bien eu et nous avec. Dans une campagne de publicité astucieuse et diffusée à grande échelle, Israël s’est représentée elle-même comme le premier lieu de refuge et de sécurité pour les juifs et les chrétiens. Moi aussi, j’ai cru en cette publicité et j’ai manqué de regarder plus en profondeur.


    La vérité est qu’Israël a menti au monde. Israël a menti aux familles de ces jeunes femmes. Israël a menti aux femmes elles-mêmes qui maintenant sont prises au piège dans le centre de détention de Ramle. Et qu’allons nous faire ? Une de mes compagnes de cellule a pleuré aujourd’hui. Elle est ici depuis 6 mois. En tant qu’américaine, pleurer avec elles n’est pas assez. La politique des États-Unis doit être améliorée et alors que le président Obama donne 12.8 billions de dollars aux élites financières des États-Unis, il devrait être clair que l’espoir, le changement et le "oui, nous pouvons" furent de très fortes images de dignité et d’accomplissement de soi, individuellement et nationalement en lesquelles, de partout, les personnes assiégées ont réellement crues.

     


    C’était une campagne de publicité rondement menée, habilement vendue au monde et aux électeurs américains, tout comme la publicité d’Israël le fut "



    (Fin du commentaire)





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    Sincèrement, je suis triste. De quelque côté qu'on regarde, c'est l'abomination. Et par exemple, l'Union européenne de nos Pères fondateurs, fondée pour la paix et pour la liberté, est devenue une entité totalitaire au service de l'Empire - donc de ses guerres impériales, que nous ferons bientôt sur notre sol pour le compte des USA et d'Israël. L'OTAN a trouvé ses futurs supplétifs contre l'Iran et la Russie (et plus tard la Chine), en nous dépeignant sous un jour obscur ces pays pourtant moins menaçants que ceux pour lesquels nous allons nous sacrifier. Et qui tous comptes faits, ne sont pas pires sur le plan de la démocratie que nos Etats prétendûment démocratiques, dont la bannière principale est le mensonge permanent.

    Les Anglo-Saxons, nantis de leurs fidèles alliés israéliens, destabilisent l'Iran, ou des territoires pro-russes ou chinois, et, machiavéliquement, ensuite, les présentent comme sources de tensions, de risques. Les armes de destruction massive sont d'abord entre les mains des Occidentaux qui, eux, ne se privent pas de les utiliser comme bon leur semble, et même sur un territoire minuscule où la population affamée n'a aucun moyen de se protéger, comme à Gaza prise pour cible-cobaye alors qu'elle n'est pour rien dans les malheurs d'Israël. Une injustice qui est sans doute la pire des abominations de notre temps, le sommet de l'horreur, et qui tôt ou tard nous explosera à la face pour l'avoir tolérée:
     

    "
    Pendant "Opération Plomb Durci", des avions F-16, fournis par les États-Unis, ont lâché leurs feux infernaux sur un peuple pris au piège. Le nettoyage ethnique s’est transformé en un génocide généralisé, purement et simplement. Du phosphore blanc, de l’uranium appauvri, de la technologie robotique, des munitions DIME et des armes à sous-munitions, fournis par les États-Unis - des nouvelles armes provoquant des blessures encore jamais traités par les médecins jordaniens et norvégiens. Les médecins, qui présents à Gaza pendant le massacre israélien, m’ont dit plus tard que Gaza était devenue le vrai laboratoire d’Israël pour tester ses armes, les personnes étant utilisées comme cobayes pour tester et améliorer l’efficacité du taux de mortalité de ses armes."

    Ces quelques lignes ne suffisent-elles pas à prouver que cet Occident auto-érigé et proclamé modèle, dépasse en cynisme tout ce que l'on peut concevoir de pire ? Oui, notre société est bien malade puisqu'elle tolère de telles infâmies. Et non seulement elle tolère, en fermant les yeux - ce qui est une effroyable forme de complicité -, mais elle soutient, en déroulant des tapis rouges devant l'infâme et pire encore, en se prosternant devant les Nazis des temps modernes. Hitler pas mort ? Hitler dénoncé, mais perpétué aujourd'hui plus que jamais...

    Lorsqu'on  arrive à de telles perversions, à de telles hypocrisies, à de tels mensonges, à une telle inhumanité, cela pose question sur notre société. Civilisation, ou... barbarie ??? Les peuples ont tranché. Ils se liguent contre ce Nouvel Ordre Mondial totalitaire et criminel. De tous côtés, les alliances se forment, comme en Asie ou en Amérique Latine, pour résister à l'intolérable qui prétend dominer la planète, ses ressources, ses peuples, sans concertation et en toute impunité. 

    L'Occident se pare de vertu. Vertu outragée, en Iran alors même qu'il formente les troubles, au Honduras en rappelant la légalité, officiellement, et en réalité en concevant le coup d'Etat qui prive le peuple de son choix. Cette duplicité n'est qu'une des monstruosités enfantées par la "civilisation" judéo-chrétienne, car partout la planète porte les stigmates de l'enfer du libéralisme, des crises et des pandémies artificielles. Tout en subissant les multiples conflits et guerres de prédation. N'en rajoutez pas, la coupe est pleine ! Les assassins de la vie rendront un jour compte pour leurs forfaits innombrables, insensés, intolérables..


    Nous ne pouvons rester spectateurs de l'horreur qui jour après jour étend ses ravages sur chacun de nous en nous privant de liberté, de joie, de travail, de dignité, de vieillesse, de respect, d'avenir... L'horreur est palpable. Ainsi, lorsqu'un pays dit "démocratique" comme Israël met en prison ceux qui apportent des crayons aux enfants Palestiniens privés de tout (afin qu'ils puisssent dessiner leur désespoir et apprendre à écrire), alors oui nous savons que l'homme a perdu son humanité. Comme il est étrange qu'on nous demande presque quotidiennement, finalement, de commémorer la Shoah des seuls Juifs, alors que la guerre d'extermination de l'humanité est lancée, pour le seul profit de gens qui ne savent même plus quoi faire de leur argent. Oui, nous sommes tous tombés sur la tête: D'un côté, en organisant méthodiquement, pan par pan, le malheur des peuples, de l'autre en restant les bras croisés face à l'intolérable. Veaux promis à l'abattoir "moderne", "démocratique", pour le seul "bon" plaisir d'une capricieuse Oligarchie jamais repue et ivre de puissance. Triste tableau.




    Comment réagirait le visiteur d'une autre planète en nous voyant ? Je crains fort que le spectacle de nos turpitudes dûment provoquées ne fassent fuir tous ceux qui voudraient entrer en contact avec notre "civilisation". Parce que nous sommes devenus les champions de la barbarie. Et monstruosité suprême, en toute bonne conscience. N'est-ce pas, M. Attali ??? Ah, qu'il est beau ce Nouvel Ordre Mondial dont on sent déjà les prémices paupérisantes et nucléaires... Mon coeur saigne en voyant ce qu'est devenue notre humanité, par la faute de tous les apprentis sorciers et aussi, des résignés, ou des aveugles, repus de valeurs fallacieuses. Et soyons sûrs que si Dieu, comme je le crois, existe, il doit pleurer sur son humanité déchue.

    Il nous reste très peu de temps pour choisir un autre destin. Alerte, amis lecteurs, Soleil Vert se lève....



     


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    Lundi 1 juin 2009

     

     

    http://www.tribunal-animal.com/images/consciences/consciences/seattle.jpg


    L'Amerindien a beaucoup à nous apprendre, en ces temps où l'on oublie les principes les plus élémentaires de vie.

    Nous nous prétendons civilisés. Nous ne sommes pas civilisés. C'est toute la différence entre l'être et le paraître. 

    La Sagesse est ce qui nous manque le plus. Il est temps de la retrouver, d'en faire le principe moteur de notre vie. Pour nous relier à l'essentiel, à l'essence des choses. Cela nous conduit naturellement à retrouver le Créateur de tout ce qui vit, mais aussi l'authenticité, la simplicité de vie, le sens de la solidarité, le respect du bien commun, de la nature, des êtres, des anciens, des animaux.  

    Oui, il est temlps de se réconcilier avec la nature, avec les valeurs éternelles, avec les grands principes de vie et peut-être, aussi, avec nous-mêmes.

    Nos modes de vie doivent changer, notre manière d'appréhender la vie, les autres, il ne faut plus tout voir sous un angle marchand.

    Tout peut être beauté si le regard change. Tout peut-être harmonie si on tend la main à l'autre, plutôt qu'un fusil. Tout peut changer si les êtres humains décident de coopérer, de bâtir ensemble un monde meilleur.

    Ce sera le grand défi de demain pour qu'il y ait, justement, un demain.

    Et cela passe par le bridement de nos égoïsmes, de nos egos ! 

    Bannissons la compétition entre individus, pays, peuples, continents, qui ne peut mener qu'à la ruine. Regardons autrement notre prochain, et alors, nous verrons en lui un frère, une soeur, plutôt qu'un concurrent ou qu'un ennemi. Tout changera.

    Il en est temps.

    Et alors que nous allons bientôt voter, rappelons-nous que cette Europe-là n'est pas notre amie. Elle tourne autour de l'argent, des banques, de l'égoïsme, elle est bâtie par des technocrates indifférents au sort de chacun.

    Préférons-lui une Europe des peuples, des cultures, de la solidarité, de la paix. Alors oui, les Européens s'y reconnaîtront.

    Cette Europe-là ne sera jamais bâtie par Sarkozy. L'Union populaire est une union au service d'une caste.

    Alors, nous voterons en conscience, mais surtout, surtout pas, pour le Parti qui rêve d'en faire un outil pour je ne sais quel désordre planétaire mondialisé. Aucune voix ne doit aller à l'UMP.

    Dimanche prochain, prenons le temps de voter, d'aimer, de rêver.

    Et plongeons-nous avec délices dans la Sagesse indienne. Elle est là pour être dégustée, et mise en application.

    Chantal


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    L'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères...

     

    Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre.
    Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est très généreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de notre amitié en retour.
    Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre.

     

    Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? Etrange idée pour nous !
    Si nous ne sommes pas propriétaire de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous l'acheter ?
    Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple. La sève qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l'homme rouge. Les morts des hommes blancs, lorsqu'ils se promènent au milieu des étoiles, oublient leur terre natale. Nos morts n'oublient jamais la beautée de cette terre, car elle est la mère de l'homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.
    Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l'homme lui-même, tous appartiennent à la même famille.
    Ainsi, lorsqu'il nous demande d'acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous. Le Grand Chef nous a assuré qu'il nous réserverait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu'il serait notre père, et nous ses enfants.
    Nous allons donc considérer votre offre d'acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre pour nous, est sacrée.
    L'eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n'est pas de l'eau seulement; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vendonc notre terre, vous devez vous souvenir qu'elle est sacrée, et vous devrez l'enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l'eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.
    Les fleuves sont nos frères: ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont vos frères et les vôtres, et l'enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère.
    L'homme rouge a toujours reculé devant l'homme blanc, comme la brume des montagnes s'enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sacrées. Leurs tombes sont une terre sainte, ainsi, ces collines, ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux. Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui un lopin de terre en vaut un autre, car il est l'étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. La sol n'est pas son frère, mais son ennemi, et quand il l'a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s'en soucie pas. Les tombes de ses pères et le patrimoine de ses enfants sont oubliés. Il traite la terre, sa mère, et le ciel, son frère, comme des objets qu'on achète, qu'on pille, qu'on vend, comme des moutons ou des perles brillantes. Son appétit va engloutir la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.
    Je ne sais. Nos voies diffèrent de vos voies. La vue de vos villes blessent les yeux de l'homme rouge. Peut-être parce que l'homme rouge est un sauvage qui ne comprends pas.
    Il n'y a pas de lieu calme dans les villes de l'homme blanc, pas de place où entendre les feuilles qui se déroulent, au printemps, ou le bruissement des ailes d'insectes. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage qui ne comprend pas. Le fracas qui règne seul insulte l'oreille. Et à quoi bon vivre, si l'homme ne peut écouter le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour de la mare ? Je suis un homme rouge, et je ne comprends pas. L'Indien préfère le doux bruit du vent effleurant la surface d'un étang, et le parfum du vent, lavé par la pluie de midi ou chargé de la senteur des pins.
    L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle; les bêtes, les arbres, l'homme, tous participent au même souffle. L'homme blanc paraît indifférent à l'air qu'il respire. Comme un homme à l'agonie depuis des jours, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vendons notre terre, vous devez vous souvenir que l'air nous est précieux, qu'à tous les êtres qu'il fait vivre il fait partager son esprit. Le vent qui a donné son premier souffle à notre aïeul reçoit aussi son dernier soupir. Et le vent doit aussi donner à nos enfants l'esprit de la vie. Si nous vendons notre terre, vous devez la conserver comme un lieu à part et sacré, où l'homme blanc lui-même puisse goûter la douceur du vent parfumé par les fleurs des prairies.

     

    Nous allons donc considérer votre offre d'acheter notre terre. Si nous décidons de l'accepter, ce sera à une condition : l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
    Je suis un sauvage et ne comprends pas les autres usages. J'ai vu mille buffles pourrir sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train en marche. Je suis un sauvage qui ne comprends pas que le cheval de fer fumant puisse être plus important que le buffle, lui que nous tuons que pour rester en vie.
    Qu'est l'homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait de grande solitude de l'esprit. Car tout ce qui arrive aux bêtes ne tarde pas à arriver à l'homme. Toutes choses sont liées. Vous devez enseigner à vos enfants sur la terre, sous leurs pieds, est faite des cendres de nos grands-parents. Afin qu'ils la respectent, dites à vos enfant que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes.
    Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées comme par le sang qui unit une même famille.
    Toutes choses sont liées.
    Tout ce qui arrive à la terre arrive au fils de la terre. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie. Il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même.
    Mais nous allons considérer votre offre d'aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l'écart et en paix. Qu'importe où nous passerons le restant de nos jours. Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leurs corps de nourritures douces et de boissons fortes.
    Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours ? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers, et il ne restera plus aucun enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d'un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d'espérance que le vôtre. Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple ? Les tribus sont faites d'hommes pas davantage. Les hommes viennent et s'en vont, comme les vagues de la mer.
    Même l'homme blanc, dont Dieu marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères malgré tout; nous verrons. Mais nous savons une chose que l'homme blanc découvrira peut-être un jour: notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le posséder comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas. Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme blanc.
    La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris. Les Blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les autres tribus. Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets.
    Mais dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance de Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l'homme rouge. Cette destinée est pour nous un mystère; nous ne comprenons pas, lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l'odeur d'hommes nombreux, l'aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câbles parlants.
    Où est le fourré . Disparu. Où est l'aigle ? Il n'est plus. Qu'est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse ? C'est finir de vivre et se mettre à survivre.

     

    Gardez en mémoire le souvenir de ce pays, tel qu'il est au moment où vous le prenez. Et de toute vos forces, de toute votre pensée, de tout votre coeur, préservez-le pour vos enfants, et aimez-le comme Dieu nous aime tous.
    Ainsi donc, nous allons considérer votre offre d'acheter notre terre. Et si nous acceptons, ce sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs. Et lorsque le dernier homme rouge aura disparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d'un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple. Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du coeur de sa mère. Ainsi, si nous vous vendons notre terre, aimez-la comme nous l'avons aimée. Prenez soin d'elle comme nous en avons pris soin.
    Nous savons une choses: notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L'homme blanc lui-même ne peut pas échapper à la destinée commune. Peut-être somme-nous tous frères.
    Nous verrons.


    ("Discours de 1854" - Chef Sealth dit Seattle in Vers un développement solidaire, Lausanne, 1976


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    Samedi 18 avril 2009







    Tout commence par un commentaire, au sujet de mon post  : La guerre mondiale a commencé ... "la solution finale" ?

    Son auteur est FEUILLY. Je regarde son site, que je salue car c'est celui d'un auteur à la pensée élaborée et à la plume fine. Et sur son site, il y a une publicité. En  la voyant, j'ai tout de suite pensé qu'elle pouvait intéresser les lecteurs qui aiment écrire, qui souhaitent être lus, et qui rêvent de laisser, comme dit Malraux, "une cicatrice sur la planète".

    Amis lecteurs-écrivains, voici, peut-être, la solution  que vous attendiez !

    En espérant vous avoir été utile, je vous souhaite bonne chance ! Chantal


    Commentaire :

    Il y a de quoi être inquiet, en effet. Dans cette optique, on prévoit de privatiser l’enseignement (seuls les riches pourront offrir un enseignement de qualité à leurs enfants). A quoi bon éduquer 90 % de la population alors que 10% seront suffisants pour faire tourner la machine économique. On est loin de l’enseignement humaniste, donc. Sous-éduquée, la population survivra dans une demi-misère calculée (juste quelques allocations de chômage pour qu’elle ne se révolte pas). Effrayant…
    Commentaire n° 1 posté par Feuilly aujourd'hui à 20h39
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    Je vous conseille donc de visiter le site :


    Editer-livre.com,

    http://www.editer-livre.com/editer/

    Le site editer-livre.com des Éditions Beaurepaire

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    Suite à http://www.editer-livre.com/editer/index.html



                                               L'âme du poète L'âme du poète L'âme du poète L'âme du poète  

                                                                                            L'âme du poète


    Commentaire reçu fort intéressant,
    je le mets donc ici :



    Diable, voilà que je me retrouve pour ainsi dire au centre de cette nouvelle note aux propos par ailleurs élogieux. Que dire ? Que de mon côté j’apprécie beaucoup le ton de votre site et que vos analyses politiques sont hélas criantes de vérité. Cela nous change du discours ambiant sur la libre entreprise et le néo-libéralisme.

    Pour le reste, l’éditeur dont vous donnez le site en lien pratique l’auto-édition. Le problème, c’est qu’aucune diffusion n’est assurée. Référencé à la Fnac ? Cela signifie que le livre sera dans leurs fichiers et que les amis intimes pourront aller se le procurer là. Mais comme l’auteur le leur aura déjà offert gracieusement (car que ferait-il avec cent exemplaires chez lui ?), cela n’a pas beaucoup de sens. Pour le reste, le livre n’étant pas en librairie, il ne se vend pas et donc n’est pas lu, ce qui était le but initial. A la limite, l’auteur lui-même aurait fait imprimer et relier son manuscrit, que le résultat serait le même. De plus, il paraît que pour toute publication ultérieure auprès d’un vrai éditeur, cette auto-édition est très mal vue, étant un signe (à tort évidemment), de médiocrité (puisque c’est en désespoir de cause qu’on y a eu recours).

    Maintenant, il est vrai que beaucoup d’auteurs travaillent ainsi et que petit à petit ils se font connaître. Cela en impose plus de dire qu’on a écrit et publié trois livres que d’avouer qu’on a quelques vieux manuscrits qui dorment dans un tiroir.

    Le problème de fond, c’est celui de la reconnaissance. Celui qui s’édite lui-même ne semble pas crédible et il ne peut se targuer d’avoir été reconnu par un éditeur, lequel reste la personne qui a autorité pour dire si un manuscrit est bon ou mauvais.

    L’autre problème, c’est qu’il faut rencontrer un éditeur qui a la même sensibilité que vous et qui en plus ne cherche pas à faire un profit financier, sinon c’est le refus assuré.

    Pas facile, tout cela.

    En tout cas, merci pour cette note.  Feuilly


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    Mercredi 15 avril 2009

     

     



    Ce texte m'a touchée.
    Je le livre à votre réflexion.
    Il montre sous un jour terrible notre société,
    une société violente, sauvage, égoïste, implacable.

    Dans le mot humanisme, il y a le mot humain;
    Je crois qu'il est temps de retrouver le sens de l'humain,
    chaque vie humaine est précieuse
    et doit être vécue dans la dignité.

    Lorsque l'humain est sacrifié à l'argent,
    lorsque la compétition remplace la coopération,
    lorsque l'individu doit être au service de l'Economie,
    ou pire, de la Finance,
    au lieu de l'inverse,
    c'est que quelque chose ne va pas dans la société.

    Et dans ce cas, il est permis de la critiquer.
    Il est même nécessaire de s'y opposer.

    Ce sera notre honneur d'individu.
    Et bien sûr, notre responsabilité.

    C.D. 





    Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.

    Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.


    La guerre des riches contre les pauvres


    La "lutte des classes" prônée par Karl Marx était celle des pauvres contre les riches, des exploités contre les exploiteurs. Depuis 20 ans, la lutte des classes s'est inversée. C'est désormais une guerre des riches contre les pauvres. Son but est d'effacer un siècle de progrès social en occident, de décupler les profits des entreprises, et de permettre un enrichissement sans précédent des élites dirigeantes au détriment de la population ordinaire devenue une simple ressource à exploiter.

    Mais cette guerre sociale vise également des objectifs plus vastes et à plus long-terme...


    Le constat des Maîtres du Monde

    Ceux qui dirigent actuellement le monde pensent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité.

    De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique.

    Par ailleurs, du point de vue des Maitres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Plus il y a d'humains sur la planète, et plus se réduit la quantité de CO2 et de pollution par humain que l'écosystème peut absorber. Et plus se réduit également la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières) disponibles pour chaque humain.

    Si tout le monde vivait comme les Américains, l'humanité aurait besoin de 5 planètes comme la Terre. Mais si les humains étaient 5 fois moins nombreux, une seule planète serait suffisante. Le problème de la pollution et des ressources naturelles serait résolu sans qu'il soit nécessaire de renoncer à l'organisation économique et au mode de vie actuels.

    Une alternative serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution est inacceptable. Une seconde alternative serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d'instabilité sociale.

    Les Maîtres du Monde ont donc choisi la première solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d'habitants d'ici le milieu du 21è siècle.


    Le contrôle final de l'Energie

    L'un des objectifs stratégiques des Maîtres du Monde est de parvenir à un contrôle entièrement automatisé de la production de l'énergie et des ressources, en remplaçant progressivement l'ensemble des salariés par des machines. Le document sur les "armes silencieuses" est très clair à ce sujet:

    "Si l'ascension des classes inférieures peut être contenue assez longtemps, l'élite peut parvenir à la dominance de l'énergie, et le peuple, par consentement, ne tiendra plus alors une position de ressource énergétique essentielle.

    Jusqu'à ce qu'une telle dominance de l'énergie soit absolument établie, le consentement du peuple à travailler et à laisser les autres prendre en main leurs affaires doit être pris en considération, dans la mesure où un échec en ce domaine amènerait le peuple à interférer dans le transfert final des sources d'énergie au contrôle de l'élite."


    Depuis environ 20 ans, tout a été mis en oeuvre pour parvenir une automatisation totale du processus de production. Pour préparer le remplacement de l'homme par les ordinateurs et les robots, les Maîtres du Monde ont décidé de faire converger les façons de travailler de l'homme et de la machine. C'est pourquoi dans les entreprises, on a assisté à une "machinisation" des méthodes de travail, y compris dans le secteur tertiaire. Les salariés ont de moins en moins de marge de décision. Leur travail se limite à suivre des procédures rigides et définies d'avance. Des procédures qui se rapprochent de celles des ordinateurs, afin précisément de faciliter le remplacement des salariés par des machines.

    Grâce à la robotisation, à l'informatique, et à l'intelligence artificielle, la production et le transport de l'énergie et des marchandises pourront bientôt être effectués presque entièrement par des systèmes automatiques. Le nombre de personnes réellement nécessaires au bon fonctionnement du système productif est largement inférieur au nombre de salariés actuels. Surtout si la demande globale en ressources est réduite par l'élimination de la population inutile.






    La "solution finale"

    Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. L'envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens.

    Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.

    La population en excès pourra aussi être éliminée par des épidémies (dissémination délibérée de virus dans l'air, l'eau ou l'alimentation industrielle) et par des guerres.

    Enfin, les Maitres du Monde ont décidé qu'il n'était plus possible de laisser la population procréer librement.


    La fin de la démocratie

    Dans tous les pays occidentaux, la "sécurité" sert actuellement de prétexte à une augmentation de la répression, et à un recul sans précédent de la démocratie.

    La fin de la démocratie, le renforcement de la répression, et l'instauration d'un état policier sont les compléments indispensables du libéralisme économique, afin de prévenir les réactions violentes (vols, pillages, émeutes...) qui seront inévitablement causées par la raréfaction des ressources et par la masse grandissante des pauvres et des exclus (vols, pillages, émeutes...), et aussi pour renforcer la soumission et la résignation de la population, et éviter une révolte contre le travail de sabotage et de "démolition sociale" mené par les gouvernements et les multinationales.

    La soumission au nouvel ordre économique a été facilitée par un abrutissement préalable de la population grâce aux médias, par l'affaiblissement du sens critique grâce à la propagande et au conditionnement, par un mode de vie qui ne laisse ni temps ni énergie pour la réflexion, et enfin par l'attaque des énergies individuelles (laideur des environnements urbanisés, stress, pollution chimique et électromagnétique, alimentation frelatée, somnifères, tranquillisants, effets secondaires des médicaments).



    "Il y a une guerre des classes, c'est un fait. Mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."

    Warren Buffet, milliardaire américain, 1ère fortune mondiale en 2008


    http://www.syti.net/GuerreSociale.html



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    Vendredi 13 mars 2009

     

     




    Triste. Je suis très triste. Une page va se tourner, celle écrite par un homme, le plus grand sans doute, le Gl de Gaulle, cet immense visionnaire qui savait entrevoir, concevoir, s'engager, défier, résister... Il voyait au-delà de tous, au-delà de l'argent, au-delà de l'immédiat, au-delà des systèmes, au-delà des institutions, au-delà des certitudes, au-delà du bien-pensant...Le monde a tant besoin, aujourd'hui, de grands hommes, de voix fortes, de prophètes !

    Oui, je suis triste, parce que celui que les Médias nous ont fait élire est tout petit, minuscule, nain, un simple caniche des puissants, des Américains et de ceux qui les inspirent, les Israéliens.

    A travers lui, une grande page se tourne, celle de l'indépendance. Nous allons confier notre destin à un peuple de parvenus, sans Histoire, sans culture autrement que canonnière
    , sans âme, sans valeurs. Mâmon sera le nouveau Dieu devant lequel nous devrons nous agenouiller, nous prosterner, vouer un culte: Le Veau d'Or de la Bible. Et au nom de cette idole oh combien humaine, il faudra brûler tout ce que l'on aime, la Lumière, les Droits de l'Homme, le Conseil National de la Résistance, les belles-lettres, le bon goût... et la Liberté.

    Car nous allons devoir, à travers
    Sarkozy l'Américain, renoncer à une Défense autonome, celle si chère au Gl de Gaulle, renoncer à notre liberté de décisions, renoncer à notre originalité, renoncer à une politique d'équilibre que les peuples du monde louaient avec raison. Et derrière les néoconservateurs qui président désormais aux destinées funestes de notre pays,  il faudra nous enrôler sous la bannière des guerres impériales, préventives, permanentes, hégémoniques, prédatrices, sans Causes, oui guerres sauvages et meurtrières, d'abord au sein d'une Alliance contre tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Musulman, puis à un Arabe, puis à un Russe, puis à un Chinois, puis à un Vénézuelien.... Le Capital a besoin de sang, de sacrifices humains, pour prospérer. Hier, il s'est mobilisé contre le rival communiste, aujourd'hui il aspire au choc de civilisations...




    L'heure du sacrifice approche. Sacrifice de nos spécificités, sacrifice de nos enfants, sacrifice de nos idéaux républicains de liberté, d'égalité, de fraternité, sacrifice de notre indépendance, sacrifice de notre image à l'étranger, sacrifice de notre âme.... Oui, l'heure des nouvelles croisades approche, judéo-chrétiennes, libérales, nucléaires, meurtrières....

    De Gaulle, où es-tu ? Montre-nous encore le chemin, veux-tu ? Nous avons besoin de géants, pas de caniches, encore moins de roquets, nous avons besoin de supplément d'âme, de justice, de paix, pas de sang, nous avons besoin d'idéaux, pas de toujours plus de pétrole, de concurrence exacerbée, de rentabilité à tous prix, de sur-profits, de compétition inutile, de guerre économique... 

    Maintenant, qu'allons-nous devenir, entre les mains d'un homme qui brade les intérêts français, les libertés, les liens sociaux, le modèle républicain, et bientôt la paix ? Qu'allons-nous devenir entre les mains d'un Néron moderne, à l'appétit de pouvoir, d'argent, de gloire, insatiables ? La France est-elle condamnée à céder son indépendance contre un plat de lentilles ? Est-elle condamnée à se résigner au pire ? A devenir le jouet d'un homme, et l'esclave d'un Système assassin, à bout de souffle d'ailleurs ?  N'y a-t-il pour elle qu'un seul avenir, celui des croisades pour le pétrole, la possession, le contrôle, la domination ? Et qu'un seul modèle, l'américain, sauvage, barbare, cupide, arrogant, indifférent aux peuples, aux cultures, aux traditions, et même à l'existence humaine et au devenir de l'humanité ?


    L'Europe, bâtie sur le socle du couple franco-allemand, jusqu'à l'Oural, tel était le grand dessein du Général, celui qui devait nous conduire à affirmer une idendité commune, un projet commun, une paix affermie...

    Pour l'équilibre du monde, pour le Bien commun, pour la paix, pour les générations futures, il est temps de retrouver l'appel du Général, il est temps d'écouter sa Sagesse, il est temps de mettre en oeuvre sa grande vision..

    Et celle-ci ne passe en aucun cas par
    l'OTAN...


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    Mercredi 18 février 2009




    Les peuples grondent, ils en ont assez d'être floués. Saura-t-on entendre leur voix, ou laissera-t-on les banquiers faire la loi, les Attali annoncer des lendemains qui déchantent, les multinationales de mort fourbir leurs armes chimiques, nucléaires, et même agro-alimentaires (combien de cancers, afin de permettre aux profits de s'accroître démesurément pour une petie minorité ?), laissera-t-on le libéralisme se perpétuer alors même qu'il a prouvé sa nocivité pour les populations de toute la planète, le consolidera-t-on, même au prix de la fin de toutes les protections sociales, de la mort du Droit du Travail, de la privatisation de tous les services publics et même des Retraites ?

    Les peuples ne veulent plus se laisser déposséder de tous leurs Droits, pour le seul bénéfice d'une minorité de possédants d'une cupidité insatiable. De tous côtés, ils élèvent la voix. Les jeunes sont les premiers concernés: Confusément, ils sentent bien qu'ils n'ont aucun avenir. Le travail est robotisé, morcellé, précarisé, flexibilisé, délocalisé, alors même que la Retraite dépendra de plus en plus de la carrière. Et d'ailleurs, quelle retraite, puisque le porte-parole du monde en gestation, Attali, annonce que les inactifs seront euthanasiés, parce que trop coûteux pour la société ? Confusément, aussi, ils récusent le modèle américain qu'on tente de leur imposer, avec un Système de santé hors de prix, des Universités réservées aux élites, et plus généralement, la compétition, la rentabilité, la guerre économique, la course au profit, à l'Argent... Au seuil de la vie, ils savent déjà que le qualitatif les comblera plus que le quantitatif. Surtout, par-dessus tout, ils redoutent de faire les frais des guerres impériales, des conflits interminables, des chocs de civilisations qui les dressent les uns contre les autres, pour le seul profit des multinationales.

    Les peuples ont peur, ils sont tristes, ils sont malheureux. Confusément, ils sentent qu'on leur prépare le pire, derrière leur dos, sans leur consentement, alors qu'ils réclament seulement le droit à une vie digne, à une existence paisible. 

    Dans l'ombre, les apprentis sorciers travaillent au renforcement de leurs privilèges, à l'accroissement de leurs dominations, à la consolidation de leur pouvoir et de leurs ghettos dorés. 

    En France, Sarkozy reste sourd aux appels du peuple. Il a été élu pour priver le pays de sa liberté, en le soumettant aux diktats de l'Etranger, celui-là même que le Général de Gaulle a toujous combattu. Oui, il aligne la France sur le modèle américain, individualiste, matérialiste, sauvage, et il est sur le point de l'intégrer dans le commandement de l'OTAN. Finie, l'indépendance nationale ! En avant, les aventures militaires et financières, qui réduiront le peuple à l'esclavage ou aux guerres de conquêtes pour engraisser la haute Finance internationale !
     

    Le peuple de France regrette son vote; Le peuple de France gronde; Le peuple de France entend la colère des Guadeloupéens et des Martiniquais; le peuple de France se souvient des grandes révolutions qui ont marqué l'Histoire; le peuple de France se lève !

    OTAN en emportent toutes les libertés; Autant en emporte le vent de la contestation...
     

    Le peuple de France gronde, les peuples du monde se lèvent....


    Que peuvent les possédants face à la colère des possédés du monde entier ?





     


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    Mercredi 31 décembre 2008

     



    Je voudrais, au seuil de cette nouvelle année,
    offrir ma première pensée aux Palestiniens,
    à eux qui ne connaissent que les larmes,
    l'injustice de ceux qui ne sont pas responsables de la Shoah
    mais continuent à en payer le prix,
    eux qui mettent au monde des fils
    pour les voir déchiquetés par la souffrance
    ou par les bombes,
    eux qui sont condamnés, même innocents,
    à vivre toujours derrière des barbelés,
    à mourir lentement,
    dans l'indifférence générale
    des dirigeants repus et égoïstes,
    des citoyens anesthésiés et pétrifiés,

    oui les Palestiniens vont commencer l'année
    comme ils l'ont terminée,
    affamés et transis,
    humiliés et menacés,
    angoissés et bombardés,
    encore et toujours
    depuis des décennies,
    peuple maudit
    par la volonté d'un autre,
    parqué dans un immense camp de concentration,
    victime d'un nettoyage ethnique sans fin,
    exterminé à petits feux,
    condamné à des rafles quotidiennes,
    objet de toutes les barbaries modernes

    quand la vie et la mort s'entremêlent sans cesse,
    c'est terrible,
    pauvre peuple à l'agonie

    tandis que les diplomates pérorent,
    encore et toujours,
    que les colonies s'étendent,
    encore et toujours,
     
    et que les bourreaux fleurissent
    aux quatre coins de la planète
    pour encore et toujours
    tenir mieux à leur merci
    les vivants
    appelés en temps de crise
    à être des morts-vivants,
    privés de travail,
    privés de dignité,
    privés d'espérance,
    et abreuvés de promesses,
    encore et toujours,
    de mots et de maux,

    parce que le Capital se substitue au travail,
    capitalisme triomphant
    et pourtant à terre,
    mondialisation malheureuse,
    qui broie avant de tuer,

    parce que le virtuel engloutit le réel,
    ainsi en ont décidé quelques familles
    en s'octroyant le droit de vie et surtout de mort
    sur les peuples à la dérive,
    condamnés à une errance chaotique sur terre,
    oui par la seule volonté de quelques-uns
    qui se protègent des guerres en les créant,
    guerres juteuses pour leurs coffres-forts,
    ruineuses pour les humains,

    la banquise s'estompe,
    les ours dérivent, eux aussi,
    les Indiens d'Amazonie regardent la forêt s'étioler,
    et les poussins écrasés meurent avant d'avoir existé,
    c'est tout cela le monde moderne,

    celui de 2008,
    et encore plus celui de 2009,
    parce que la "modernité" ne cesse de s'étendre,
    celle qui s'accompagne de la disparition
    des prairies et des villages et des fêtes,
    le travail, quand il y en a, est délocalisé,
    les hommes sont dégraissés,
    les liens sont robotisés,
    les solidarités s'évanouissent,
    le Droit du travail est celui de la jungle,
    le plus fort engloutit le plus faible,
    Darwin préside aux destinées,
    les services publics se raréfient,
    demain ils ne seront plus,

    le soleil se lève à l'horizon,
    c'est un Soleil Vert,
    comme dans le film du même nom,
    les gros absorbent les petits,
    les plantes sont un souvenir,
    les animaux sont parqués et torturés,
    les riches mangent les pauvres,

    Sarkozy a promis de conduire ses réformes
    à un rythme accéléré,
    c'est pour notre bien dit-il,
    même si elles ne font qu'accentuer
    la misère et le désespoir,

    et déjà les médias
    nous désignent les adversaires
    de demain,
    vous savez, les Musulmans,
    les Russes et les Chinois,
    nous voilà prêts pour le choc de civilisations,

    l'apocalypse est pour bientôt,
    au nom de la liberté,
    de la démocratie irréprochable,
    de la modernité,
    de la civilisation,
    du Bien.

    2009.
    Rideau ?

     


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    Mardi 9 décembre 2008

     




    Je crois profondément à la fraternité des peuples. Jeune mariée, je passais régulièrement devant le local de Citoyen du Monde, et je repensais à l'affiche du film "Si tous les gars du monde" ... se donnaient la main ! Déjà, je savais où était la Sagesse.

    Les citoyens Musulmans viennent de faire leur pélerinage annuel : Grand moment de ferveur et de communion ! Belle religion que celle de l'Islam, où presque partout on lit : "Aimez Dieu et faites le bien", et où l'un des commandements est celui de pratiquer la charité, de penser aux pauvres. Et puis, en ces temps de fracassement financier, je relis avec intérêt tout ce qui touche à la Finance islamique. Quelle leçon pour les arrogants capitalistes, adorateurs de Mâmon, colosse aux pieds d'argile entraînant les peuples dans sa chute cupide et égoïste ! Oui, ceux que l'on attaque en permanence, d'une façon ou d'une autre, ont eu la Sagesse de résister aux attraits du virtuel. Leur système financier repose sur le réel - et l'éthique. Il est stable et juste !

    Je lisais récemment, sous la plume d'un pasteur évangélique, que le Vatican, à la pointe du combat pour un nouvel ordre mondial, ne portait pas les Musulmans dans son coeur. Ils représenteraient le "grain de sable" dans l'élaboration judéo-chrétienne d'une domination planétaire, un "os" qu'il faut donc extirper sans plus tarder. Au risque d'un choc planétaire - et même d'une confrontation nucléaire mondiale, apocalyptique.

    Et si hier le Juif était victime des pires préjugés, aujourd'hui les Musulmans ont pris le relais : Amalgame Musulmans-Islamistes. Chasse aux "terroristes" musulmans. Dénonciation d'une prétendue menace islamique.

    L'heure est à l'islamophobie ! Partout, en tous temps, merci les médias. Pourquoi l'homme se crée-t-il en permanence des ennemis, pourquoi a-t-il toujours besoin de faire la chasse à de prétendues sorcières ?  Pour s'affirmer, doit-il en permanence s'opposer ?

    Pour les Grands Argentiers, la quête de boucs-émissaires est nécessaire en temps de crise. Nous assistons à l'effondrement du capitalisme financier, bâti sur le sable du virtuel fou : Alors, pour faire diversion, on désigne des boucs-émissaires. Comme c'est commode ! La finance virtuelle jette en pâture à l'opinion une menace virtuelle, celle d'un prétendu terrorisme islamique qui, certes, existe, mais à la frange seulement. Dangereuse diversion ! Car au lieu de permettre que les vrais fauteurs de troubles soient punis, et les problèmes solutionnés, elle dresse les citoyens les uns contre les autres et les propulse vers le choc de civilisations qui risque de conduire l'humanité à sa propre perte. 

    L'islamophobie nous fera peut-être taire, il détournera peut-être notre colère contre les vrais responsables de la crise, mais les problèmes non résolus reviendront tôt ou tard à la charge, amplifiés.  La menace ne vient pas de l'Islam, mais du système libéral qui sacrifie le réel au virtuel, le secteur productif et l'individu à la finance. 

    Notre société a plus besoin de Sagesse que de boucs-émissaires. Et la Sagesse passe par le dialogue des civilisations, plutôt que par leur affrontement.

    Il est temps de changer de cap. Pour la paix, pour la fraternité, et pour les générations futures.


     


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    Samedi 1 novembre 2008

     



    Y'a bon l'homme blanc !


    Regardez bien cet homme.

    Les médias ont salué Soeur Emmanuelle, et,  implicitement, son amour fou pour l'humanité.

    Il y en a d'autres qui ont un visage d'homme, mais un coeur de monstre. Qui sacrifient les leurs pour l'argent, le pouvoir, la notoriété. Au service de l'homme blanc, civilisé, "irréprochable" démocrate, épris de liberté, de Bien. Vous savez, tous les Bush, Cheney, Sarkozy, Kouchner, Blair, Brown, Harper ...  tous ces "bienfaiteurs" de l'humanité, et leurs zélés relais dans les médias, auto-proclamés intellectuels. En toute indépendance, naturellement, mais curieusement, plus intéressés par la Georgie  ou Israël que par l'Afrique.  C'est vrai que leurs amis, dans les coulisses, se font les ambassadeurs des OGM qui ruinent les paysans du Sud, ou les ardents défenseurs des chocs de civilisations ou des guerres permanentes, préventives, nucléaires, et même mondiales, certes, mais si lucratives, et avec à la clef, raffinement suprême, la diminution du nombre d'habitants sur la planète.

    La rumeur, propagée par un Rockefeller féru de littérature, ou un Attali, porte-parole du paradis libéral orchestré par l'Elite des Néron en tous genres, jamais repus, la rumeur, donc, vient nous dire que plus de 50 % de l'humanité, en surnombre, doit être immolée pour que l'autre moitié puisse jouir en paix d'un air purifié et de ressources moins aprêment disputées. La vie est belle. Le 21 e siècle sera spirituel ou ne sera pas !

    Peut-être le sera-t-il davantage, quand une partie de l'humanité aura cédé sa place à l'autre.... Alors, pile, ou face ? Pile, c'est pour le sacrifice humain. Face, c'est pour celui qui va allumer la mèche. Vous êtes pauvre, malade, vieux, handicapé, solitaire, basané, et vous avez tiré pile ? Réjouissez-vous, bonnes gens. Votre sacrifice ne sera pas vain. Grâce à vous, l'autre moitié pourra jouir paisiblement de toutes les bonnes choses de la vie. Et puis, n'est-ce pas, vous serez consolés là-haut...

    Et vous, heureux gagnant du bon lot, vous le bien né ou le fortuné ou le grand malin comme Tapie, eh bien vous, oui, riez, consommez, dansez, spéculez, faites bonne chère, rassasiez-vous de toutes les douceurs de la vie... Elles sont à votre portée, maintenant. Un peu de décence, de modération, quand même, sinon vous allez grossir les rangs des clients des cardiologues ou des spécialistes de l'obésité....  Ah, que la vie est belle lorsqu'elle n'est pas partagée ! Qui a dit qu'il y avait plus de joie à donner qu'à recevoir ? Ah, ce sont les esprits chagrins et pieux de la Bible... Pfff, cachez-moi ce livre que je ne saurais voir....

    Et donc, le monsieur tout noir de la photo là-haut a choisi de servir les hommes tous blancs, ambassadeurs, agents d'ONG, mercenaires, militaires, missionnaires, employés de multinationales, oui tous ces amis désintéressés qui veulent du bien à leur prochain, animés des meilleures intentions, vous savez, propager la démocratie, la liberté, la civilisation, quoi... Heureusement qu'il y a aussi des hommes pour servir les Occidentaux ! Comme si, finalement, la mentalité d'esclave n'avait pas vraiment disparu. Et puis, au bout, bien sûr, il y a la récompense, le pouvoir, du moins en théorie, en représentation, en délégation, et puis l'argent, bien sûr, et il n'a pas d'odeur, lui, à part un léger arôme de pétrole ...

    Alors voilà, les Congolais fuient leur maison, leur village, leur région, ils fuient le viol, la razzia, les massacres, le génocide.... et le Monsieur Noir de la photo, lui,  il va peut-être prendre le pouvoir, pour le donner à l'homme Blanc qui le lui a demandé. Et tout est bien, dans le meilleur des mondes possibles. C'était une page de l'histoire du Congo, comme les excellents Anglo-saxons et Européens aiment tant les écrire, un peu partout dans le monde. Rideau.

    Sur une tragédie.

    Encore !

    Dans l'indifférence générale ?

    Chantal Dupille

    TAGS : Congo, le Blanc, l'Occident, le Noir, l'Africain, la civilisation, l'argent, le pouvoir, génocide, ONG, multinationales, militaires, humanitaires, Rockefeller, Attali, Sud, Néron, Bush, Sarkozy, Bush, Brown, Kouchner, Cheney, Soeur Emmanuelle, Tapie...


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    Mercredi 22 octobre 2008

     

    Soeur Emmanuelle



    Wikipedia.org


    Je vous offre ce poème d'une très grande force... de fraternité !

    En hommage à Soeur Emmanuelle,
    à notre soeur à tous, en effet...

    Et si je vous disais que j'ai  le même caractère qu'elle ? C'est vrai !

    Une foi à déplacer les montagnes,
    une générosité indécrottable, un altruisme inaltérable,
    une espérance contagieuse,
    aimant donner et se donner,
    une préférence pour les petits, les sans voix, les moins que rien, les piétinés, les écrasés, les broyés,
    un caractère mutin, rieur, farceur, enjoué, impulsif, spontané, opiniâtre,
    un franc parler étonnant, 
    un caractère entier,  
    une énergie, une vitalité débordantes,
     
    une passion de la vie incroyable, quand j'avais 15 ans on m'avait baptisée la "force vitale" de Bergson (même si je suis paralysée, un jour, mes yeux brilleront, l'étincelle sera là, et puis l'enthousiasme, la curiosité pétillante, l'esprit positif et le sens de l'humour)
    un immense appétit de vivre et une joie que rien n'altère,
    la même fraîcheur,
    la même soif d'éternité radieuse !
    Et bien sûr le même amour universel !

    Eprise de liberté, à l'aise partout, sous le ciel du monde,
    m'adaptant à tout sauf à l'injustice,
    croquant l'existence à pleines dents, amoureuse de la vie, quoi !
    Soeur Chantal de tous les humains,
    la main tendue, et le coeur grand ouvert !

    Soeur Emmanuelle, tu nous manques ! Reviens nous enchanter !

    Voici un hommage non-aligné... Il t'aurait plu, dis ???




    En hommage à soeur Emmanuelle,
    ce poème de Lucien Jacques

     


     

    Je crois en l'homme, cette ordure,

     

     

     

    Je crois en l’homme, ce fumier,  ce sable mouvant, cette eau morte.

     

     

     

    Je crois en l'homme, ce tordu, cette vessie de vanité.

     

      Je crois en l'homme, cette pommade,

     

      Ce grelot, cette plume au vent, ce boute-feu, ce fouille- merde.

     

      Je crois en l'homme, ce lèche sang.

     

      Malgré tout ce qu'il a pu faire de mortel et d'irréparable.

     

      Je crois en lui

     

      Pour la sûreté de sa main,

     

    Pour son goût de la liberté,

     

      Pour le jeu de sa fantaisie.

     

      Pour son vertige devant l'étoile,

     

      Je crois en lui pour le sel de son amitié,

     

      Pour l'eau de ses yeux, pour son rire,

     

      Pour son élan et ses faiblesses.

     

      Je crois à tout jamais en lui

     

      Pour une main qui s'est tendue, pour un regard qui s'est offert.

     

      Et puis surtout et avant tout

     

      Pour le simple accueil d'un berger.

    http://yog.lavie.over-blog.com/article-23937929.html 


    " L' Eternel est mon berger,
    je ne manquerai de rien "


     


    Il y a une dimension d'éternité
    en chacun de nous.
    Saisissons-la !
    Quelle belle certitude...


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    Vendredi 17 octobre 2008



    Ce qui arrive ne doit étonner personne. Le capitalisme est intrinsèquement pervers, il porte en lui les germes de sa propre décomposition. Quand une minorité d'individus s'octroie des droits sur tous les autres, quand l'intérêt général est sacrifié au profit de celui d'une petite minorité, quand les ressources sont accaparées par une poignée de nantis, quand les travailleurs sont immolés au Capital, à la spéculation, quand le réel est supplanté par le virtuel, quand l'humain est sacrifié au Veau d'Or, quand l'opaque entoure toutes les opérations, quand la coopération fait place à la compétition, alors oui, quelque chose ne tourne pas rond et l'effondrement est inéluctable.

    Nous allons tous droit dans le mur, parce que le monde est devenu un gigantesque casino sans règles, sans éthique, sans solidarités. Et au bout du compte, à la crise financière va succéder la crise économique et la crise sociale. Le pire est devant nous, voilà la réalité.






    On sait que les USA ont fait rapatrier une partie de l'Armée, la fraction la plus dure, pour la préparer à des opérations de sécurité intérieure, et que 700.000 places ont été mises en place dans des wagons désaffectés  pour les réfractaires au désordre établi - comprenez pour ceux qui auront perdu travail, logement, dignité, et qui ne se résigneront pas. Le modèle américain que Sarkozy voulait nous imposer a fait faillite. 40 millions d'Américains ne peuvent se soigner faute de S.S., l'Enseignement des enfants est hors de prix, les retraites par capitalisation ne seront  pas versées comme elles le devraient, les prisons sont pleines et les centres culturels inexistants, le salaire minimum est de 2 dollars/l'heure, il n'y a pas de protection sociale, les victimes des crédits hypothécaires sont à la rue, la violence est la règle, les gangs font la loi, les gamins sont envoyés à la boucherie... Oui, dans le pays que Sarkozy érigeait en modèle, on a volontairement exploité la précarité des plus pauvres en leur proposant des crédits qu'ils étaient incapables de rembourser, en espérant pouvoir récupérer ensuite les maisons hypothéquées.



    Les USA ont fait faillite ? Celle-ci n'est pas seulement financière, rongée par l'endettement général ou l'égoïsme national, elle est aussi militaire, tant au Caucase où l'armée georgienne formée par les Américains (et les Israéliens) a été mise en déroute par une Russie acculée à défendre ses ressortissants attaqués, qu'en Irak ou en Afghanistan, où elle s'enlise honteusement, victime de la résistance à l'impérialisme prédateur de l'Occident.

    La débâcle est aussi morale. Partout, l'Occident anglo-saxon est discrédité. De plus en plus de voix autorisées s'élèvent pour dénoncer la gigantesque manipulation du 11 septembre prétexte aux guerres coloniales et au contrôle généralisé des populations depuis le plus jeune âge, les peuples ouvrent les yeux sur la vraie nature de la démocratie promise, un fascime militaro-financier qui dresse les individus les uns contre les autres, s'implante partout au moyen d'ONG ambigües, de bases militaires, d'agents chargés de destabiliser  des régions entières, pour le seul profit des multinationales-vampires. 

    La méfiance s'étend. Des pays comme la Russie, la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud, le Vénézuela, la Bolivie, le Brésil, l'Argentine, l'Equateur, et tant d'autres, prennent de plus en plus leur distance vis-à-vis d'un Occident dominateur, conquérant, arrogant. Et s'organisent au sein d'alliances stratégiques. Toute la géo-politique change. Les USA ne peuvent plus compter, en fait, que sur quelques pays, notamment européens, complètement asservis d'ailleurs. 

    La France du Général de Gaulle, attachée aux Droits de l'Homme, aux valeurs humanistes, à l'indépendance nationale, aux protections sociales, est trahie par un agent de l'Etranger, qui , de l'avis de tous, gouverne avec les néo-cons américains, le MEDEF et le CRIF. Des pans entiers de secteurs sociaux, du service public, du Droit du Travail, sont complètement démantelés, au profit des intérêts du Grand Capital apatride, mais surtout anglo-saxon. La précarité s'étend, les protections sociales reculent, le pouvoir d'achat fond, l'angoisse est partout. Et la France devient un immense désert, de plus en plus privée de ses agriculteurs, de ses hôpitaux, de ses institutions judiciaires, de ses casernes, de ses services publics, de ses gares, de son commerce et de ses équipements de proximité... Avec Sarkozy, on assiste à un transfert des ressources des classes moyennes et populaires vers les classes les plus favorisées. Et par exemple, c'est le bouclier fiscal qui est mis en place au lieu du bouclier salarial. Et les retraités, les allocataires de pensions, voient leur revenus fondre...

    Les choix sont clairs. Il n'y a pas d'argent pour les affamés dans le monde, mais seulement pour les banquiers et les spéculateurs.  Les caisses sont vides pour augmenter les revenus des Smicards,  des allocataires ou des retraités. Et Sarkozy prépare avec les Barroso ou les Brown, le monde de demain, celui qui sera aux mains des grandes banques - et des multinationales de mort, militaires, du pétrole, pharmaceutiques, agro-alimentaires... Déjà, Attali, le porte-parole des tenants du Nouvel Ordre Mondial, nous prépare via les médias au gouvernement mondial financier, fasciste, totalitaire, policier, qui va bientôt s'emparer de nos vies pour les contrôler, les asservir, les broyer, ou les envoyer sur les champs de bataille pour des guerres impériales qui ne protègeront pas la patrie, mais qui accroîtront les profits des Bush, Cheney, Rockefeller, Rothschild, Dassault, Lagardère, Bill Gates and Co.




    L'avenir est très sombre. L'Occident a fait main-basse sur les médias, pour qu'ils nous manipulent à longueur d'émissions en faveur de Sarkozy l'Américain, de l'Europe vassale de l'Empire, du libéralisme financier dévastateur pour la planète, des chocs de civilisation, de guerres soi-disant pour la patrie.... Et nous sommes conviés à rêver de Capital, de Dynasties, de Stars academies, de Racines et des Ailes, ou à nous abêtir via des séries américaines stupides, des jeux débiles, des Reality Shows grotesques. Et bien sûr, à longueur d'émissions on désigne nos futurs ennemis, les Iraniens, les Syriens, les Russes, les Chinois, etc , la liste n'est pas exhaustive. On nous a prévenus, la guerre, désormais, doit être préventive et permanente. Les miultinationales de l'armement ou de la reconstruction, et les médias friands d'épisodes guerriers, se frottent les mains.

    Savez-vous que les crises sont provoquées pour accroître le pouvoir et les revenus d'une caste de prédateurs ? Savez-vous que les crises financières sont destinées à déboucher tôt ou tard sur des guerres ? Michael Moore, le célèbre réalisateur américain,  nous expose en particulier comment les bandits de l'Administration Bush ont organisé le plus gigantesque racket de l'histoire de l'humanité, pour, sans le moindre contrôle, s'en mettre plein les poches avant de laisser la place. Car les "bons" chrétiens américains, fervents supporters de la démocratie irréprochable (pour reprendre une expression chère à Sarkozy) qu'ils tentent... d'imposer au monde entier, ou grands amateurs de mondialisation ultra-libérale bienheureuse (pour la mafia de grands banquiers ou industriels) , les bons chrétiens américains, donc, n'ont de chrétien que le nom. En fait, ce sont de fieffés matérialistes, cupides, égoïstes, qui sont prêts à sacrifier la planète entière à leurs seuls intérêts.  Et ils n'ont qu'un but : Mettre en place un gouvernement centralisé, financier, policier, liberticide, qui privera les politiques de leur pouvoir. Vous avez dit démocratie ? D'ailleurs, la première caractéristique d'une démocratie authentique, est qu'elle repose sur une indépendance de la presse absolue. Avec Sarkozy au sommet de l'Etat, il n'y a plus aucun contre-pouvoir....

    Oui, le tableau est sombre. Pour sortir de cette situation, il faut une mobilisation populaire de grande ampleur.





    Mais les Syndicats sont comme les médias, vendus au Pouvoir.

    Les croyants sont persuadés que nous entrons dans une période de grandes turbulences, qui débouchera sur un conflit majeur, et sur des bouleversements gigantesques.

    En attendant, la vie nous tend encore les bras, avec ses charmes, ses douceurs, et si chacun y mettait de la bonne volonté, la grande fraternité humaine.

    Celle-là n'a pas de prix. Et le cas échéant, tous unis, elle permet de mieux faire face à tous les désordres imposés par quelques milliers de familles, indifférentes aux souffrances qu'elles provoquent.


     


    TAGS: Crise financière, morale, de civilisation; choc de civilisation, Sarkozy, NOM, Chine, Inde, Caucase, ONG, Afrique du Sud, Brésil, Equateur, Argentine, Bolivie, Iran, Michael Moore, Capital, des Racines et des Ailes, Bush, Cheney, Bill Gates, Rothschild, Rockefeller, Dassault, Lagardère, Syrie, Brown, Attali, Droits de l'homme, Afghanistan ..


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    Dimanche 5 octobre 2008

     

     

     

    A l'heure où le Gouvernement Sarkozy détricote l'une après l'autre les mesures favorables aux classes populaires et même aux moyennes, conquises au prix de tant de luttes et parfois de sang, un texte comme celui-ci prend un éclat particulier. Pour nous souvenir - et pour ne plus jamais tolérer cela

    Chantal


    "À Mulhouse, à 
    Dornach, le travail commençait à cinq heures du matin et finissait à cinq heures du soir, été comme hiver. [...]

    Il faut les voir arriver chaque matin en ville et partir chaque soir. Il y a parmi eux une multitude de femmes pâles, maigres, marchant pieds nus au milieu de la boue et qui à défaut de parapluie, portent, renversés sur la tête, lorsqu'il pleut ou qu'il neige, leurs tabliers ou jupons de dessus pour se préserver la figure et le cou, et un nombre plus considérable de jeunes enfants non moins sales, non moins hâves, couverts de haillons, tout gras de l'huile des métiers qui tombe sur eux pendant qu'ils travaillent.

    Ces derniers, mieux préservés de la pluie par l'imperméabilité de leurs vêtements, n'ont même pas au bras, comme les femmes dont on vient de parler, un panier où sont les provisions de la journée; mais ils portent à la main, ou cachent sous leur veste ou comme ils peuvent, le morceau de pain qui doit les nourrir jusqu'à l'heure de leur rentrée à la maison.

    Ainsi, à la fatigue d'une journée démesurément longue, puisqu'elle a au moins quinze heures, vient se joindre pour ces malheureux celle des allées et venues si fréquentes, si pénibles.

    Il résulte que le soir ils arrivent chez eux accablés par le besoin de dormir, et que le lendemain ils sortent avant d'être complètement reposés pour se trouver à l'atelier à l'heure de l'ouverture.»

    «J'ai vu à Mulhouse, à Dornach et dans des maisons voisines, de ces misérables logements où deux familles couchaient chacune dans un coin, sur la paille jetée sur le carreau et retenue par deux planches... Cette misère dans laquelle vivent les ouvriers de l'industrie du coton dans le département duHaut-Rhin
     est si profonde qu'elle produit ce triste résultat que, tandis que dans les familles des fabricants négociants, drapiers, directeurs d'usines, la moitié des enfants atteint la vingt et unième année, cette même moitié cesse d'exister avant deux ans accomplis dans les familles de tisserands et d'ouvriers de filatures de coton.»

    Parlant du travail de l'atelier, Villermé
     ajoute: «Ce n'est pas là un travail, une tâche, c'est une torture, et on l'inflige à des enfants de six à huit ans. [...] C'est ce long supplice de tous les jours qui mine principalement les ouvriers dans les filatures de coton.»

    Et, à propos de la durée du travail, Villermé observait que les forçats des bagnes ne travaillaient que dix heures, les esclaves des Antilles
     neuf heures en moyenne, tandis qu'il existait dans la France qui avait fait la Révolution de 89, qui avait proclamé les pompeux Droits de l'homme, des manufactures où la journée était de seize heures, sur lesquelles on accordait aux ouvriers une heure et demie pour les repas.

    "Nous avons faim et nous voulons manger ! ... Vrai, nous n'avons pas un rouge liard, mais tout gueux que nous sommes, c'est nous cependant qui avons moissonné le blé et vendangé le raisin...»
    Paul Lafargue.

     

    -J'ai lu que l'on commence parfois dès 6 ans mais de préférence après la 1ère communion, les patrons évitant ainsi de devoir libérer les enfants pour aller au catéchisme.

     

    On est engagé dans les carrières et les briqueteries, dans les verreries, les aciéries, les filatures, dans les charbonnages où les petits enfants remplissent et tirent les wagonnets. En plus de leur journée, avec les femmes, ils grimpent sur les terrils et cherchent les morceaux de charbon qui ont échappé aux mineurs.

     

    Dès Six ans, les enfants sont envoyés à l'usine où ils font des journées de 5h du matin à 10h dusoir, avec une pause d'1/4h pour déjeuner et 1/2h pour dîner. "Beaucoup d'enfants arrivent juchés sur les épaules de leur père, encore endormis." Je ne peux pas lire cette phrase sans réprimer des larmes. Une journée de 12h est "légère". Dans certains métiers, c'est le jour qui rythme le travail : long en été, plus court en hiver. Mais l'éclairage artificiel se répand et libère du soleil.Le salaire est très bas, souvent moins du prix d'un pain à l'heure.

     

    Victor Hugo a beaucoup écrit sur la misère des enfants, sous des formes variées. Le roman "Les misérables" par exemple ou ce poème-ci:

     

    "Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
    Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?
    Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
    Ils s'en vont travailler quinze heures sous les meules ;
    Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
    Dans la même prison le même mouvement.
    Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
    Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
    Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
    Ils travaillent. Tout est d'airain , tout est de fer.
    Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
    Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue.
    Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
    Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
    Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
    Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! »
    Victor HugoLes Contemplations, 1856

     

    -Cette horrible condition concernait des millions et millions d'enfants, de femmes, d'hommes. C'est de leur labeur incessant, du martyr légal du prolétariat à ManchesterLiverpool, Mulhouse, Fourmi, Turin,Barcelone, etc...etc...etc...., que naquit l'accumulation primitive de la considérable richesse et supériorité de l'Europe.

     

    (..) Entre autres choses je conserve la mémoire, le sentiment tragique du destin de ma race.

     

    Félix Niesche  /22 sept 2008

     

    in <
    http://petitimmonde.blogspot.com/


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    Samedi 20 septembre 2008





    Les oubliés de l'hyper-puissance

    "La vie humaine ne pèse pas lourd face à la loi du Marché".


    De qui vient ce cri ? D'un gauchiste ? D'un militant épris de justice ? Vous n'y êtes pas ! D'une victime américaine de l'indifférence de ceux qui ont le pouvoir aux Etats-Unis. Oui, ce cri émane d'un citoyen de l'Amérique profonde. Tout simplement. Et il n'en a que plus de prix.

    Sur la Chaîne parlementaire, j'ai regardé d'un oeil les souffrances de ceux qui se sont engagés, souvent bénévolement, et tous au péril de leur vie, pour effacer les traces de la tragédie du World Trade Center. Aujourd'hui, sur les 40.000 intervenants à Ground Zero, 70 % sont malades ou infirmes. Ils ont donné leur personne, leur corps, pour leur pays. Ils n'en ont pas été remerciés. Ils ont été oubliés, abandonnés à leur sort, tout simplement. Le Marché n'a pas de coeur, pas d'âme, pas de reconnaissance pour ceux qui se sacrifient afin qu'il puisse continuer à prospérer, à servir le Veau d'Or, à enrichir toujours plus une petite minorité de privilégiés.



    Toute la vie de ces volontaires a été affectée, ainsi que celle de leur entourage. Certains sont morts, d'autres malades, d'autres seulement amers, en tous cas tous sont déçus de voir qu'on ne les a pas pris en charge. Personne ! Oui, vous avez bien lu, personne.

    Une jeune épouse de volontaire ne touche même plus d'allocations. Elle a tout perdu, et d'abord ses illusions sur le beau rêve américain. Un rêve d'ailleurs qui engendre de plus en plus de pauvres, de plus en plus de victimes, de plus en plus de sans-logis, ou au moins, de mal-logés : dans des tentes précaires. Une Américaine est obligée de "donner" son enfant faute de pouvoir l'élever, en ajoutant : "On se bat juste pour survivre". Oui, dans le pays qui sert aujourd'hui de modèle à Nicolas Sarkozy, dans l'hyper-puissance militaire - on ne peut même plus dire financière. Mais qui a sacrifié l'humain a son appétit insatiable pour l'Argent et pour le Pouvoir, un pouvoir prédateur et dominateur. Et ce pays se présente encore comme celui de la Liberté, de la démocratie, de la civilisation, du Bien. Sans les médias complices, le colosse aux pieds d'argile serait-il apparu tel qu'il est, nu, vil, malfaisant ? Oui, malfaisant, même pour ses citoyens. Et ne parlons pas des innombrables victimes collatérales de Washington, partout dans le monde.

    Quand l'humain est piétiné par la Nation qui donne des leçons au monde entier, quand les individus sont sacrifiés à la voracité d'une poignée de responsables politiques, financiers ou militaires, la barbarie est proche.

    Et la barbarie, tout être civilisé doit la combattre, et non la renforcer comme le gouvernement français, aujourd'hui. Pour le malheur des Français piégés.


    TAGS : Ground zero, USA, Sarkozy, 11 septembre 2001, barbarie, civilisation, modèle américain, multinationales, Finance, Argent, Marché, Veau d'Or, World Trade Center, Chaîne Parlementaire, démocratie, misère, privilèges, hyper-puissance, Washington, Etats-Unis, gauchistes...





    Privilèges (suite)
    Article du Canard Enchaïné
    DU MERCREDI 17 SEPTEMBRE 2008 :

    Les soldats paient
    pour faire la guerre !



    Il a choisi le Power Pack modèle "4 saisons"
    à 244€.

    Sur la notice du sac de couchage, cette précision "Confort -20/+20°-C,
    extrême -30°-C"

    Puis il a acheté des sous-gants et un gros pull, celui que portaient les américains en 1944 pendant la bataille des Ardennes.

    Ce caporal est bon pour l'Afghanistan, où l'hiver est particulièrement rude dans les montagnes.

    Comme ses copains, c'est dans les magasins spécialisés que ce marsouin vient dépenser  sa solde pour compléter son équipement.

    Chacun y laisse entre 500 et 1000 €, pour se faire éventuellement  trouer la peau.

    Car il n'y a pas que les drones, les hélicoptères et les munitions qui font défaut sur place.

    La qualité des équipements fournis en "dotation réglementaire » laisse à désirer.

     


    « La solde des premiers mois de classe, c’est pour le matériel, Arktis – le treillis et autres vêtements camouflés -, le couchage et le reste, confie un  jeune engagé.

     


    Officiellement, ces emplettes sont interdites, par Réglementaire.

     


    Mais la hiérarchie ferme les yeux et délivre même, ici et là, des « des agréments de paquetage ».

     

    MATOS PAS GROTOS

     

    Chez Doursoux, a deux pas de la tour Montparnasse, à Paris, dans un hangar vaguement transformé en magasin, les vendeurs ont l’habitude de voir défiler les combattants sur le départ.

     

    Au milieu d’un fatras d’objets et de fringues plus ou moins « historiques » quelques articles très recherchés pour compléter un équipement déficient.

     

    Hormis le sac de couchage ou les pinces coupantes multifonctions à 115€ , la toile de bâche est fort appréciée.

     

    Avec ses œillets, elle s’accroche partout et sert d’abri.

     

    Contre le vent ou le soleil.

     

    Et, quand il fait vraiment soif, la gourde US en plastique garde l’eau plus au frais que celle en alu aimablement fournie par l’armée.

     


    Très prisés aussi les sous-vêtements anti transpiration utilisés par les israéliens, et quelques paires de bonnes chaussettes.


    Certains valeureux combattants achètent sur leur cassette personnelles des sticks en plastique afin d’immobiliser un éventuel capturé, des poignées et des lunettes de visée pour leur fusil Famas, mais aussi des chargeurs et des portes-chargeurs.

     


    En revanche – c’est une première victoire – plus besoin d’acheter sur Internet des bouchons d’oreille.

     


    Les protections auriculaires comme les lunettes destinées à protéger des éclats arrivent peu à peu dans les unités.

     


    Le nouveau gilet pare-balles aussi.

    De marque américaine, il est en cours de livraison.

     

    Quant aux actuels rangers, lourds et rigides, ils provoquaient un sourire condescendant chez les yankees :

    le modèle date de la seconde guerre mondiale.

     

    Les nouveaux godillots commencent désormais à arriver.

     

    On n’est pas pressé.

    Les p’tits gars sont là-bas pour un moment… »

     

    Brigitte ROSSIGNEUX

     

     




     





     
    On ne meurt jamais pour sa patrie,
    mais pour les multinationales aliénantes.


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    Mercredi 10 septembre 2008




    Voici ma façon de commémorer  cet événement qui est une des plus grandes impostures de l'histoire de l'humanité : En vous offrant le texte joint.

    J'ai toujours douté de la thèse de Thierry Meyssan, jusqu'au jour où le mari de mon amie préférée, cultivé et intelligent, l'a fait sienne. Parmi mes connaissances, il y a des ingénieurs de grandes écoles. Et que croyez-vous qu'il arrivât ? Ils se sont intéressés aux événements sur un plan scientifique. La version de Meyssan tenait-elle debout ? Mieux que les tours ? Effectivement, en étudiant la question d'un point de vue strictement scientifique, il leur apparut rapidement que le journaliste controversé avait raison. Et donc, qu'on nous avait menti. Comme pour les armes de destruction massive en Irak ! La politique ne serait-elle en effet qu'un théâtre d'ombres ? Une vaste escroquerie ?

    Le public doit gober les mensonges. Avec l'aide des médias. Encore ce soir, FR2 lance un faux débat au journal de 20 h de Pujadas : Pour ridiculiser, au final, les tenants de la théorie de Meyssan. On appelle cela de l'information. Tout faux ! 

    Les armes de désinformation massive sont plus réelles que les armes de destruction massive d'Irak. Vous avez dit "démocratie irréprochable" ? "Modernité" ?

    Celles-là conduisent directement vers les faux terroristes et les vraies futures victimes de fichiers en tous genres, affublés de délicieux prénoms...


    Un cinéaste demande instamment
    au Tribunal Pénal International
    d'étudier les événements du 911



     

    Les attentats du 11 septembre ont fourni
    un terrain fertile aux théories de conspiration

     

    ​​​8 septembre 2008

     

    ​ ​​Le cinéaste italien Giulietto Chiesa, qui était à Berlin pour la projection de son documentaire remettant en question la version étasunienne officielle des attaques terroristes du 11/9, a demandé à un tribunal international d'analyser les événements.

     

    ​ ​​Chiesa était à Berlin en fin de semaine pour la projection de son film qui met en vedette, entre autres, Gore Vidal romancier et le dramaturge Dario Fo, ainsi que le professeur étasunien de philosophie retraité David Ray Griffin qui met en avant des théories de conspiration contredisant le récit grand public des événements du 11 Septembre 2001.

     

    ​ ​​Des contrôleurs de la FAA (Federal Aviation Administration), des pilotes de l'US Air Force, des commandants de l'armée et des physiciens apparaissent aussi dans ce documentaire décisif, qui fait espérer au metteur en scène qu'il créera une « conscience politique » à propos des enquête officielle « incorrectes » de la Commission 9/11 sur les événements.

     

    ​ ​​Chiesa a déclaré : « Certaines des personnes figurant dans le film sont d'anciens agents du FBI et de la CIA, des gens qui en un sens ont pris de très gros risques à parler. Je leur suis très reconnaissant parce qu'ils ont fait un gros travail. ».

     

    ​ ​​« Le film aurait été impossible sans eux, » a-t-il dit, ajoutant que ZERO a été vu en France et en Belgique lors de séances particulières, ainsi que par plus de 20.000 personnes en Italie. Mais le film n'a toujours pas de distributeur en Europe à ce jour.


    Faire campagne pour un tribunal international

     

    ​​​Chiesa, l'un des journalistes les plus respectés en Italie et correspondant à l'étranger de La Stampa depuis plus de 20 ans, a déclaré à son auditoire à Berlin qu'un tribunal international du 11/9 ferait œuvre utile.






    Les théories alternatives abondent sur ce qui s'est passé réellement sur le site des tours jumelles

    ​ ​​« Si les sentiments sont assez forts, un résultat positif pourrait être obtenu, mais cela ne se produira pas tout de suite. Jusqu'à présent, c'est l'administration étasunienne qui a gagné le combat de l'information et qui a malheureusement réalisé ses objectifs, « a dit Chiesa.

     

    ​​​« Notre tâche est d'informer des millions de gens de la situation réelle. Tout le monde devrait être impliqué dans cette lutte avec l'aide d'un tribunal ou d'une commission dès que cette idée gagnera de l'approbation, » a-t-il dit.

     

    ​​​Dans une interview avec l'agence de presse allemande dpa, un député européen a déclaré à Chiesa que la télévision russe diffuse son film aux heures de grande écoute à la veille de la semaine du septième anniversaire des attentats à New York et Washington.

     

    ​​​« Cela signifie qu'environ 30 millions de citoyens russes apprendront la vérité sur ce qui s'est passé, ce qui est un très grand résultat pour moi. »

     

    ​ ​​Chiesa, dont le documentaire a d'abord été projeté pour un large public allemand au Goethe Institut à Munich en mai, a été manifestement réjoui l'accueil de son film à Berlin. « Il est important qu'il soit révélé à de nombreuses gens, » a-t-il dit.

     

    ​ ​​Dans le groupe de six experts ayant débattu sur le sujet du 11/9 à Berlin, Chiesa a dit qu'il désirait vivement que son film obtienne plus de soutien du public et devienne un « multiplicateur » dans toute l'Allemagne. « Si cela arrive, cela signifie que nous faisons de la politique dans le bon sens du terme. »

     

     

    Des critiques interrogent la version gouvernementale des attentats

     

     

    ​ ​​Andreas von Buelow, un allemand controversé, ancien ministre de la technologie et ex-secrétaire d'État au Ministère de la Défense, était à Berlin parmi les participants qui ont exprimé la nécessité d'une enquête plus approfondie sur le 11/9.

     

    ​​​Il a dit à dpa que « l'inclination envers le mensonge, afin de réaliser leur ordre du jour, est l'une des caractéristiques de la vie des gouvernements. Les Étasuniens nous ont dit que Saddam Hussein en Iraq avait quelque chose à voir avec Al-Qaïda, ce qui était absolument faux. Même la CIA le savait », a-t-il dit.




    Certains disent que l'invasion étasunienne de l'Iraq sur un faux prétexte est la preuve que le gouvernement ment sur les événements internationaux

    ​ ​​« Ensuite, ils nous ont raconté que Saddam Hussein préparait des armes de destruction massive, ce qui était tout aussi faux. Ils dispersent ainsi des mensonges et sont toujours là-bas en train de se battre. Pendant ce temps un million de personnes ont été tuées. »

     

    ​​​Quelqu'un lui ayant demandé s'il y avait une éventualité de changement de politique quand le prochain président des États-Unis sera élu, il a carrément répondu « Non ! »

     

    ​​​Juergen Elsaesser, un berlinois de 51 ans, journaliste et auteur, dont le dernier livre s'intitule « La terreur cible l'Europe : Le double jeu dangereux des services secrets, » a évoqué les énormes contradictions de la version officielle étasunienne sur les attentats du 11/9 :

    ​ ​​Les critiques se retrouvent eux-mêmes accusés de proférer des théories de conspiration, mais la plus grande machination est la version officielle du gouvernement étasunien, qui soutient que, depuis une grotte en Afghanistan, Osama Ben Laden et 19 jeunes Arabes ont combiné les plus perfides attentats de l'histoire de l'humanité.

    ​ ​​Ça ne rime tout simplement à rien. Pour moi, la contradiction la plus grande est la manière dont la défense aérienne de la plus grande puissance militaire du globe n'a pu empêcher le déroulement de ce genre d'attaque en plus du fait qu'aucun avion de chasse intercepteur ou système de fusée n'ait jamais été activé.


    Original : www.dw-world.de/.../0%2C2144%2C3626100%2C00.html
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info


    http://www.alterinfo.net/Un-cineaste-demande-instamment-au-Tribunal-Penal-International-d-etudier-les-evenements-du-911_a23689.html?voir_commentaire=oui&PHPSESSID=ecbb18c2c2be79f31cc7cc1296116d6e#comments


     

    Le 11 septembre, c'est aussi cela. L'assassinat de l'espérance au Chili. Grâce à la C.I.A. Curieuse coïncidence, non ?


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    Envoyé par un Lecteur :



    Bonsoir Chantal Dupille, Par hasard, je suis tombé sur votre blog. Puisque vous êtes consciente des mensonges que nous gavent les médias sur le 11 septembre, je pense que mes travaux sur ce sujet vous intéresseront. Vous trouverez certains de mes articles (traduits en français) sur mon site web
    www.aldeilis.net. La plupart de mes écrits sont par contre en sur ce site mais sur la version anglaise du site. Une étude que j'ai approfondi plus qu'aucun est la question si des musulmans avaient pris part au crime du 11. septembre. Les résultats de ma recherche ne prêtent pas à l'ambiguité: Il n'y a simplement aucune preuve - je répète, aucune preuve - que des musulmans terroristes avaient embarqué dans les avions qu'ils auraient détourné et piloté vers leur mort. Il n'y a même pas de preuve que des passagers et les équipages avaient embarquaient dans ces quatres avions (vols AA11, AA77, UA175 et UA93). D'autre part la police fédérale américaine, le FBI, a déclaré ne pas avoir procédé à l'identification les débris des avions qui se seraient abattus contre la World Trade Center, le Pentagone et dans un champ en Pennsylvanie. La raison: "Une identification formelle n'était pas nécéssaire". Or les débris de ces avions, on ne les pas vu. Selon le FBI, 95% des débris du vol UA93 qui auraient percuté dans un champ en Pennsylvanie, ont été récupérés et transférés à la companie aérienne (United Airlines) sans aucun examen des débris par les autorités. Mais le FBI ne permetta à aucun journaliste de photographier ce récupérage. Il n'existe que les affirmations du FBI et aucun témoignage indépendant. Je vous encourage à lire mes articles sur l'inexistence des preuves les plus élémentaires. Sans ces preuves, toute discussion aditionelle, par exemple sur la façon avec laquelle les tours jumelles ont été démolies, est un gaspillage d'efforts. Le récit officiel doit être rejeté dans son entierté lorsque le gouvernement américain n'est même pas capable de prouver les faits les plus élémentaires sur ce crime. Je suis effectivement ahuri qu'aucun journaliste et aucun politicien du monde occidental ont jusqu'à ce jour revendiqué les preuves sur la culpabilité des kamikazes musulmans. Soit tout ce monde croit au gouvernement sur parole (car ce gouvernement - comme nous le savons - est la personification de l'honnêteté - soit il s'agit d'une volonté de ne rien savoir afin de pouvoir garder ses croyances dans la vertu du monde capitaliste occidental. Puis il y a ceux qui délibérément mentent. Je ne sais pas où finit la volonté de ne pas savoir et commence la volonté de mentir. Mais cela est une autre paire de manches. Bien à vous, Elias Davidsson Allemagne

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    Dimanche 7 septembre 2008

     

     

     

    Je vous l'ai dit : Le souffle de liberté du Tsigane, son indépendance, sa joie de vivre, sa fibre artistique, son sens inné de la musique et de la danse - dès le plus jeune âge -, ses couleurs chatoyantes, son refus de faire des guerres ou de s'insérer dans le monde dit "moderne", me fascinent.

    Mon autre peuple préféré est Indien. Très exactement, Amerindien. Pour sa Sagesse infinie, son attachement à la terre-mère, son respect pour tout ce qui vit, et en particulier pour les anciens. Pour sa poésie, aussi. Et par-dessus tout, pour son sens de la solidarité. Comme son frère Tsigane. Chaque membre de la tribu, ou du groupe, est solidaire de l'autre.

    Le sauvage, c'est nous. Le civilisé, l'Indien. En relation intime avec l'essence de toutes choses, en osmose avec la terre, l'air, l'eau, sensible à chaque vibration... Chérissant le milieu qui l'a vu naître, choyant la terre, dorlotant tout ce qui vit. L'Indien a le sens de l'essentiel. Nous l'avons perdu, englué que nous sommes dans le matériel, la recherche des biens et non du Bien, de l'avoir et non de l'être, de la compétition au lieu de la coopération, ou la quête du matériel au lieu du spirituel.

    Nous avons tout à apprendre de l'Indien, et tellement à savourer du Tsigane...

     

                             

    A tous les "Grands Chefs"


    par le Chef Seattle

     

    Ce discours serait la réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d’abandonner sa terre aux blancs et promettait une réserve pour le peuple indien.

     

     

     

    Ce texte serait un faux... à méditer tout de même

     

     

     

     

     

    « Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d’acheter notre terre.
     Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est très généreux, car nous savons bien qu’il n’a pas grand besoin de notre amitié en retour. 

     

     

     

    Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l’homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre. 

     

     

    . Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? Etrange idée pour nous !
     Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l’air, ni du miroitement de l’eau, comment pouvez-vous nous l’acheter ?
     

     Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple. La sève qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l’homme rouge. 

     Les morts des hommes blancs, lorsqu’ils se promènent au milieu des étoiles, oublient leur terre natale. Nos morts n’oublient jamais la beauté de cette terre, car elle est la mère de l’homme rouge ; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.   

    Les fleurs parfumées sont nos sœurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères ; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l’homme lui-même, tous appartiennent à la même famille.

     Ainsi, lorsqu’il nous demande d’acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous. 

     Le Grand Chef nous a assuré qu’il nous en réserverait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu’il serait notre père, et nous ses enfants.
     Nous allons donc considérer votre offre d’acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre, pour nous, est sacrée

     L’eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n’est pas de l’eau seulement ; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu’elle est sacrée, et vous devrez l’enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l’eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.

     Les fleuves sont nos frères ; ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont nos frères et les vôtres, et l’enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère.

    L’homme rouge a toujours reculé devant l’homme blanc, comme la brume des montagnes s’enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sacrées. Leurs tombes sont une terre sainte ; ainsi, ces collines, ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre, car il est l’étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n’est pas son frère, mais son ennemi, et quand il l’a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s’en soucie pas.

     

     Vous devez enseigner à vos enfants que la terre, sous leurs pieds, est faite des cendres de nos grands-parents. Afin qu’ils la respectent, dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes.

    Nous le savons : la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées.


     Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même.


     Mais nous allons considérer votre offre d’aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l’écart et en paix. Qu’importe où nous passerons le reste de nos jours. Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte ; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leur corps de nourritures douces et de boissons fortes. Qu’importe où nous passerons le reste de nos jours ? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers, et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes ; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d’un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d’espérance que le vôtre. Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple ? Les tribus sont faites d’hommes, pas davantage. Les hommes viennent et s’en vont, comme les vagues de la mer. 
     Même l’homme blanc, dont le Dieu marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères malgré tout ; nous verrons. Mais nous savons une chose que l’homme blanc découvrira peut-être un jour : notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd’hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas. Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l’homme rouge et pour l’homme blanc. 

    La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris. Les blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les autres tribus. Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets.


     Mais dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l’homme rouge. Cette destinée est pour nous un mystère ; nous ne comprenons pas lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l’odeur d’hommes nombreux, l’aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câbles parlants.


     Où est le fourré ? Disparu. Où est l’aigle ? Il n’est plus. Qu’est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse ? C’est finir de vivre et se mettre à survivre.


     Ainsi donc, nous allons considérer votre offre d’acheter notre terre. Et si nous acceptons, ce sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs. Et lorsque le dernier homme rouge aura disparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l’ombre d’un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple. Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du cœur de sa mère. Ainsi, si nous vous vendons notre terre, aimez-la comme nous l’avons aimée. Prenez soin d’elle comme nous en avons pris soins.


     Gardez en mémoire le souvenir de ce pays, tel qu’il est au moment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute votre pensée, de tout votre cœur, préservez-le pour vos enfants et aimez-le comme Dieu vous aime tous.
     Nous savons une chose : notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L’homme blanc lui-même ne peut pas échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères, nous verrons. »


    http://www.tariqramadan.com/spip.php?article988#forum32214

    baniiereforumez8.gifhttp://www.culture-amerindiens.com/


    Le destin des Indiens d'Amérique annonçait celui de l'ensemble des habitants de la planète qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la confiscation de leur espace et de leurs ressources.

    Le message des Indiens est aussi une source de sagesse, fondée sur le respect de la nature et la compréhension de "l'Esprit qui est en toute chose"...


    Le message prémonitoire 
    des Indiens d'Amérique 



    "Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges... Ici était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."

    Black Hawk, chef indien


    "Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur."

    Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796


    "Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."

    Seattle, chef indien Suquamish


    "Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l'âge. (...) C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.

    Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."


    Standing Bear, chef Lakota (Sioux)




    "Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans l'obscurité.

    Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."


    Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)


    "Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

    L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."


    Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)


    "Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."

    Hehaka Sapa, grand chef Sioux




    "Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.

    Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.

    Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l'énergie se meut."


    Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)


    "La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu'il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies mures.

    L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui."


    Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas


    "Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et brutales."

    Standing Bear, chef Lakota (Sioux)


    "Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient pas."


    Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)







    "Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
    Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."


    Smohalla, chef indien Sokulls


    "Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
    Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

    Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."


    Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas


    "Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d'homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...

    En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

    Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N'est-ce pas vrai ?"


    Kondiarionk, chef Huron, s'adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve



    "Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

    Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion mais nous découvrîmes vite qu'il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Ils les gardait à portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les étrangers."


    Pachgantschilhilas, chef des Delawares


    "Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire... La misère et l'oppression, tel est le lot qui nous échoit... Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?

    A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l'avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme les feuilles d'automne par le vent."


    Tecumseh, chef Shawnee, en 1812


    "Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à vapeur) sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages Pâles s'avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des Cheyennes. J'ai dit !"

    Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s'adressant au général Palmer en 1866 dans le Kansas



    "Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre.

    Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."


    Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux


    "Frère, notre territoire était grand et le vôtre était petit. Vous êtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l'espace pour étendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

    Frère, continue à écouter. Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le culte au Grand Esprit d'une manière qui lui soit agréable. Et tu prétends que si nous n'adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prêchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis être dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles? (...)

    Frère, tu dis qu'il n'y a qu'une seule façon d'adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n'y a qu'une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi n'êtes-vous pas tous d'accord, si vous pouvez tous lire le livre?

    Frère, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a été donnée à tes ancêtres, et s'est transmise de père en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancêtres ont reçue et nous ont transmise, à nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette manière. Il nous apprend à être reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les uns les autres et à être unis. Nous ne nous querellons jamais à propos de religion parce que c'est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit."


    Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca (Iroquois) et grand orateur des Six Nations




    "J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.

    Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."


    O-no'-sa, chef indien


    "Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?

    La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."

    Standing Bear, chef indien Lakota


    "Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous.

    Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde."


    Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux


    "Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

    Chiyesa, écrivain indien contemporain


    "Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.

    Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de l
    a nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie."]i

    Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)



    "L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.

    Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.

    Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.

    Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre, beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.

    Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."


    Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970


    Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus sur la terre sacrée", une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord.

    DVD

    http://www.alterinfo.net/Le-message-premonitoire-des-Indiens-d-Amerique_a7738.html?voir_commentaire=oui#com_583452


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    Jeudi 4 septembre 2008

     

     





    Christophe de Ponfilly . Qui n'a pas vu son documentaire ? Moi, je l'ai vu - et revu. Je dois vous dire que j'ai rarement vu un documentaire aussi beau. Il m'a rempli d'émotion, d'émotions....

    L'Afghanistan, d'abord. Images saisissantes. Un pays sauvage, aride, montagneux, majestueux, une beauté à la fois rude et douce, paisible.  La nature préservée. A l'état pur. Non déflorée par l'homme. Les Afghans font corps avec la montagne. Ils la prolongent, ils l'animent. Perchés sur leurs ânes. Au pas tranquille. Une vie au même rythme que celui de leurs ancêtres. Lente, humaine. Les Afghans aiment leur terre. Elle est si belle....

    Et puis les couleurs, brun, ocre, créent une impression surréelle. En voyant ce documentaire, je songe au béton de nos villes, aux buildings américains, à leurs centres commerciaux rectilignes, sans âme, aux maisons posées comme des cubes sur le sol, toutes identiques, sans âme elles aussi.  En Afghanistan, nature et humains se mêlent, s'entremêlent, se marient, dans l'harmonie.  Le pays est si beau qu'on vibre à l'unisson. Une émotion forte. Une émotion que j'ai ressentie avec les Indiens d'Amazonie, au milieu de la forêt verte, impénétrable, humide. Mais préservée, indemne. Vierge. L'autochtone fait corps avec la nature, l'étranger la souille ou la défigure. Surtout l'Occidental, qui a troqué la poésie de la vie contre Mâmon. Le matérialisme engloutit tout. L'Argent n'a pas d'odeur, dit-on. Et surtout pas d'âme.

    Beauté des paysages, beauté des visages afghans, burinés, ocres, majestueux, beauté des couleurs, beauté des villages qui se fondent dans le roc ou le sable. Les Afghans ont défendu leur terre, et on les comprend, contre tous ceux qui l'ont envahie. Ce sont des hommes libres. L'Amérique ne viendra pas à bout d'eux. On ne vient pas à bout d'hommes attachés à leur sol, et décidés à rester libres.

    Tôt ou tard, l'Amérique sera vaincue. Même les Russes ont été chassés, et pourtant ils sont venus à bout de Napoléon et d'Hitler. Et Sarkozy, allié indéfectible, embourbera notre armée en Afghanistan. Comme d'autres avant lui au Vietnam. Mais l'Occidental ne comprend pas. Il est sourd, englué dans ses préoccupations matérialistes. L'Afghan, l'Indien d'Amazonie, écoutent la terre, les anciens de leur village, le rythme de la vie. Leurs envahisseurs ont mis l'argent à la place des vraies valeurs. Un portefeuille à la place du coeur. Ils ne comprennent rien à la vie. Ils ne comprennent pas qu'ils sont perdus. Les Afghans resteront maîtres de leur sol. Il leur appartient, tout simplement. Et ils lui ressemblent : Apres et tendres comme la terre qui les a vu naître. En osmose. Complètement.

    Et puis, il y a Massoud. En parfaite harmonie avec son pays. Fier, rude, poète. Beau. Paisible. Tranquille. Attaché à sa terre. Aimant la liberté plus que tout. La liberté...

    Les Américains, eux, sont attachés à leur statue de la Liberté. Que représente celle liberté-là quand on tue celle des autres ? De la poussière. Moins belle que celle des sentiers afghans. Hideuse, même.

    Et parce qu'ils veulent s'emparer de l'Afghanistan, le coloniser, le soumettre - mais soumet-on des hommes réellement libres ? -, offrir cette terre rebelle à leurs multinationales, les Américains ont envoyé des journalistes piéger le Lion tranquille de l'Afghanistan dans ses montagnes. Juste avant d'envahir le pays : Massoud est un résistant. Un homme libre. Il n'aurait jamais accepté de voir l'Etranger fouler son sol pour l'asservir à l'Argent.

    Alors, le pays de la  liberté érigée en statue a tué la liberté vivante. L'Amérique a tué Massoud. Sans état d'âme. L'argent n'a pas d'âme. Elle a assssiné l'homme vraiment libre. Massoud est mort. D'autres Afghans se sont levés pour la relève. Fiers, libres comme lui. Et nos soldats vont s'engluer là-bas.

    Peut-on tuer la liberté, la vraie ?

    Les enfants de Massoud sont prêts. L'Afghanistan retrouvera sa liberté. Pour toujours. Parce que l'Afghan aime la liberté par-dessus tout - la vraie. Et celle-là, nul ne l'éteint.

    TAGS : Afghanistan, Massoud, l'Occident, Russes, l'Argent, Américains,  Liberté, résistance, Indien, Amazonie, multinationales, Napoléon, Hitler, Christian de Ponfilly.



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    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x54mss_massoudrughju-di-vitavoce-ventu_music

     

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/xoz11_massoud-et-christophe-1ere-partie_news

     

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/xe2e5_afghanistan-massoud-le-resistant_events



    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5eo3o_christophedeponfilly-5-janvier-1951_news



    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5cxwk_foto-video-massoud0006_creation


    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x5rbxd_jawedancom-ahmad-shah-massoud-mehdi_music




    http://www.dailymotion.com/relevance/search/christophe%2Bde%2Bponfilly%2Bmassoud/video/x4hct3_massoudforever_politics


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.puget-passion.fr/Afghanistan/paysagesafghan.htm


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    Mercredi 3 septembre 2008

    "L'homme révolté est un homme moral"
    Cette phrase est un phare pour moi... effectivement, la révolte est inséparable du sens de l'éthique. La révolte qui procède de l'amertume, ou de la jalousie, n'est pas fructueuse. Seule est féconde celle qui prend sa source dans l'éthique, dans le souci de justice, son corollaire. Chantal Dupille



    Naissance 7 novembre 1913
    Décès 4 janvier 1960
    Activité Romancier, dramaturge, essayiste
    Nationalité français
    Genre Roman, théâtre, essai, nouvelle
    Sujet(s) Absurde, éthique, humanité, amour, politique
    Influences Victor Hugo
    A influencé George Orwell
    Œuvres principales L'Étranger, La Peste, Le Mythe de Sisyphe, La Chute, L'Homme révolté
    Éditeurs Gallimard
    Récompenses Prix Nobel de littérature


    Wikipedia.org


    _______________________________________________________________________________________


    Extraits :

    Il s'agit pour nous tous de concilier la justice avec la liberté.

    Que la vie soit libre pour chacun et juste pour tous, c'est le but que nous avons a poursuivre.

    Entre des pays qui s'y sont efforcés, qui ont inégalement réussi, faisant passer la liberté avant la justice ou bien celle-ci avant celle-là, la France a un rôle à jouer dans la recherche d'un équilibre superieur.

    Il ne faut pas se le cacher, cette conciliation est difficle. Si l'on en croit  du moins l'histoire, elle n'a pas encore étè possible, comme s'il y avait  entre ces deux notions un principe de contrariété.

    Comment cela serait-il possible? La liberté pour chacun, c'est aussi la liberté du banquier ou de l'ambitieux :

    Voilà l'injustice restaurée.

    La justice pour tous, c'est la soumission de la personnalité au
    bien collectif.

    Comment alors parler de liberté absolue ?

    M. d'Ormesson est d'avis,  cependant, que le christianisme a fourni cette solution.

    Qu'il permette à un esprit exterieur à la religion, mais respecteux de la conviciton d'autrui, de lui dire ses doutes sur ce point.

    Le christianisme dans son essence- et c'est sa parodoxale grandeur- est une doctrine d'injustice.

    Il est fondé sur le sacrifice de l'innoncent et l'acceptation de ce sacrifice.

    La justice au contraire, et Paris vient de le prouver dans ses nuits des flammes de l'insurrection, ne va pas sans la REVOLTE.

    Faut-il donc renoncer à cet effort apparemment sans portée ? Non, il ne faut pas y renoncer, il faut simplement en mesurer l'immense difficulté et le faire apercevoir à ceux qui, de bonne foi, veulent tout simplifier.

    Pour le reste, sachons que
    c'est le seul effort qui, dans le monde d'aujourd'hui, vaille qu'on vive et qu'on lutte.

    Contre une condition si désespérante, la dure et merveilleuse tâche de ce siécle est de construire la justice dans le plus injuste des mondes et de sauver la liberté de ces âmes vouées à la servitude dés leurs principes.

    Si nous échouons, du moins, cela aura étè tenté.


    M. d'Ormesson a raison de penser que le chrétien peut  la (justice) soutenir, grâce à l'amour du prochain.

    Mais d'autres, qui ne vivent pas dans la foi, ont cependant l'espoir d'y parvenir aussi par simple souci de vérité, l'oubli de leur propre personne et le goût de la grandeur humaine...



    La stèle dédiée à Albert Camus face au mont Chenoua à Tipaza Alger "Je comprends ici ce qu'on appelle gloire le droit d'aimer sans mesure"

    La stèle dédiée à Albert Camus face au mont Chenoua à Tipaza Alger "Je comprends ici ce qu'on appelle gloire le droit d'aimer sans mesure"

     

    Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge et philosophe français.

    Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1957.

    Philosophie : avec Wikipedia


    Une question, l'absurde [modifier]

    « L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. [3] ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.

    L’appel humain, c’est la quête d’une cohérence, or pour Camus il n’y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n’y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l’écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu’en termes humains[3]. » . Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n’offrent pas de réponse pour l’homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu’il m’est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition[3]? ». L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.

    L’absurde n’est pas un savoir, c’est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l’absurde c’est la conscience toujours maintenue d’une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l’homme absurde doit s’obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d’imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l’enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l’est, « ceci du moins est une certitude[3]. ».

    L’homme absurde ne pourrait s’échapper de son état qu’en niant l’une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l’appel humain. Or aucune de ces solutions n’est réalisable.

    Une manière de donner du sens serait d’accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n’ont pas d’emprise sur l’homme absurde. L’homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu’il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n’y a rien au-delà de la raison[3] ».

    Une autre manière de trouver du sens serait d’en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d’une façon vertigineuse par l’absurdité d’une mort possible [3] ». En effet, pour l’homme absurde il n’y a pas de futur, seul compte l’ici et le maintenant.

    La première des deux forces contradictoires, à savoir le silence déraisonnable du monde ne peut donc être niée. Quant à l’autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l’absurde, qui est l’appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l’absurde[3] ». Or l’absurde ne doit pas se résoudre. L’absurde est générateur d’une énergie. Et ce refus du suicide, c’est l’exaltation de la vie, la passion de l’homme absurde. Ce dernier n’abdique pas, il se révolte.

    Une réponse, la révolte [modifier]

    Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide. C’est pourquoi Camus écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte[3] ».

    La révolte c’est aussi s’offrir un énorme champ de possibilités d’actions. Car si l’homme absurde se prive d’une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d’action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d’actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l’homme absurde jouit d’une liberté profonde. L’homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l’être s’emploie à ne rien achever[3] », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux[3]. »

    Bien que Camus réfute les religions parce que « on n’y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois[4] », et qu'il n’accorde aucune importance au futur : « il n’y a pas de lendemain [3] », sa révolte n’en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité [4] ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin[4] ». En effet, Camus pose à la révolte de l’homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n’est pas contre tous et contre tout. Et Camus d’écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens[4] 

    Lucien Camus, père d'Albert est d'origine alsacienne et travaille dans un domaine viticole, près de Mondovi, pour un négociant de vin d'Alger. C'est dans ce département de Constantine que l'écrivain voit le jour. Lucien Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. De son père, Albert ne connaîtra qu'une photographie et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. Sa mère, d'origine espagnole, est sourde. La famille s'installe à Alger. Albert y fait ses études, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche - et, auparavant l'instituteur Louis Germain qui fera en sorte qu'il puisse aller au Lycée. Il gardera une grande reconnaissance à celui-ci et lui dédiera son discours de Prix Nobel. Il déclame dans celui-ci un mot qui restera célèbre : "Ma patrie, c'est la langue française." Il commence à écrire très jeune et ses premiers textes paraissent dans la revue Sud en 1932. Après le baccalauréat il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie. Mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation.

    En 1935, il commence l'écriture de L'Envers et l'endroit, qui sera publié deux ans plus tard. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal et influe pour qu'Albert Camus ne trouve plus de travail. Il s'installe à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque P. Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. En 1944, il rencontre Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après l'attaque sur Hiroshima dans un éditorial resté célèbre, dans Combat[1]. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char. Son œuvre littéraire se poursuit avec la production du « cycle de la révolte », qui comprend un de ses romans les plus connus, La Peste (1947), mais également deux pièces de théâtre et un essai tout aussi célèbres : L'État de siège (1948), Les Justes (1949) et L'Homme révolté (1951).

    La rupture avec Jean-Paul Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément statique ». En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il faut noter qu'il a été méconnu de son vivant par ses compatriotes, les Pieds-Noirs en Algérie et, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Interrogé par un Algérien à Stockholm, il dira : « Je crois à la justice, mais pas avec les bombes. Entre ma mère et la justice, je préfère ma mère », ce qui lui sera souvent reproché. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le Prix Nobel de littérature.

    Il écrivit alors (19 novembre 1957) une lettre célèbre à son professeur d'antan «Monsieur Germain».

    - Cher Monsieur Germain,
    - J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur (Camus venait d’apprendre que le Prix Nobel de littérature lui avait été décerné), que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces[2].

    Le 4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de circulation à bord d'une Facel Vega FV3 conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. La voiture quitte la route et percute un arbre qui la borde. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (130 km/h), un malaise du conducteur ou l'éclatement d'un pneu, mais René Étiemble affirme : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel-Vega était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article… »

    Albert Camus est enterré à Lourmarin, dans le Vaucluse - où il avait acheté une maison dans la région que lui avait fait découvrir son ami le poète René Char. En marge des courants philosophiques, Camus a poursuivi une réflexion sur la condition humaine. Refusant de formuler un acte de foi en Dieu, en l'histoire ou en la raison, il s'est opposé simultanément au christianisme, au marxisme et à l'existentialisme. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.


    Commentaire reçu :


    Je m'étonne beaucoup qu'on n'ait pas enquêté sur cet étrange accident inexpliqué !
    De nos jours on se serait quand-même posé la question de savoir si c'était vraiment un accident, Camus devait à cette époque certainement déranger des gens, est-ce que l'hypothèse de travail que ce pourrait être une "élimination" déguisée en accident (chose qui s'est fait plus d'une fois de par le monde et de long de l'histoire!) ne serait pas au moins à étudier ?!

    Mais bizarrement tout le monde s'est passivement contenté de cette "explication" d'un accident fatal (métaphysique ?! trop facile!) qui n'aurait aucune explication. ET c'en est resté là.
    commentaire n° : 1 posté par : Roland le: 04/09/2008 21:38:06

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  •  
     
    Lundi 1 septembre 2008


    J'ai écrit un ouvrage sur la souffrance des "moins que rien", les clochards, qui n'existent même plus à leurs propres yeux. Et c'est la mort suprême...  Je soumets à votre attention ce texte, sur un sujet dont personne ne parle. Car les "sans rien" n'intéressent personne. On ne les regarde même plus. Moi, je les regarde. Avec tendresse, avec complicité. Parce qu'ils ont le sens de la fraternité, de la solidarité. Eux. Nous, nous perdons peu à peu notre humanité...


    Chantal Dupille "Les clochards ne peuvent plus vivre" (Hachette Littérature)
    Pour écrire ce livre, j'ai partagé la vie des clochards.



    - C. Dupille sur Wikipedia
    http://chantaldupille.over-blog.com/article-21490980.html


    - Critiques, interviews...

    http://chantaldupille.over-blog.com/article-21537165.html









    UNE JOURNEE DEDIEE A LA LUTTE CONTRE LA MISERE :

    LE 17 OCTOBRE 2008


     Tour de France au mois de juin, à la rencontre de toutes les misères.

    Appel des Sans Rien

    Appel au secours de 11 millions de personnes 


    Nous SansRien, réseau de résistance active contre la misère

    Plus jamais la honte

    plus jamais l'humiliation

    nous revendiquons le droit à la vie 



    Un cri,

      Un cri de peur et d'angoisse,

      Parce que d'un seul coup la vision de la réalité s'impose,

      Parce que, la vision de cette misère devient insupportable,

      On a peur,

     Nous sommes des précaires, et nous nous sentons aspirés,

      Doucement ont glisse dans le fond de cet entonnoir,

      Et au fond ; c'est la mort ou c'est tout comme.

      Un jour on se lève sans rien avoir à faire ;

     Un jour, un accident de vie nous entraîne sur le chemin des " privés d'emploi "

      Et là, en peu de temps, nous ne sommes plus rien.

      Je ne suis pas au fond, pas encore,

      Mais je regarde au fond, il y fait noir, il n'y a plus d'espoir,

      Tout y est triste, pas de sourire à peine quelque trace de vie ;

      Il y a des gens qui pleurent d'autre gens qui ne pleurent plus ;

      Puisqu'ils sont mort ;

      Il y a des mamans, des papas sans enfants, la société leur à pris,

      Ils étaient pas mauvais parents pourtant ;

     Mais l'assistante sociale leur a dit,.. c'était mieux pour eux,

      Ils auront un toit, un lit des habits et à manger, mais seront ils heureux ?

      Avec 200 ou 300€ de plus par mois, ils seraient encore dans leur maison,

      Ensemble, mais voilà; maman et papas sont à la rue, et les enfants sont perdus

      IL y en aura 1000 € ou plus, versés à la famille d'accueil,

      Le savoir, ça donne envie de vomir.

      Il y a des handicapés, le regard baissé, des personnes âgées qui se laisse tomber

      Il y a des suicidés, laissant des orphelins, ou des parents désespérés,

      Nous sommes plusieurs accrochés à la paroi de cet entonnoir,

      Allons nous glisser en silence vers le fond ? et bien non, NON !

      Nous allons nous battre et par notre lutte aider les gens à s'accrocher,

      Remonter, un peu, puis un peu plus, les tenir debout et mourir peut être ;

       Mais dans la lutte, sans plus avoir peur,

      Car nous sommes des millions, et notre nombre fait notre force !

      Non nous ne mourront pas,

      Et les mamans et papas que nous sommes, aujourd'hui, vous disent;

     Que plus jamais ils n'accepteront l'humiliation et la honte,

     C'est la société d'aujourd'hui qui devrait avoir honte, pas nous !

      Aujourd'hui, nous les SansRien nous déclarons en guerre,

    Et entrons en résistance.

      Aujourd'hui personne ne pourra plus prétendre qu'il ne savait pas, aujourd'hui plus personne ne pourra ignorer notre réalité, et ceux qui n'y font rien sont complices.

      Nous SansRien, réseau de résistance active contre la misére, déclarons :

      Plus jamais la honte, plus jamais l'humiliation, nous revendiquons le droit à la vie.

      Aidez nous à nous faire entendre, que nous puissions diffuser ce message, dans les radios, télévisions et tous les lieux ou les gens se rassemblent, les théatres, les salles de concerts, partout, aider nous à créer le débat, invitez nous à en parler, aidez nous, car c'est peut être vous, ou l'un de vos proche qui demain qui serez là, enlisé dans cette misére et sans aucun espoir de sortie, sans avenir.

      Nous sommes là, la colére et la désespérance nous ont remit debout, et si certains tombent, nous les relevons, nous avons décidé de nous montrer d'être impudique et d'expliquer ce que sont aujourd'hui, la misére et la précarité.

      Nous réclamons, jusqu'à l'exigence l'arrêt des expulsions, ou le relogement systématique, des personnes ou famille expulsées, dans des logements dignes, et ceci sans qu'aucune limite d'occupation leurs soient fixées.

      Une carte de gratuité pour tous les transports collectifs nationaux (bus, train), pour les précaires sans emplois, les salariés précaires, les familles monoparentales.

      Sous réserve d'engagement de " retour à la vie " la prise en charge complète et totale, du loyer, de l'électricité et du chauffage, ceci sans changer le montant des prestations acquises de toute personne s'engagement à travers des formations qualifiantes, au retour à l'emploi.

     La mise à disposition de place gratuite dans chaque cinéma, théâtre, lieu de concert de festivité, de place " réservées " aux précaires , un quota établit en fonction du nombre de place disponible. Car la culture dans sa globalité doit être accessible à tous.

      Notre lutte est de permettre la survie de notre tribu et son retour

      à la vie, la VIE !


    AIDEZ NOUS ! comment est il possible que plus de 11 millions de personne soit traitée avec tant d'indifférence ? murées dans le silence, bâillonnées par l'humiliation. Nous avons tout accepté, aujourd'hui, nous nous levons, nous ne nous tairons plus, et nous dénoncerons cette société "hors la loi" qui ne respecte même pas sa propre constitution !

      Oui nous sommes des citoyens, et nous allons exercer nos droits, pour que demain cette société soit plus humaine, plus libertaire, plus égalitaire, plus fraternelle.

     Nous n'avons plus rien, nous sommes toujours des CITOYENS

      Nous avons besoin d'être écouté par le plus grand nombre, notre voix doit porter, elle doit être forte, et pour cela nous avons besoin de vous, aujourd'hui, maintenant, c'est le seul moyen pour que s'arrête notre désespérance, nous allons lutter, car pour nous il n'y a plus d'alternative, c'est la lutte ou la mort.

     
    AUJOURD'HUI NOUS SOMMES EN GUERRE
    POUR LE DROIT DE VIVRE
      DIGNEMENT
    POUR OFFRIR UN AUTRE AVENIR A NOS ENFANTS.

     

    A partir de novembre, pour les clochards, il n'y a plus que deux solutions: la Côte d'Azur ou la prison
    Citations de Michel Audiard



    Là où des hommes sont condamnés
    à vivre dans la misère,
    les droits de l’homme sont violés.
    S’unir pour les faire respecter
    est un devoir sacré.

    Joseph Wresinski



    Découvrir

    L’ambition d’un monde où les plus pauvres comptent

    Du 28 avril au 4 mai 2008, le Centre international d’Atd Quart Monde, en France, a accueilli une session intitulée "Ensemble, renouvelons les engagements du Mouvement dans le monde". Point d’orgue d’une évaluation de plusieurs mois menée à l’échelle mondiale et étape de la programmation qui va tracer les pistes d’un engagement réactualisé pour que "la vie des familles les plus pauvres change, que la société change".

     

    Faim de pain,
    faim de roses

    Eugen Brand est Délégué Général du Mouvement International ATD Quart Monde. Il s’exprime à propos de la crise alimentaire globale actuelle, la misère et la faim.

    Combien d’entre nous pensaient que les horreurs de la faim à grande échelle appartenaient au passé ? En Irlande, les famines de la pomme de terre sont un souvenir lointain dans un pays riche et moderne. Et pourtant, sur d’autres continents, décennie après décennie, les famines ont continué à frapper, quelquefois avec de faibles échos dans la presse internationale et les campagnes d’aides correspondantes, et d’autres fois dans le silence le plus complet, sans aucun témoignage des actes de solidarité envers les personnes en souffrance.


    http://www.atd-quartmonde.org/-Actualites-.html?nba=6


    Refuser la misère
    pour construire la paix


    Pour mener ses actions, le Mouvement ATD Quart Monde s’appuie sur de nombreux
    engagements humains.

    Le développement du Mouvement ATD Quart Monde dans les différentes régions du monde s’est fait à partir de petites équipes. Grâce a une présence dans la durée, il a pris racine, a suscité des espérances et a entraîné des personnes à s’engager, parfois jusqu’à un projet de vie, notamment dans le volontariat international ATD Quart Monde.

    Au fur et à mesure de ces implantations ont été créées, et se créent encore, les structures juridiques nécessaires au fonctionnement du Mouvement, à son développement et à son financement.







    Sur le Web


    Journée mondiale du refus de la misère


    Ce site est consacré à la Journée Mondiale du Refus de la Misère, célébrée chaque 17 Octobre. Née de l’initiative de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992. Depuis 1987, chaque année, la Journée mondiale du refus de la misère est célébrée le 17 octobre. Elle est l’occasion pour le grand public d’entendre la voix des personnes qui vivent dans la grande pauvreté et de s’interroger sur les engagements que tous nous pouvons prendre, comme citoyens, pour refuser la misère. Le message proclamé tous les 17 octobre est le suivant : " Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’Homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. " (Joseph Wresinski) Pour 2005 le thème adopté par les Nations-Unies est : "Réaliser les Objectifs du Millénaire - Permettre aux plus pauvres de prendre leur avenir en main". http://www.oct17.org
     

    Tapori


    Tapori est un courant d’amitié entre des enfants de tous milieux à travers le monde qui s’engagent là où ils sont pour que tous les enfants aient les mêmes chances. http://www.tapori.org
     

    Semaines de l’Avenir Partagé

    « Les plus pauvres doivent avoir accès à la culture pour mettre en valeur leur propre savoir et devenir, avec les autres citoyens, créateurs de la culture de demain. »

    Joseph Wresinski (1917-1988), fondateur du Mouvement ATD Quart Monde

    Cet été, en Europe et dans le monde, le Mouvement ATD Quart Monde fait appel à tous ceux qui se sentent concernés par la grande pauvreté et l’exclusion. Il leur propose de participer aux « Semaines de l’Avenir Partagé ». Ce sera un temps de rencontre, pour un partage, un échange de savoir, un temps de fête et d’ouverture pour les enfants et les adultes des quartiers les plus défavorisés et pour tous ceux qui les rejoignent.

    http://www.atdsap.org
     

    Joseph Wresinski



    Le Père Joseph Wresinski, fondateur du Mouvement ATD Quart Monde, a connu dans sa jeunesse l’extrême pauvreté. Il a toujours été habité par la conviction que les bonnes intentions ne suffisaient pas pour combattre efficacement la misère et l’exclusion. Une connaissance intime de la vie, de l’histoire et de la pensée des familles les plus démunies est une absolue nécessité. Bâtir cette connaissance a toujours été une des missions prioritaires du Mouvement. Le Centre International Joseph Wresinski s’inscrit dans la continuité de cet effort.
    http://www.joseph-wresinski.org
     

    Revue Quart Monde

    LÀ OÙ DES HOMMES SONT CONDAMNÉS À VIVRE DANS LA MISÈRE, LES DROITS DE L’HOMME SONT VIOLÉS. S’UNIR POUR LES FAIRE RESPECTER EST UN DEVOIR SACRÉ".

    PÈRE JOSEPH WRESINSKI Gravé en octobre 1987 sur l’une des dalles centrales du Parvis des libertés et des droits de l’homme, place du Trocadéro à Paris, cet appel émane directement d’un homme issu du peuple de la misère.

    La revue Quart Monde en découle. Elle a l’ambition d’établir et de nourrir un courant de pensée issu de la vie des plus pauvres. Elle rend compte d’actions et d’études qui peuvent être des chances à saisir pour le monde de demain. Elle aborde les questions de société telles que les vivent ceux que la misère fait taire, ceux qui, à leurs côtés, cherchent à comprendre et agir, ceux qui veulent porter ces questions au coeur de leur profession et de leurs recherches.

    http://www.revue-quartmonde.org
     

    Editions Quart Monde

    Les Editions Quart Monde ont pour objectif de permettre aux plus pauvres et exclus de faire connaître leur vie et leur pensée.

    Elles publient depuis plus de 30 ans, témoignages et romans, livres pour enfants, journaux et revues, travaux de recherche, documents audiovisuels.

    Elles diffusent la connaissance et l’expérience des volontaires permanents du Mouvement ATD Quart Monde et de ceux qui s’engagent à leurs côtés.

    Chaque année, les Editions Quart Monde organisent les Journées du Livre contre la Misère.

    http://www.editionsquartmonde.org
     

    Journées du Livre


    Les Journées du livre contre la misère proposent, à travers des livres et des documents, des conférences et des rencontres, des outils de connaissance pour tous sur la pauvreté et l’exclusion sociale. Elles se fondent sur la conviction que la connaissance est nécessaire à l’action. Elles offrent de multiples possibilités pour découvrir la pensée, les combats et l’expérience des plus pauvres et de ceux qui leur sont solidaires. http://www.editionsquartmonde.org/jdl/spip/
     

    Refusons la misère

    CONTRE l’injustice de la misère, POUR la dignité de tous, AVEC tous ceux qui défendent les droits de l’homme, nous pouvons agir. Ensemble, ceux qui vivent l’exclusion et les autres, refusons la misère !

    ce site remplace www.jeresiste.org

    http://www.refusonslamisere.org/
     

    Travailler et Apprendre Ensemble

    TAE - Travailler et Apprendre Ensemble - est une association qui a été créée en 2002 par le Mouvement ATD Quart Monde.

    Aujourd’hui, c’est une petite entreprise qui emploie, à Noisy-le-Grand près de Paris, treize personnes dans trois secteurs d’activité :

    • le nettoyage des locaux associatifs
    • Le reconditionnement de matériel informatique
    • Entretien et rénovation de batiments
    http://www.tae-asso.org
     

    Projet Internet de rue


    Un premier projet, ayant pour thème "(Re)créer le lien social en allant à la rencontre de personnes vivant l’extrême pauvreté avec des ordinateurs connectés" s’est déroulé de 2004 à mars 2007.
    Des suites a ce projet prennent forme dans différents lieux : Dakar, Ougadougou, et en France…
    http://reso.blogs.com/crealiens/
     

    Site bibliographique Internet de rue


    Site de veille sur la fracture numérique et les plus pauvres. http://www.internetderue.net



    Ancien Site d’ATD Quart Monde
     
    Archives de l’ancien site
    http://www.atd-quartmonde.org/anciensite/



    Signer la déclaration de solidarité

    Le formulaire est ci-dessous : cliquez ici




    Déclaration de Solidarité


    - Je suis solidaire avec celles et ceux qui luttent, partout dans le monde, pour résister à la misère et l’éliminer.
    - Je veux contribuer :

    • A faire respecter la dignité de tous.
    • A faire respecter l’accès effectif aux droits de l’homme pour tous.

    - Je veux me joindre aux efforts qui permettent la participation des personnes en situation d’exclusion et de misère au 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère.

    - Je demande que les citoyens, les autorités locales, nationales et les Nations Unies :

    • considèrent les plus pauvres comme les premiers acteurs de la lutte contre la pauvreté.
    • associent les plus pauvres à la conception, la mise en place et l’évaluation de politiques qui les concernent
    • portent l’ambition d’un monde sans pauvreté, un monde où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la participation sociale, culturelle et politique sont respectés..
    • soutiennent les événements organisés chaque 17 octobre afin que la participation des personnes en situation de pauvreté reste au coeur de la Journée mondiale du refus de la misère.
    • participent aux dialogues qui doivent se mettre en place tout au long de l’année avec les personnes qui, en refusant la misère, créent des chemins vers la paix.

    http://www.atd-quartmonde.org/signer-declaration-solidarite.html

    Présenter des familles, les faire connaître comme des hommes et des femmes porteurs d’un idéal, d’une pensée, d’une volonté de vivre autre chose que la lourdeur du quotidien, comme les premiers acteurs du refus de la misère. Elles nous disent l’espoir que représentent leurs enfants, l’énergie déployée pour préserver le droit de vivre en famille, fixer un moment de leur histoire et la rendre publique.

    Jean-Louis SAPORITO, photographe professionnel. Journaliste de télévision durant 35 ans. 1988 : création et animation de l’Agence de Presse "Point du Jour".





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    Samedi 30 août 2008



    Lu, en tombant par hasard sur ce site :

     AH ! CA IRA
    (A PROPOS DES PRETENDUS PRIVILEGIES)

     

     

    Par un retournement sémantique dont seuls les experts en mensonge ont le secret, l’aristocratie médiatico-politico-économique, par la voix d’un de ses sbires, s’est mise à qualifier ceux qui lui résistent, comme les cheminots ou les postiers, de "privilégiés".

    "Privilégiés" ? Depuis la Révolution française, ce terme dénonce le droit reconnu par l’Etat (le roi) à l’enrichissement de la classe dirigeante au dépend de la majorité de la population. Les premiers privilégiés étaient les nobles, suivis de près par le clergé (les curés). La noblesse se caractérisait par ses privilèges fiscaux (elle était exemptée de la “taille”, c’est-à-dire l’impôt direct aux profit du trésor royal), politiques (dans la plupart des cas, elle seule avait accès aux assemblées délibérantes provinciles), de carrières (dans l’armée notamment), honorifiques (elle entourait le roi à la Cour, elle avait la préséance sur la "populace") et judiciaires (elle était jugée par un tribunal spécifique : le parlement).

    Le "bon peuple", le "Tiers état", c’est-à-dire nos arrières grands-parents, allaient bien souvent nu-pieds et le ventre creux. Ils avaient pour tout privilège celui de financer le train de vie fastueux du roi et de sa noblesse à Versailles, celui non moins fastueux des princes de l’église ainsi que les guerres et expéditions maritimes ruineuses sans oublier tout ce qui devait financer les caprices des reines, des maîtresses et autres catins qui pullulaient à la cour de Sa Majesté...

    Aujourd’hui, comme avant 1789, le "privilège" de la plupart d’entre nous, cheminots ou pas, postiers ou pas, c’est de galérer tous les mois pour essayer de nous en sortir. Car, sous prétexte de réduire les "privilèges", le sarkozysme (qui ne supporte pas la liberté et pour qui la fraternité est un mot parfaitement inconnu) s’attaque de plein fouet à l’égalité. Sa cible, c’est avant tout les dépenses sociales (aides au plus pauvres, aux chômeurs, retraités...).

    Pour justifier cette politique lamentable et ramasser des voix aux élections, les sarkozystes ont trouvé leur argument : faire appel à l’égoïsme et à la veulerie des classes moyennes en leur expliquant que couper les vivres aux pauvres permettrait de limiter leurs impôts à eux, les cadres, petits commerçants, petits patrons, professions libérales, fonctionnaires moyens, ouvriers supérieurs... eux qui sont supposés se "lever à 6 heures" et travailler "pour les autres". Les classes moyennes ont compris le message. Elles ont bien voté. Maintenant, elles sont Gros Jean comme devant. Car, si baisse massive des impôts il y a eu, cela n’a pas été pour elles (et encore moins pour les petits salariés, dont beaucoup, effectivement, se lèvent à 6 heures du matin ou plus tôt !). Comme quoi, l’égoïsme et la veulerie, ça rapporte pas forcément ! Seule une poignée d’individus a profité de la réforme des impôts : Parmi les 1000 contribuables qui ont déclaré les revenus les plus élevés de France pour 2006, "116 ... ont réduit leur impôt ... de près de 93 %. Chacun a obtenu une réduction d’impôt de plus d’un million d’euros. Parmi les 10 000 contribuables les plus riches en termes de revenu, 150 n’ont pas payé d’impôt ou ont obtenu une restitution du Trésor public alors que leur revenu fiscal de référence était en moyenne de l’ordre d’un million d’euros. Et parmi les 100 contribuables les plus riches en termes de revenu, plusieurs se sont vu rembourser, en moyenne, 230 euros alors que leur revenu fiscal de référence dépassait, en moyenne, les 11,9 millions." (Le Monde du 06.06.08).

    Sans oublier que 4 658 gros contribuables français se sont domiciliés dans l’année dans des paradis fiscaux, emportant avec eux les 18 millions d’euros qu’ils auraient dû acquitter aux impots (Sud-Radio mai 08).

    Les “menus plaisirs” de l’Elysée

    Avec la même arrogance, le pouvoir politique augmente ses propres privilèges. Après une hausse astronomique du salaire du président lui-même, ce sont les "menus plaisirs"*1 de l’Elysée qui explosent : les dépenses y sont passées de 32,38 à 35,1 millions d’euros en un an. Les frais de personnels ont augmenté de 10,9 % (pendant qu’ils sont réduits partout dans la fonction publique), la "dotation" (argent de poche) du chef de l’état a fait une percée de 53 %. Les fastes de l’Elysée n’auront bientôt rien à envier à ceux de Versailles. Et, comme il se doit, notre souverain n’a pas oublié sa petite cour : pendant qu’il s’attaquait à l’indemnisatin du chômage du reste de la population, il a engraissé sans hésiter celle des députés. Nos soi-disant représentants seront désormais couverts sur la base de 5 400 euros bruts de manière dégressive pendant 5 ans au lieu de 6 mois antérieurement.

    Enfin, les “potes” patrons, les sieurs du CAC 40, ne se sont pas oubliés non plus. Ils ont vu dans le même temps leurs salaires augmenter de plus de 58 % en moyenne. D’après l’Expansion, "Très exactement, le total des revenus cumulés [des patrons du CAC 40] était de 102 millions en 2006, il passe à 161 millions en 2007." Ainsi Pierre Verluca patron de Vallourec a vu ses revenus augmenter de plus 2 312 % (4 ans de SMIC par jour rien qu’avec ses revenus de PDG !). Gérard Mestrallet, baron-pdg de Suez, lui, est plus modeste puisque son salaire n’a augmenté que de plus de 364 % ! Quant au "pauvre" Martin Bouygues, il a du se contenter d’une augmentation de 69 % de son misé-rable salaire qui était en 2006 de 4,99 millions. Ce sont les plus-values sur les stock-options encaissées en 2007 qui ont permis aux grands patrons d’encaisser des sommes aussi considérables. Avec une augmentation de 351 % par rapport à 2006, les plus-values sur les stock-options ont atteint la somme totale de 66 millions d’euros en 2007. Remarquons que la plupart des dirigeants ont eu la "prudence" de liquider une partie de leurs stocks juste avant la chute des marchés, en août 2007. Comme s’ils étaient au courant par avance...

    Tous ces petits messieurs et dames qui grouillent et besouillent dans le marais politico-économico-médiatique tirent leurs monstrueux revenus de notre exploitation et leur immense pouvoir de notre crédulité et notre soumission. Ils se font accorder, des privilèges fiscaux exorbitants. Ils disposent de privilèges politiques essentiels, comme celui de régenter l’accès à l’information et aux médias. Ils ont le privilège des carrières (c’est parmi eux, leurs enfants, parents ou alliés que se recrutent les technocrates de l’ENA et tous ceux qui iront ronger les gruyères de la "république"). A eux aussi les honneurs, les parties de bateau avec Sarko, les voyages officiels, les sunlights. Et pour couronner le tout, leur privilège judiciaire dépasse celui qu’avaient leurs homologues sous l’ancien régime. S’il y avait autrefois un tribunal spécifique pour juger leurs crimes, nos modernes aristocrates , quant à eux, sont carrément au-dessus des lois. Quoi qu’ils fassent (avec, de loin en loin, une exception pour que le bon peuple ne se réveille pas) ces modernes seigneurs ne passent la porte des tribunaux que pour y donner des ordres.

    Patrons, politiciens, médiateux constituent la nouvelle classe des privilégiés, aussi nuisible que l’ancienne aristocratie, aussi puante qu’elle, aussi sûre de sa pérennité, aussi stupide que cette noblesse qui, même le 14 juillet 1789, ne pouvait croire possible qu’une révolution puisse renverser une monarchie solidement ancrée dans des siècles d’existence... Et pourtant !

    Gracchus B.

    1 Les derniers rois de France avaient une administration spéciale pour leurs "menus" plaisirs. Par “menus”, il faut entendre frivoles certainement pas bon marché ! NDLR : Le “ça ira” était un des couplets les plus fameux de la Révolution française (“Ah ! Ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, à ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra”)

    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/article.php3?id_article=248&lang=fr



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    Mercredi 27 août 2008


    ASIMO, un robot humanoïde construit par Honda.

     

    ASIMO, un robot humanoïde construit par Honda.

     


    Vu cet article.

    Et si on y réfléchissait ?

    Quel type de société voulons-nous ?

    De béton, de robots, de numéros, de consommateurs, de boîtes vocales, de boîtes postales, de caisses automatiques...

    J'ai chez moi un tableau du poulailler de mes parents, où l'on voyait les poules en liberté, heureuses. Aujourd'hui, quel est leur sort ? Dans les batteries industrielles ? Quel bonheur !

    Et nous, dans des cages à lapins, sans âme ?

    Quelle ville voulons-nous léguer à nos enfants ?

    Quelle vie voulons-nous pour eux ?

    L'American way of life ?

    La deshumanisation plus ou moins complète ?

    N'est-il pas temps de changer nos modes de vie et de rechercher l'être plutôt que l'avoir ?

    Je vous laisse en compagnie de ces quelques lignes :


    http://www.pliecergypontoise.fr/photos/cergy_pontoise.jpghttp://www.latribunedelart.com/Acquisitions_2004/Pissarro_-_Soleil_couchant.jpg 
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34160



    Tout d'un coup notre époque actuelle se met à ressembler à un mauvais film de science fiction, où des zombies robotisés hantent des centres commerciaux, à la recherche d'un bonheur illusoire.

    Les plaisirs simples de la vie ont été remplacés par la marchandise.

    Que s'est-il passé entre 1968 et 2008 ?

    La destruction de certains repères, certaines valeurs a permis, non pas la mise en place d'une société sans consommation, mais au contraire une société centrée majoritairement sur la consommation.

    La destruction de l'identité française a été l'un des ressorts essentiels de cette évolution.

    Les médias de masse qui construisent la culture des masses, se sont transformés, et ont imposé la nouvelle valeur : l'argent (la consommation) qui n'est qu'un moyen. TF1 (le bâtisseur) a été le principal vecteur de cette construction de l'homme sans identité.

    L'immigration massive d'ouvriers du maghreb a été l'un des moyens d'accélerer cette transformation. Les enfants de cette immigration se sont retrouvés coincés entre deux cultures : celle de leurs pères et celle de l'ancien colonisateur français. Certains choisissent, ou plutôt se voient imposer la fausse culture TF1 : la pseudo modernité, la culture américaine, sans valeur.

    Pour accompagner cette révolution :
    - supermarchés, chaînes de magasins.
    - destruction de l'artisanat et de l'agriculture.
    - programmes télévisés américains.
    - mondialisation.
    - destruction par l'alimentation industrielle, les médicaments et les ondes.
    - répression policière.
    - criminalisation de tous : fumeurs, buveurs, drogués, marginaux, tatoués, dealers, etc.
    - instrumentalisation par la peur de l'autre.
    - etc.

    Les valeurs de l'identité française :
    Liberté, égalité, fraternité et aussi :
    gratuité, solidarité, diversité, latinité, simplicité, festivité, convivialité, dialogue, etc.
    La terre, la nature, le soleil, les animaux, les hommes



    ________________________________________________________________________________________



     

    Nous fabriquons des "monstres".
    Les gouvernements en profitent pour
    fabriquer des lois répressives scélérates,
    et ainsi nous fabriquons les barreaux
    de notre propre prison...



    On ne naît pas Fourniret, on ne naît pas Einstein,
    on ne naît pas ingénieur, on ne naît pas ouvrier, on ne naît pas gangster ...
    on devient quelque chose.

     

    Ce sont des constructions sociales et culturelles auxquelles chaque être humain est soumis dès la naissance

     

     

     

    Un petit d'homme et de femme, élevé dans un milieu non humain, ne deviendra jamais un être humain.

     
    Tous les tueurs en série, ont été vidés, battus, maltraités,
    niés, dans leur enfance, et sans aucune exception

    Fourniret est donc devenu un monstre.
    Celui qu'une société inhumaine, sans amour, ne jurant que par l'argent et le mensonge a fabriqué.

    Car, il n'y a pas de méchants 
    il n'y a que des souffrants

     

    Comme la société spectaculaire marchande nous apprend à nous
    détester les uns les autres et à nous faire la guerre dès la plus petite
    enfance, il est finalement réconfortant de constater que certains et
    certaines passent à travers les mailles du filet de la tyrannie sous
    toutes ses formes et essayent, connaissant la réalité de leurs
    déterminismes, de rester humains envers et contre tout.

    Un lecteur



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    Dimanche 24 août 2008

     


    Novodevichiy Convent
    http://www.tripadvisor.fr/LocationPhotos-g294459-Russia.html#1611720

    Novodevichiy Convent




    Intégration de la Russie dans l'Europe,
    ou désintégration de l'Europe
    dans une guerre mondiale ?
    Il faut choisir.
    Avant le Ier septembre.

    Chantal Dupille dénonce la désinformation, une fois de plus,
    le prétendu choc Occident-Russie
    dans lequel on voudrait nous entraîner,
    et appelle à la Sagesse :
    La Russie n'est pas notre ennemie,
    c'est nous, dans le sillage des Etats-Unis,
    qui l'avons décidé arbitrairement. 
    Elle a sa place en Europe, pleinement.

    Pour une grande Europe,
    pour un monde multipolaire.
    Et pour la paix
    .



    Ce qui est Russe m'interpelle. Je suis d'origine russe, par ma mère Ukrainienne. Et je me sens profondément slave. Sensible, créative, entière.

    Par curiosité, j'ai voulu découvrir le pays de ma mère, voici une trentaine d'années, à titre personnel. Je suis partie pleine de préjugés, ceux qu'on vous plante dans la tête à longueur de désinformation : Pas de liberté, la dictature, la pauvreté pour tous...

    Au risque de décevoir tous les grincheux, j'ai pu circuler partout, ouvrir toutes les portes. Peut-être avais-je derrière moi un agent du KGB, en tous cas il a été très discret puisque je ne m'en suis pas aperçue. Et j'ai vu un pays où il n'y avait pas de chômage, pas de délinquance, pas de clochards, pas de misère. Tout le monde avait un toit, certes exigu, mais pour le prix d'une voiture, parce que les Russes considéraient que c'était l'équipement le plus nécessaire. Oui, pas l'automobile ! 

    Le métro ne coûtait presque rien, et chaque citoyen pouvait bénéficier de la crèche, de l'école, de l'université, des soins, des équipements de loisirs, gratuitement. Les produits de première nécessité étaient subventionnés. Cerise sur le gâteau, les écrivains étaient rémunérés, à condition de ne pas critiquer le gouvernement. Normal, non ?

    L'Occident a tout fait pour contenir le communisme - et la Russie. Victorieusement. Et la puissance russe s'est désintégrée, avec Eltsine au pouvoir. Les vampires des pays  "démocratiques" se sont emparés, à bas prix, des richesses des Russes.  Ainsi, le centre de Moscou s'est vidé de ses habitants, relégués à la périphérie et surtout à la rue, au profit des oligarchies du monde "libre". Le pays a été pillé. La mafia s'est installée, des grosses fortunes sont nées, souvent fruits de la pire corruption, et la pauvreté a gangréné le pays. Des hordes d'enfants ont pris possession de la rue, partageant le bithume avec les retraités privés de leurs pensions, bientôt rejoints par les fonctionnaires sans fonction. La Russie a dévalué sa monnaie et s'est retrouvée en rupture de paiement. Ses habitants se sont consolés avec la Wodka, et la durée de vie a décliné dangereusement. L'ogre américain jubilait : L'ancien rival communiste était exsangue.

    Et Poutine est arrivé, Poutine, la coqueluche des Russes, leur idole ! On les comprend. Joueur d'échec, sportif, musclé, une volonté de fer et une détermination sans faille, le nouveau maître du Kremlin se moque des honneurs, de l'argent, des prébendes. Il a accepté le pouvoir par amour pour son pays, pour redresser la Russie, pour servir son peuple. Une denrée rare, aujourd'hui, où l'on se saisit du pouvoir à des fins personnelles, pour accroître sa fortune ou son prestige, sinon les deux. En s'aplatissant à qui mieux mieux devant les Américains.

    Et la Russie s'est redressée, et la Russie a reconquis sa place dans le monde. Au premier rang. Désormais, il faut compter avec elle, avec ses compétences scientifiques et techniques, une croissance économique forte, une armée réorganisée et modernisée, une assurance et un dynamisme retrouvés, une parfaite maîtrise spatiale, et bien sûr des ressources minières à rendre jaloux ceux qui sont moins gâtés - comme les Américains, justement. Terriblement dépités.

    Le terrain d'affrontement est moins idéologique, aujourd'hui, bien qu'on reproche à la Russie son autoritarisme centralisateur aux relents totalitaires, son absence de goût pour la démocratie selon les critères occidentaux : Il s'est déplacé. Les Etats-Unis ne tolèrent pas d'autre puissance que la leur. Le monde, pour eux, doit rester unipolaire, dominé, bien peu démocratiquement, par eux, encore eux, toujours eux, et personne d'autre. Les prétentions hégémoniques n'ont pas changé. Les Russes doivent être contenus - c'est ce que l'on appelle la politique de "containment", d'encerclement : Géographiquement, bien sûr, car la Russie, une par la culture et la langue, a la taille d'un Empire; militairement, en installant des bases américaines sur sa périphérie; économiquement, en la privant, notamment, de son monopole du transport du gaz et du pétrole. 

    L'arrogante Amérique a provoqué le chaos georgien. Ce pays du Caucase, en réalité dirigé par Washington, et en partie formé militairement par Israël, a attaqué l'Ossétie, au mépris des lois internationales, en bombardant des civils, et même un hôpital, et en tuant des Casques bleus russes.

    Les médias occidentaux ont fustigé la barbarie russe. La guerre de propagande a pris le relais. Le nouvel ennemi des Européens, c'est désormais la Russie. Comme au temps de la guerre froide. Et tant pis pour le ridicule. Un ridicule qui peut tuer....

    Mais la Russie a triomphé. Par sa rapidité, par son efficacité, par sa retenue, par sa maîtrise parfaite des événements. On sent la main de Poutine. Oui, désormais il faut compter avec la Russie. Elle a retrouvé sa place, la première, dans le concert des grandes nations.  Et c'est une bonne chose, pour l'équilibre du monde. Un monde unipolaire, dominé par l'hégémonique Amérique, est dangereux. Inhumain. Condamné, à terme.

    Alors, doit-on craindre la bouillonnante Russie ? Personnellement, je dis non. Un non franc et massif. Et motivé.

    La Russie peut-être une chance pour le monde, et pas seulement pour son équilibre. Mais aussi pour la paix. A condition qu'on n'entretienne pas l'idée, artificielle et pernicieuse, du choc de civilisations. Du choc Est-Ouest, et plus seulement barbarie (arabe, ou musulmane) - civilisation (occidentale) comme on le prétend.

    Si la guerre contre la terreur hitlérienne a été gagnée, contrairement à ce qu'on laisse croire, ce n'est pas à cause des Américains. C'est essentiellement grâce à la Russie, qui a marqué un coup d'arrêt à l'expansion nazie. Historiquemeent, comme culturellement d'ailleurs, la Russie est liée à l'Europe.

    Cet Etat, contrairement aux Américains, ne menace personne, et surtout pas les Européens; Il défend son dernier pré-carré, ses débouchés, ses voies de communication, son indépendance stratégique, sans cesse amputés par l'agressivité jalouse des Américains et par la menace que constitue l'installation de boucliers anti-missiles à sa lisière, l'empêchant, le cas échéant, de protéger ses propres intérêts.

    Gardons-nous de tomber dans le bellicisme des anciens pays satellites de l'URSS, hélas membres de l'Union européenne. Leur esprit de revanche ne peut être que source de problèmes.

    Gardons-nous des mauvaises intentions des Etats-Unis, pétris de jalousie envers la puissance retrouvée de la Russie, et du désir, infiniment malsain, de dominer la planète.

    Gardons-nous de nos faux amis, et vrais dirigeants européens, viscéralement, fondamentalement, soumis à Washington. Ils nous conduisent à une pente fatale. Celle de l'affrontement, tôt ou tard, avec la Russie. Pour le seul profit des Américains, et de leurs multinationales de mort ou de la reconstruction.

    Nous avons mieux à faire : Pour affermir nos intérêts économiques (la Russie est grand fournisseur de matières premières dont nous avons tant besoin, et elle est appelée à constituer un puissant débouché pour nos produits), pour consolider la vocation de puissance européenne dans le monde, pour assurer la paix sur la planète, pour ces trois grandes raisons, nous devons impérativement coopérer avec la Russie, au lieu de chercher à la contourner, à l'encercler, ou pire encore à l'affronter comme on souhaiterait nous y conduire. Mieux, nous devons l'intégrer à l'Union européenne.

    En accomplissant une telle intégration, nous ferions un immense pas vers la consolidation de notre propre puissance, l'indépendance de l'Union Européenne et sa spécificité, et la paix dans le monde qui passe, inévitablement, par le refus de l'unilatéralisme et par l'équilibre des intérêts et des pouvoirs.

    L'occasion peut nous en être fournie le Ier septembre prochain, lors du sommet européen qui aura lieu à Bruxelles sous l'égide de Nicolas Sarkozy, consacré à l'avenir de l'Europe... et de la Russie.

    Ensemble, pour un avenir commun complémentaire, serein, fort, indépendant, multipolaire, et de paix.

    Il est temps de faire prévaloir l'intérêt des peuples, l'audace de la pensée, et la Sagesse.

    Alors, l'humanité aura fait un grand pas... pour l'accomplissement du meilleur. Pour une fois !





    wikipedia.org

    TAGS :

    Russie, URSS, Union Européennne, Poutine, Etats-Unis, choc est-ouest, choc barbarie-civilisation, Ossétie, Caucase, wodka, Ukraine, pays satellites de l'URSS, hégémonie américaine, Eltsine, médias, désinformation, occident...



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    Dimanche 24 août 2008

     

    Afficher l image en taille réelleLa-Grand-Guerre...th.jpg142 x 100 | 10.6kB

    www.masqueoca.com


    Le discours de Sarkozy aux Invalides :
    Un discours qui reprend
    toutes les vieilles ficelles
    de la propagande de
    guerre.


    Quelles que soient l’opinion que l’on a sur l’engagement des forces françaises en Afghanistan, il n’empêche que le discours prononcé par M. Sarkozy à l’Hôtel des Invalides le jeudi 21 août 2008 fait immanquablement penser aux grandes figures de la propagande de guerre amplement utilisées lors de la "Grande Guerre".

    D’abord, tout au long du discours, le recours premier au registre de l’émotion "chagrin, tristesse, pleurs,..." devant laquelle toute réflexion un peu critique paraît obscène...

    Ensuite, la justification classique des buts de guerre au nom de la défense des grandes valeurs :

    En 1914, l’Allemagne était l’agresseur, elle avait violé le Droit, la France se battait au nom des Droits de l’Homme, de la civilisation..



    Voilà où les industriels du Charbon et de
    l'Acier ont conduit nos mari, frères, fils...
    Plus jamais ça !



    Aujourd’hui :
    "Ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir, pour la liberté des droits de l’Homme, pour des valeurs universelles qui sont au cœur de notre République."
    "En Afghanistan, vous avez travaillé pour la paix."
    "la France n’est pas non plus un pays comme les autres. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité. Elle a en charge, avec les autres pays du monde, je veux dire les grands pays, la responsabilité de la paix dans le monde."
    "vous vous battiez là-bas contre le terrorisme. Terrorisme qui a ravagé des familles sur le sol de la République française et qui, pour une large part, prend naissance là-bas où vous et vos camarades avez combattu courageusement".





    La diabolisation de l’ennemi :

    En 1914-18, le soldat allemand bombardait les civils, utilisait des boucliers humains, tuait des otages, était un barbare...

    Aujourd’hui :
    "Vous étiez engagés en Afghanistan dans un combat contre la barbarie, l’obscurantisme et le terrorisme".
    "Nous n’avons pas le droit de laisser les barbares triompher".
    "Dans ce pays qui était ravagé par la guerre, aux mains d’un régime moyenâgeux qui avait donné et qui donne encore, hélas, asile au terrorisme international, qui opprimait sa population et qui bafouait les droits les plus élémentaires de la personne, et notamment des femmes
    ".





    La glorification du sacrifice :

    En 1914-18, on ne compte pas les images de glorification du sacrifice, la journée du poilu, les marraines de guerre, le soldat inconnu...

    Aujourd’hui :
    "vous avez lutté des heures entières avec une bravoure et une ténacité qui forcent l’admiration".
    "Et pourtant donner sa vie avec honneur, c’est réussir sa vie".
    "Dix qui sont tombés en allant jusqu’au bout de leur engagement".
    "Ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir".

    On pourra se reporter notamment à la description de ce
    jeu de l’Oie pour vérifier les affirmations concernant la permière guerre mondiale.

    Une différence notable cependant :
    Le "Je" présidentiel, utilisé 27 fois (dont 11 "je veux" et 4 "je sais"), loin devant la Nation, la France ou la Patrie... et cette phrase étonnante :
    "Je veux dire devant vos familles, à ce moment précis où je vous parle, jamais à quel point, je n’ai mesuré ce que peut être la solitude d’un chef de l’Etat face aux décisions qu’il doit assumer." Où le chef de l’Etat semble incapable de s’empêcher de mettre en avant sa "souffrance" même devant les dix cercueils des soldats....

    http://www.marcfievet.com/article-22175174.html

    Source vidéo : La Croix Vidéo discours Sarkozy, ou sur marcfievet.com


     

    Termignon, en Haute-Maurienne (Savoie) a un monument aux morts particulier. Il fit scandale. Une femme pleure les enfants du village morts à la guerre alors qu'un village se doit d'être fier d'avoir donné ses enfants à la Patrie.
    (JOKE)


    La guerre pour quelle patrie ?

    Quelle patrie ? Celles des multinationales de l'armement, des transnationales du Charbon et de l'Acier hier, aujourd'hui du pétrole ? 

    Eh bien, nous disons NON ! NON ! Mille fois non ! Non à la guerre, non à toutes les guerres !

    Elles ne solutionnent rien, elle multiplient les problèmes et les souffrances !

    Elles sont toujours à recommencer, car elles naissent en temps de crises (
    http://www.syti.net/SilentWeapons.html, la guerre comme inducteur économique ), et les crises sont inscrites dans la nature des régimes qu'on nous impose !

    Les citoyens, Hubert Védrine l'a encore dit récemment, ne veulent pas du libéralisme ! Les gouvernements n'ont pas à le leur imposer !

    Les guerres sont hideuses !
    Assez de champs de ruines qui ne profitent qu'à l'industrie de la reconstruction, à tous les  criminels qui devraient être en prison au lieu de diriger le monde ! 

    Assez de morts, assez de blessés, assez d'handicapés à vie, assez de souffrances,  assez de destructions, assez de larmes, assez de cris, assez de veuves éplorées, assez d'orphelins déchiquetés physiquement et broyés moralement, assez, assez, assez !

     

    La guerre contre l' Iran  ? Elle est voulue  arbitrairemement par Bush, son Administration de néo-cons, et leur muse israélienne.  Et tous les préparatifs se font à notre insu, pour que nous ne réagissions pas et pour qu' ensuite nous soyions mis en présence du fait accompli.  Eh bien, réagissons !


    La menace se précise...


    Les ruines, les morts, les séparations des familles, les destructions, la pollution nucléaire, les blessés, les handicaps, les mines anti-personnel, les angoisses, tout cela ce n'est pas pour ceux qui décident la guerre ! Eux se prélassent sur leur yacht ou dans leur ranch quatre étoiles !

    FEMMES ! Unissons-nous pour déclarer la guerre à la guerre, unissons-nous pour défendre le droit à la vie de nos enfants, unissons-nous pour préserver la paix coûte que coûte ! 

    J'appelle toutes les femmes de ce pays à réagir, et tous les hommes de bonne  volonté à s'associer à leur combat pour la vie, pour la paix, pour le droit au bonheur des autres !
     


    Soyez inspirées, mes soeurs ! Soyez vivantes ! Soyez belles ! Préservez la vie ! C'est notre vocation à nous, femmes, d' incarner toute la douceur du monde ! Rayonnons ! Et refusons de donner nos hommes aux marchands de canons ! Refusons de transformer notre Mère terre en champ de ruines !


    TAGS : Guerre, Sarkozy, Invalides, Afghanistan, Allemagne, femmes, Hubert Vedrine, Iran, Droits de l'homme, Charbon et Acier, Pétrole, Termignon, Israël, néocons, barbares, Conseil de Sécurité...


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    Mercredi 20 août 2008




    Tableaux d'un monde en perdition.
    L'Actualité ? Un théâtre d'ombres.
    Et des peuples broyés...




    Nous sommes sur une poudrière. Il y a ce que l'on nous dit, les ombres que nous voyons défiler, et, à l'arrière plan, toutes sortes d'acteurs qui tirent les ficelles, en coulisses. Quel poids, aujourd'hui, pèsent les peuples, face au rouleau compresseur impitoyable, mortifère, de la mondialisation financière ? Nous sommes devenus des numéros, des consommateurs, ou bien les marche-pieds des grandes fortunes, la chair à canon des multinationales de l'armement. Le CAC40 est roi aujourd'hui. Et nous, nous sommes sacrifiés à ce Dieu - diable ? - vivant .

    Oui, nous sommes tous confrontés au même mal : La voracité des maîtres du monde. Leur appétit est insatiable, leurs portefeuilles ne sont jamais assez remplis, leur avidité ne connaît pas de limites. Partout, des cris, des larmes, de la fureur, des vies meurtries, déchiquetées, broyées, anéanties. Et l'inertie généralisée répond aux drames humains qui se multiplient aux quatre coins de la planète; N'y a-t-il donc plus aucune voix pour protester, pour défendre les damnés de la terre, pour réclamer le respect de la vie humaine ?

    Les politiciens courageux sont en voie de disparition.

    Les intellectuels ne songent plus qu'à défendre leur communauté d'origine, au mépris de l'universel, de l'indépendance.

    Les médias ont choisi leur camp. Celui de la honte ! Celui de la collaboration avec les industriels de mort.

    Les citoyens sont amusés, distraits, incités à chevaucher des racines et des ailes - et laminés. Dans le travail, ou l'absence de travail, dans l'abêtissement, dans l'indifférence de l'autre. Citoyens pions que l'on place et déplace à volonté, au gré des caprices de ceux qui ont le pouvoir de faire la pluie, le beau temps, et surtout les tempêtes. Financières, militaires...

    Ingrid nous a émerveillés, ainsi en ont décidé les médias. Le temps de nous faire oublier qu'à l'arrière plan, toutes les protections auxquelles tiennent les Français étaient détricotées les unes après les autres, avec la complicité des élus. Et mondialisation oblige. Hubert Védrine, ce grand sage, disait l'autre jour que les peuples ne veulent pas du libéralisme. Et pourtant il est là, imposé par ceux qui ont le pouvoir. Au mépris de ceux qui le leur confient.

    Et pendant ce temps, le narco-trafiquant Uribe a revêtu les habits du Rambo bienfaisant, celui qui délivre les princesses captives. La Colombie est la tête de pont du combat de l'Amérique pour la reconquête de l'Amérique Latine - au seul bénéfice de ses multinationales. Et pour le malheur des peuples en voie de libération.




    Et puis le Tibet est apparu, à point nommé : Au moment où la Chine, qui s'éveille à grande vitesse, allait ravir la vedette à l'Occident, jeux obligent. Les moines armés par la CIA ont crié à la face du monde leur malheur de ne pas être libres - de ne pas être asservis à l'Amérique du rêve, et du rêve seulement, démocratique. Les médias serviles ont juste oublié de dire qu'ils voulaient passer d'une féodalité, la leur, ancrée dans une tradition cruelle, à  une autre, plus insidieuse, occidentale. Une seule chose importait : Se saisir des J.O. pour dénigrer le puissant futur rival chinois. En vain. Car la Chine est en marche vers son destin, et rien ne pourra l'arrêter, et c'est tant mieux.

    La Russie s'éveille aussi. Elle en a assez d'être piétinée. L'ogre américain lui a ravi une partie de son territoire, elle a décidé de ne plus se laisser faire. Génial Poutine ! Certes entaché du sang de la Tchetchenie, mais déterminé, efficace, attaché à son pays, et toujours aux commandes. C'est rare, aujourd'hui, pour un dirigeant ! Poutine ne cherche ni la gloire, ni les honneurs, ni l'argent. Il veut voir son pays debout, fort de ses ressources, de son potentiel retrouvé. Et puisqu'on lui a confisqué tant de terres, il est décidé à défendre celles qui lui restent, légitimement. Surtout si un autocrate au service de Wasghinton, je veux parler du Président de Georgie, décide de tuer ses soldats de la paix en mission. Ainsi que les Ossètes profondément, intimement, russes. Désormais, il faudra compter avec la Russie. Elle a retrouvé sa place, la première, et c'est tant mieux pour l'équilibre du monde soudain, grâce à elle et à l'émergence de la Chine, redevenu multipolaire.

    L'Iran, cette civilisation millénaire, voudrait trouver sa place dans le concert des nations. Y apporter une voix arabe - l'une des dernières qui n'ait pas encore été éteinte par les armes occidentales, la corruption, ou l'indifférence. Et il veut légitimement assurer sa Défense, au cas où il serait attaqué. Autour de lui, les adversaires ne manquent pas. Prêts à le déchiqueter, à le mettre en pièces, et à dévorer ses ressources. Objet de toutes les convoitises, et bientôt broyé, lui aussi, comme tant d'autres avant, éclaté, à l'instar de la Yougoslavie ou, bientôt, de la Bolivie dépecée, oui, malmené, meurtri, laminé - et peut-être même rayé de la carte. Selon le bon vouloir des maîtres du monde anglais, américains, israéliens, et maintenant européens, vassaux de l' Empire. 

    Le Pakistan n'a pas été oublié par les stratèges du monde. Au moment où la carte du monde se redessine, ou est redessinée, il est victime d'un coup d'Etat, perpétré dans l'ombre - et l'indifférence générale. Les médias ont présenté cela comme une victoire de la démocratie. En réalité, c'est une nouvelle défaite des citoyens, un peu plus asservis à la puissance corrompue et criminelle de l'Amérique prédatrice et va-t-en guerre - quel qu'en soit le prix pour les peuples.

    Et dans leur coin, dans l'oubli général, les Palestiniens comptent leurs morts du jour, et perdent leurs dernières oliveraies, leurs derniers villages, leurs dernières espérances. A l'abri du mur de notre silence criminel. Un peuple est à l'agonie, et nous nous taisons. Ne sait-on pas que l''indifférence tue autant que la misère ?

    L'Occident semble triompher.

    Mais il est des victoires qui sonnent le glas de l'humanité. Parce que le théâtre d'ombres ne représente pas la vie, celle des peuples, mais la mort des déserts arides, des régions dépeuplées par la misère, la famine, les affrontements incessants...

    Pour échapper à la crise financière, pour ne pas voir la réalité en face et la résoudre, l'Amérique va projeter l'univers dans un chaos indescriptible.

    Le compte à rebours a commencé. A quelle vitesse ? C'est toute la question..


    TAGS : Chine, Russie, Ossétie, Poutine, Hubert Védrine, Iran, Irak, Georgie, Pakistan, Tibet, Colombie, Bolivie, Uribe, Tchetchenie, Yougoslavie, CIA, CAC40...




     

    L'Afghanistan, et ses canyons meurtiers pour la
    coalition de l'OTAN !


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    Vendredi 15 août 2008

     

    Clochards by graziasolare.
    http://www.flickr.com/photos/39967728@N00/193818940/



    Lu :


    Merci les pauvres


    Rendons grâce aux pauvres
    de tous les pays
    pour tous leurs bienfaits !

     

    Merci les pauvres d’accepter des conditions de vie déplorables qui nous permettent de nager sans partage dans le luxe et le gaspillage.
    Rendons grâce aux pauvres pour le caviar quotidien qu’ils versent dans nos mains implorantes.
    Merci les pauvres pour tous les travaux pénibles que vous exécutez à bas prix pour améliorer le confort de nos familles.
    Merci les pauvres d’être incapables de s’unir pour changer le monde.
    Merci les pauvres de soutenir sans trop de réserves le système qui vous exploite.
    Merci les pauvres de laisser ceux qui savent diriger le monde pour le bien des riches.
    Rendons grâce aux pauvres de voter pour les candidats que nous avons choisis pour eux.
    Merci les pauvres d’assurer à vos frais la compétitivité de nos entreprises.
    Merci les pauvres d’être aussi égoïstes et avides que nous.
    Gloire aux pauvres qui s’en prennent à plus pauvres qu’eux au lieu de refaire le monde.
    Merci les pauvres pour toutes nos richesses.
    Merci les pauvres d’adorer le maigre travail qui nous nourrit grassement.
    Merci les pauvres de vous reproduire sans cesse pour alimenter notre puissance.
    Merci les pauvres de mourir à notre place dans les guerres que nous fomentons pour notre gloire.
    Merci les pauvres d’acheter sans compter les produits bas de gamme que vous fabriquez pour notre plus grand profit.
    Merci les pauvres pour votre pauvreté qui rachète les péchés que nous avons la triste charge de commettre à votre place.
    Merci les pauvres qui nous donnent généreusement la joie d’exercer la charité à bon compte et sans changer en rien l’ordre social qui nous est si favorable.
    Merci les pauvres de nous laisser les beaux quartiers des centres ville pour aller vivre dans des banlieues sordides loin de tout.
    Merci les pauvres de boire si avidement les bonnes paroles que nous déversons dans nos médias pour vous endormir.
    Merci les pauvres qui savez sagement vous contenter du spectacle des richesses que nous étalons pour vous dans vos télévisions.
    Heureux les pauvres qui trouvez votre bonheur dans un minuscule appartement loué à prix d’or dans un de nos immeubles.
    Merci les pauvres de mourir plus jeunes que nous dans des conditions misérables après avoir financé nos retraites dorées dans des résidences de luxe au soleil.
    Merci les pauvres de vous coltiner les maladies professionnelles dues à notre volonté d’augmenter toujours nos profits dans un marché concurrentiel.
    Gloire aux pauvres qui trouvent une consolation spirituelle chez nos amies les Eglises au lieu de se tourner vers le Dieu de la Justice.
    Paix à tous les pauvres de bonne volonté qui ont pour seule légitime ambition de gagner un peu plus d’argent que leurs parents.
    Merci les pauvres de vous sacrifier pour les pseudo-révolutions contre les aristocraties et autres tyrans que nous retournons ensuite toujours à notre profit exclusif.
    Merci les pauvres délinquants et voleurs qui essaient de faire aussi bien que nous malgré les faibles moyens dont vous disposez.
    Merci les pauvres de réclamer les systèmes de surveillance et de répression qui permettent de vous contrôler efficacement.
    Merci les pauvres qui souhaitent par dessus tout devenir riches.
    Merci les pauvres
    Merci
    Du plus profond de notre cœur : merci.
    Et encore merci, mille fois merci.

     

    (mutations-radicales.org)


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    Dimanche 10 août 2008

     




    Campagnes massives de désinformation
    Après la Chine, voici la Russie sur la sellette,
    et la Bolivie. Il ne fait pas bon être
    indépendant de Washington....
    Tentative d'assassinat de Sarkozy en Israël.




    Décidément, les médias se surpassent ! Après l'acharnement contre la Chine, voici le temps des attaques contre la Russie. L'agresseur est la Georgie, mais par un retournement dont les moyens d'information, pardon, de désinformation, ont le secret, c'est la Russie qui est présentée comme l'assaillant, à l'origine d'une "campagne de terreur" ! On passe en boucle les interventions du porte-parole de la Georgie en France, dont chaque mot est une flèche : La Georgie est "agressée", la Russie est un "monstre monolithique", pas moins, qui perpétue des "massacres" ... On croit rêver ! Tout est fait pour accréditer l'idée que la Russie est l'agresseur, et la Georgie la victime. Alors qu'en sous-mains les Etats-Unis et leurs alliés font tout pour destabiliser le Caucase, où passe un oléoduc que l'on voudrait indépendant de la Russie, et complaisant envers la coalition occidentale.

    Il s'agit seulement de la renaissance de la rivalité Est-Ouest. La Russie veut maintenir son influence, et protéger ses ressortissants russes. L'Ouest veut affaiblir la Russie, et accroître ses zones de contrôle à travers des pantins serviles comme le Président de Georgie, à l'image de ceux qu'il a placés en Irak, au Pakistan, en Afghanistan. Zones de contrôle qui sont en même temps stratégiques, au moins pour l'or noir pour lequel les USA mettraient à feu et à sang la planète.

    Il est légitime de penser que la Russie sortira renforcée du conflit, et que les USA essuieront une nouvelle déconfiture à travers son allié georgien, surtout avec un Bush affaibli et en période pré-électorale. L'alternative serait un affrontement des deux puissances, une hypothèse peu probable. Mais la carte de la région sera probablement modifiée.

    En Bolivie, même stratégie des USA, diviser pour permettre à ses multinationales de régner. Le pouvoir populaire est miné de l'intérieur par les tentatives de destabilisation du diable américain, qui ne respecte rien, et surtout pas la démocratie dont pourtant il alimente la planète en paroles. Afin de mieux la dominer, de l'asservir à ses intérêts mercantiles. Pour les USA, la Bolivie doit devenir une nouvelle Yougoslavie. Morcellée, éclatée, pillée, asservie.

    Tous les Etats non-alignés, comme la Chine, la Russie, l'Iran, la Syrie, le Venezuela ou la Bolivie, sont dans le collimateur des USA. Ils sont priés de se soumettre ou de se démettre.

    La planète va mal. Les luttes d'influence, en sous-mains, sont le cancer qui la ronge. Pour le profit des multinationales, et le malheur des peuples.

    Un dernier mot : A l'issue de sa visite en Israël, Sarkozy a bel et bien été victime d'une tentative d'attentat contre lui, fruit d'un extrémiste israélien. Chut ! Les Médias ont tu l'affaire. Circulez, il n'y a rien à voir. En Israël, tout va très bien Mme la Marquise... C'est la chasse gardée de l'Occident. Comme la Colombie en Amérique Latine.

    La désinformation bat son plein...


    TAGS:

    Caucase, Russie, USA, Georgie, Iran, Pakistan, Afghanistan, Irak, Bolivie, Yougoslavie, Israël, Occident, médias, Amérique Latine, Syrie, Venezuela, Chine, Sarkozy, Bush, Est-Ouest..


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    Dimanche 10 août 2008

     

     

    Christine-M.jpg

     

     

     

     

     

    Reçu ce poème d'une blogueuse,
    Christine (photo plus haut)


    http://chris2breizhcorsica.over-blog.com/

     

      ..

     

    Pour  
    Marina Petrella
     

     

    Pour Marina PETRELLA   Jamais je n'aurais pensé à ça C'est arrivé dans mon pays à moi   Dans mon cher hexagone Le pays des droits de l'homme Hypocrisie d'état   Je suis désolée Mais comment le dire Mais comment l'écrire Je suis dégoûtée Jamais ça n'aurait dû arriver Je me sens triste et souillée   Soi-disant recherchée Alors que jamais tu ne t'es cachée Tu avais un beau métier Tu avais fondé une famille On a brisé la confiance de tes filles   Mais où est donc la justice Qui se doit d'être impartiale Qui se doit d'être sensée et réfléchie Qu'est-ce que j'aurais dit, à dix ans, Si on m'avait volé ma maman ? Si elle était en train de mourir A cause d'un pays qui la fait souffrir ? Si j'avais déjà compris l'équation "Extradition de Marina égal mensonge d'état" ?   Maudit soient ceux d'où vient cette décision !   Je suis désolée Mais comment le dire Mais comment l'écrire Je suis dégoûtée Jamais ça n'aurait dû arriver Je me sens triste et souillée   Ils ont commencé par Paolo Persichetti continué par Cesare Battisti maintenant c'est toi... Mais pourquoi ?   A croire que faire le mal Est un métier qui réussit !   Par pure démagogie Pour tenter de nous duper Essayer de nous apaiser Le président de mon pays "Demande ta grâce" à l'Italie Ce n'est pas "ça" qui va calmer Tes soutiens et tes amis   avec toi nous sommes désolés Et nous sommes tous en colère Le mot "France" a un goût amer Nous continuerons à dire Que nous sommes dégoûtés Nous continuerons à écrire que nous sommes tristes et souillés   Et que jamais, jamais Cela n'aurait dû arriver   POUR TOUS ET TOUTES IL EST PAR NOUS EXIGÉ   LA VIE, LA PAIX, LA LIBERTÉ   LA VIE, LA PAIX, LA LIBERTÉ   LA VIE, LA PAIX, LA LIBERTÉ   Écrit le 1er août 2008, à Paris Christine Mirété

     



    _____________________________________________________________________________________________________






    Marina,
    la parole donnée et reprise,
    Marina,
    la vie en sursis
    Marina
    la vie qu'on a achevée
    Marina,
    pas de miséricorde pour elle !

    Bush tue des innocents partout,
    et on lui déroule le tapis rouge,
    rouge du sang de nos vies, pourtant,

    Marina était rouge,
    elle a versé du sang, certes,
    combien, à côté du maître du monde ?
    Marina va payer,
    Bush ne paiera jamais.

    Où est la Justice ?
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    rouge...  ou très noir,
    le verdict n'est pas le même.

    Marina,
    Y-a-t-il encore un peu d'humanité
    sur cette terre ?
    Ou l'Argent va-t-il tout engloutir,
    même la compassion ?

    Marina, nous t'avons pardonné,
    Mais Sarkozy ne fait grâce qu'aux riches, lui,
    et la France a honte.
    Honte d'avoir donné une parole
    et de l'avoir reprise,
    Honte d'avoir perdu son coeur,
    Honte d'avoir perdu son âme.

    Il n'y a pas de pardon pour les pauvres.
    Et c'est bien triste.
    Et c'est ainsi.


    Chantal, qui a eu envie d'improviser ces quelques mots à la suite de Christine.
    Je ne suis pas poète, mais j'aime jeter les mots sur le papier.
    Avec mon coeur,
    avec ma tendresse pour les pauvres,
    les souffrants et les malheureux,
    avec ma compassion et ma miséricorde.
    Je ne suis pas Présidente,
    je joue juste avec les mots.
    Pour Christine,
    et pour Marina,
    tout simplement.
    Mais avec mon coeur, moi.
    Comme Christine.
    Pour Marina.
    Tout simplement !


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    Mercredi 6 août 2008

     

     

     

     

     

    Les J.O., des jeux fraternels, une vaste entreprise commerciale, l' occasion de détourner de nos problèmes intérieurs, ou... enfin la possibilité de calomnier dans le monde entier l'hyper-puissance émergente, la Chine ?

    On assiste à une véritable entreprise de dénigrement de ce pays millénaire. Parce qu'il dérange, parce qu'il est en pleine expansion, parce qu'il menace la domination de l'Occident, par son dynamisme, sa santé insolente, sa réussite financière, le nombre de ses habitants...

    Les médias s'acharnent, d'une manière éhontée. En faveur du Tibet, d'abord, pour mieux porter atteinte aux intérêts de la Chine, dans l'espoir de voir l'ancien Etat féodal se détacher de l'encombrant nouveau rival des Etats-Unis. Avec des journalistes indépendants comme Michel Collon, les véritables ressorts de cette campagne hystérique ont été révélés. Ne soyons pas dupes : Il s'agit tout simplement de pousser le Tibet à se détacher de la Chine, en se servant des moines d'ailleurs armés par la CIA, en sous-mains, afin d'affaiblir la puissance de l'Etat qui  menaçe l'hégémonie américaine sur la planète. Or, n'est-il pas temps de souhaiter l'avènement d'un monde bi-polaire, opposant l'Occident américano-européen à un axe qui pourrait aller de la Chine à l'Inde, en passant par des pays non-alignés à Washington comme la Russie, l' Iran, la Syrie, le Vénézuela...? Question d'équilibre planétaire... L'hégémonie d'un seul pays sur le monde est intolérable !

    Nous devons nous réjouir de l'arrivée sur la scène internationale de deux grandes puissances comme la Chine et la Russie, heureusement alliées. Et faire confiance à la Chine pour remédier aux inégalités sociales, aux atteintes aux Droits de l'Homme - mais à son rythme ! De quel droit devrions-nous dicter nos idéaux, d'ailleurs très pervertis dans les faits, à d'autres pays ? C'est une ingérence intolérable. Les Chinois sont sages, travailleurs, patients, calmes, amicaux, humbles.  Les arrogants Américains devraient plutôt s'inspirer de leurs valeurs ! Pour ma part, je regrette seulement que ce grand pays troque de plus en plus ses traditions de solidarité familiale et ancestrale, contre celles de l'Occident individualiste, matérialiste, inhumain. Le capitalisme doit tenir compte de l'Histoire du pays où il s'installe. Et en l'occurrence, il ne doit jamais être imposé, pas plus que la démocratie d'ailleurs. Ce n'est pas du "prêt-à-porter" !

    Les Médias occidentaux, une fois de plus, montrent leur limites, leur mauvaise foi, disons-le clairement. Les J.O. qui devraient être la fête de la fraternité, fournissent le prétexte à une campagne de propagande éhontée contre la Chine. Tout est retourné contre eux. Encore aujourd'hui, une grande chaîne de télévision annonce le plus sérieusement du monde : "La Chine n'est pas prête à engager un examen de conscience".

    Outre le fait que la démocratie dans nos pays est seulement d'apparence, pour moi ceux qui devraient se livrer à un douloureux examen de conscience, justement, sont les Occidentaux eux-mêmes. Ils ont pillé la Chine pendant un siècle, et se sont livrés aux pires atrocités. Sans s'excuser. Et ils oseraient se permettre de critiquer la Chine, qui n'a jamais commis dans le monde de telles abominations ?  

    L'Occident n'a pas de leçons de démocratie à donner, et la Chine n'a de leçons à recevoir de personne !

    La journaliste que je suis s'élève contre la campagne de désinformation et de dénigrement en cours.


    Voici un superbe texte pour vous montrer tout ce que les Chinois ont enduré par la faute des Occidentaux !

     

     http://dany.enchine.over-blog.com/

     

    Blog de Dany et ses passions

     


    Excuses d'un français
    au peuple Chinois.

     


    Mes Amis Chinois

     

    J'ai honte.

     


    Depuis des semaines, dans mon pays, en France, votre peuple, votre pays, vos institutions, votre gouvernement, votre Histoire sont traînés dans la boue, dans une hystérie collective entretenue par nos médias. Médias qui se prétendent "libres"... Les manifestations antichinoises qui ont eu lieu à Paris, lors du passage de la flamme olympique, sont indignes de mon pays, des valeurs qu'il prétend défendre, et des lois élémentaires de l'hospitalité.

     


    Dans l'arrogance et l'ignorance, l'imbécillité en résumé, des journalistes, présentateurs de radio et de télévision, politiciens, et autres ballots en quête de publicité gratuite, se disputent l'opportunité de se mettre en valeur, en vous donnant des leçons de morale, de liberté et de "droits de l'homme".

     


    Mais, vous le savez. En Occident, et chez ses vassaux, des manifestations, soigneusement organisées depuis longtemps, ont la volonté de perturber vos Jeux Olympiques, fanatisant les populations et les opinions publiques contre vous. Nos castes au pouvoir ne supportent pas votre succès. Vous sortez d'une longue histoire, douloureuse, héroïque, magnifique. Elles ne supportent pas votre indépendance.

     


    Vous parlez d'égal à égal, avec ceux qui se sont comportés en maîtres du monde, pendant des siècles. Aveugles, ils ne se rendent même pas compte, qu'ils ne le sont plus. Dans votre réussite, ils y voient le basculement prochain du rapport de forces. Ils le redoutent, car cela remet en cause leur règne sans partage dans la domination, et le sentiment de supériorité, à l'égard du reste de la planète.

     


    Ils ne souhaitent, en conséquence, qu'une chose : entraver votre développement, en vous isolant, vous divisant. Comme ils le font dans d'autres pays, ou sur d'autres continents. Comme ils l'ont fait dans votre pays. Mais tout cela, vous le savez...

     


    Au nom de beaucoup de français, à qui nos médias soi-disant "libres" ne donnent pas la parole, je voudrais vous présenter nos excuses, et mes excuses personnelles.

     


    Oui, "Excuses". Mais, auparavant, je voudrais vous demander "Pardon"...

     

     

     

     

     

    Pardon, au nom du Passé, pour avoir envahi votre pays, nous être livrés à des atrocités et participé à son pillage, pendant un siècle

     


    Vous, vous n'avez jamais envahi l'Europe. Ni aucun autre continent, d'ailleurs. Votre Grande Muraille, est là pour en témoigner. Vous avez toujours voulu vous défendre des agressions extérieures, et vous concentrer sur votre unité. Ce qui ne fut pas une entreprise facile, dans votre immense pays, au cours des siècles de votre histoire. Une des plus longues de l'humanité.

     


    Nous, nous avons envahi votre pays. Nous avons contribué à son pillage, pendant un siècle. Il est si grand, que nous nous sommes réunis à plusieurs pour le faire.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quand vos autorités ont interdit l'usage et l'importation de l'opium en 1839, nous n'avons pas apprécié. Ce trafic était géré par nos amis britanniques, à partir de leurs possessions en Inde, de la province du Bengale plus précisément. Faire rentrer la drogue à partir du port de Canton (Guangzhou), était une véritable mine d'or pour beaucoup en Occident. Civils, militaires, politiciens...

     


    Les promoteurs de ce trafic, à l'origine d'immenses fortunes personnelles, ainsi que de celle des politiciens européens qu'ils soudoyaient, méritaient d'être pendus. Ils ont été anoblis par la Couronne britannique... Une bonne partie de la Chambre des Lords actuelle est constituée, ainsi, des héritiers de ces trafiquants, de ces dealers. Nous, dans notre République, il n'y a plus de titres de noblesse, on donne des promotions, des décorations ou, mieux, des rentes de situation.

     


    Les puissances occidentales ont considéré votre refus d'importer la drogue, produite et transportée par les occidentaux, comme une atteinte grave au "Libéralisme Economique". On n'a pas le droit d'interdire, dans le commerce international. C'est un blasphème. Du moins, quand l'Occident le décide...

     


    Alors, on vous a fait la guerre, sachant que vous n'aviez pas les moyens de la soutenir. On vous savait en difficulté, à l'époque. C'était l'occasion idéale. Ce fut officiellement la "Première Guerre de l'Opium", de 1839 à 1842. L'essentiel, de l'effort militaire était assuré, initialement, par les britanniques. Etaient réunis dans cette coalition (l'OTAN n'existait pas encore), la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, les Etats-Unis et le Japon.

     


    Les britanniques, par le traité de Nankin de 1842, vous ont donc obligé à importer la drogue, vous arrachant Hong-Kong par la même occasion. Tout le monde s'y est mis. Les Etats-Unis vous ont imposé le traité de Wanghia (ou Wangxia), en 1844. Nous, français, en avons profité pour vous imposer le traité de Whampoa (ou Huangpu), la même année.

     


    Elle fut complétée par une "Deuxième Guerre de l'Opium", de 1856 à 1860. Pour confirmer la légalisation du commerce de l'opium sur le territoire chinois, arracher d'autres ports, concessions et sommes d'argent, par des traités spécifiques Tianjin et Aigun (1858) et, surtout, Convention de Pékin, du 8 octobre 1860. Finalité : déchiqueter votre pays, le rendre exsangue.

     


    Nous vous avons même livré une guerre particulière, dite franco-chinoise, de 1883 à 1885. Pour vous arracher la province de l'Annam et du Tonkin, et les incorporer à notre colonie de l'Indochine (1). Pour cela, nous sommes allés jusqu'à débarquer à Taiwan ! Nous nous sommes calmés, les autres puissances commençaient à ne pas apprécier notre expansion. Le "gâteau chinois" devait être partagé en parts égales...

     


    Les japonais ont pris le relais, de 1894 à 1895. Cela n'en finissait plus, vous sortiez d'une guerre pour rentrer dans une autre. D'un traité à l'autre. De concession en concession. De "réparation" en "réparation". De dédommagement en dédommagement. L'épuisement... Tous ces traités vous dépossédaient de votre commerce extérieur et intérieur, arrachant des concessions territoriales, dépeçant progressivement votre pays, épuisant votre Trésor Public.

     


    Sans armes, sans ressources financières, uniquement entouré de nations hostiles. Pratiquement désarmé, votre pays a résisté. Les révoltes n'ont jamais cessé. Votre résistance a été courageuse, héroïque. Schéma classique : vos résistants ont été considérés, par les puissances occupantes, comme des terroristes, des sauvages, des barbares, des fanatiques. Dans la propagande et dans les répressions horribles qui s'ensuivaient. Et, même dans nos livres d'histoire actuels, lorsqu'ils en parlent ...

     


    Une des révoltes les plus connues est celle dite des "Boxers". Caricaturée, par la propagande en Occident. Même soixante ans plus tard, dans un film sous le titre : "Les 55 jours de Pékin" (2). Elle a duré de novembre 1899 à septembre 1901. Suivie d'une répression par les puissances occidentales, auxquelles s'étaient ajoutées l'Italie et l'Autriche-Hongrie, dont les atrocités résonnent encore dans vos mémoires : pillages, massacres, tortures, viols, de masse.

     


    Suivie d'un traité aux conditions encore plus dures, le "Boxer Protocol", signé le 7 septembre 1901, avec d'énormes compensations financières pompant la majorité des droits de douane et des taxes au profit des nations occidentales. Appauvrissant davantage le Trésor du pays. La Chine a dû s'acquitter de ce véritable racket jusqu'en 1939.

     


    En fait, jusqu'à ce que les japonais chassent les européens de Chine, pour prendre leur place. Avant qu'ils ne soient, à leur tour, chassés de votre pays, en 1945. Mais, les occidentaux n'ont pas lâché prise et ont tout fait pour maintenir la guerre civile sur votre territoire, en créant, finançant le maximum de dissensions. Il a fallu attendre 1949, pour que vous soyez enfin libérés et réalisiez votre unité. Retrouvant votre identité. Malgré un embargo international, et les menaces permanentes de l'Occident.

     


    Oui. Vous, Chinois, n'êtes jamais venus sur notre continent, dans notre pays, bardés d'armes supérieures aux nôtres, pour nous imposer la consommation d'opium ou d'héroïne. Saisir notre commerce extérieur et intérieur. Prendre nos ports et nos provinces. Infliger des dommages et réparations colossales, à payer sur plusieurs générations. Semant désolations, pillages, divisions, guerres civiles.

     


    Nous, si. Durant un siècle...

     


    Alors, Pardon, encore.

     

     

     

     

     

    Mille excuses pour les imbéciles qui prétendent que le Tibet n'est pas la Chine

     


    Certains prétendent que le Tibet ne fait pas partie intégrante de la Chine. Ne leur en voulez pas. Ils sont ignares. Leurs livres d'histoire sont vides, et les programmes d'information à la radio ou à la télévision sont composés, majoritairement, de gens payés pour assurer la propagande antichinoise.

     


    Je sais : un ignare qui n'effectue aucun effort pour sortir de son ignorance, et exercer son esprit critique, devient un fanatique. Il faut se rendre à l'évidence : nous ne sommes plus un Pays des Lumières, mais un pays de fanatiques. Du moins, dans l'oligarchie qui le dirige.

     


    Le Tibet est une des provinces de votre pays depuis des siècles. Officiellement, au moins, depuis le 13° siècle (3). Alors, ils formulent des arguties : ce serait "trop récent", pas "probant". Oubliant, ou dissimulant, que nous, pays occidentaux, la France en particulier, avons annexé de nouveaux territoires, tout récemment. Que voulez-vous, imbu de sa force, l'Occident s'estime tout permis...

     


    Je ne vais pas vous parler de nos voisins européens qui prétendent la même chose. Exemples ?... Le Danemark, assure que le Groenland est danois après avoir tué la culture des peuples eskimos et leur identité. Ou encore, la Grande-Bretagne qui estime que les îles Malouines dans l'Atlantique sud, qui appartiennent en fait à l'Argentine, sont aussi britanniques que la Tour de Londres. D'autres encore... Les exemples seraient trop nombreux de toutes ces possessions, considérées comme naturellement intégrées dans une nation occidentale, alors qu'elles ont été envahies militairement. En un mot, volées à leurs peuples véritables.

     


    Que dire, aussi, de ces pays formés aux 19° et 20° siècle, les Etats-Unis d'Amérique, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, à partir de l'extermination de leurs populations d'origine : Amérindiens ou Peaux Rouges, Aborigènes, Maoris, Polynésiens ?...

     


    Non, je veux vous dire un mot sur mon pays, la France. En donnant quelques exemples récents de notre histoire.

     


    La Corse, qui était un pays indépendant, a été envahie militairement et rattachée à la France en 1769, à la fin du 18° siècle (4). Le premier geste de la France a été de supprimer l'Université corse, dans la ville de Corte. C'est toujours le premier acte d'un "génocide culturel" : supprimer la langue d'un peuple. Depuis, la résistance, à ce rattachement, ne semble pas faiblir...

     


    Nous avons acquis d'autres département français, encore plus tard : la Savoie et le Comté de Nice. Annexés à la France par le Traité de Turin, à la fin du 19° siècle, en 1860 (5). Qui forment actuellement trois départements : Savoie, Haute-Savoie et Alpes Maritimes. Il semble qu'en Savoie, ou à
    Nice, de nos jours, certains n'apprécient toujours pas cette annexion...

     


    Pourtant, la France ne mettrait jamais en doute la francité de ces départements, liés à ses frontières immédiates. Mais, c'est d'autres territoires dont je voudrais vous parler, qui sont à des milliers de kilomètres de mon pays. Les plus importants, dans l'hémisphère sud. Et, qu'on prétend français.

     


    Tahiti, capitale de la Polynésie "française", dans l'Océan Pacifique, que nous occupons depuis que nous nous en sommes emparés en 1842, et officiellement considéré comme une colonie en 1880. C'est dans l'hémisphère sud, à 17.100 km de la France. Douze heures de décalage horaire. Plus d'une centaine d'îles, sur une superficie comparable à celle de l'Europe : 2.500.000 km2.  Cela n'a rien à voir avec la France, ni par son histoire millénaire, ni par sa culture, mais nos milieux coloniaux prétendent que si. Nous opprimons son peuple qui souhaite vivre libre. Les Polynésiens ont, d'ailleurs, un mouvement qui réclame l'indépendance. Mais nous nous arrangeons pour étouffer cette aspiration et sa formulation politique.

     


    La Nouvelle-Calédonie, avec pour capitale Nouméa, dont la France s'est emparée, comme colonie, officiellement en 1853. A 18.000 km de la France. Neuf heures de décalage horaire, en été. C'est un archipel avec une grande île et d'autres plus petites. Le peuple d'origine est Mélanésien, les Kanaks. Ils appellent leur pays Kanaky, et non pas Nouvelle-Calédonie. Ils ont toujours résisté, héroïquement. Ils veulent un pays libre, indépendant.

     


    Mais leur pays contient du nickel. Beaucoup de nickel. C'est un des trois premiers producteurs mondiaux.  La France ne veut pas entendre parler de leur indépendance. La colonisation a été très dure : génocide culturel, massacres, humiliations. En 1931, lors de l'exposition coloniale, la France a amené de force des Kanaks pour les exposer, comme des animaux, dans un enclos avec des cases (au lieu de cages)...

     


    Il y a aussi d'autres îles, avec de forts mouvements d'indépendance. Comme l'île de la Réunion, dans l'océan Indien, à l'est de l'Afrique, à 9.000 km de la France. Dans la mer des Caraïbes, du côté de Cuba,  la Martinique à 6.800 km, la Guadeloupe à 6.700 km. Sur le continent sud-américain, frontalier du Brésil, la Guyane, à 7.000 km. D'autres encore, Mayotte, à 8.000 km, dans l'archipel des Comores, au nord-ouest de Madagascar. D'autres encore... Je m'arrête...

     


    Les imbéciles qui disent que le Tibet n'est pas la Chine, vous jureront la main sur le coeur que toutes ces lointaines possessions, issues d'autres civilisations, sur d'autres continents, dans d'autres hémisphères, envahies militairement et arbitrairement annexées : c'est la France !...

     


    Preuve que la bêtise ne connaît ni frontières, ni hémisphères, ni kilométrages. Quant à connaître l'Histoire, ce serait trop lui demander ...

     

     

     

     

     

    Mille excuses pour les cyniques qui prétendent vous donner des leçons de "Droits de l'Homme"

     


    Je n'insisterai pas sur ce point. Tellement il est ridicule. Les cyniques ont pour particularité de n'avoir ni valeurs, ni conscience. Comment prendre au sérieux leurs déclarations de "belles âmes" sur les droits de l'homme, la dignité humaine et tutti quanti ?...

     


    Eux, qui ne disent rien pour les détenus dans les prisons françaises. Des hommes que l'ont fait vivre dans des cloaques, dans des locaux parmi les plus insalubres du monde. Où folie et suicide sont, souvent, les seules portes de sortie...

     


    Eux, qui ne disent rien sur l'indignité avec laquelle sont traités
    les immigrés, qu'on expulse parce qu'ils sont "sans papiers". Immigrés, issus de pays que nous avons colonisés et pillés pendant des siècles. Nous n'avons même pas la reconnaissance du ventre...

     


    Eux, qui ne disent rien devant le soutien indéfectible de notre pays aux pires dictatures africaines, se succédant de décennie en décennie, dans des élections truquées, le pillage et l'oppression de leurs peuples...

     


    Eux, qui ne disent rien quand le gouvernement des USA légalise la torture, dite du waterboarding. Supplice popularisé par l'Inquisition et plus tard par la Gestapo, pendant l'occupation allemande lors de la deuxième guerre mondiale, sous le nom de "supplice de la baignoire"...

     


    Eux, qui ne disent rien sur Abu Ghaïb et Guantanamo, les plus grands centres de tortures du monde. Rien sur les milliers d'Irakiens internés, sans procès, sans que leurs familles sachent s'ils sont vivants ou morts...

     


    Eux, qui ne disent rien devant la destruction de l'
    Irak, fondée sur des mensonges, avec un million de morts et des souffrances innommables...

     


    Eux qui ne disent rien contre l'envoi de troupes en Afghanistan, fondé, comme pour l'invasion de l'Irak, sur des mensonges. Avec des morts civils, dont de nombreux enfants, tous les mois...

     


    Eux, qui ne disent rien sur les
    crimes contre l'humanité commis au quotidien en Palestine, dans la bande de Gaza, avec des massacres de civils et d'enfants. Rien sur les 11.000 prisonniers Palestiniens, sans procès, dont un tiers sont des enfants et des adolescents...

     


    Eux, qui s'étouffent sur notre passé colonial, imbibé d'horreurs sans nom.

     


    Le cynisme de l'Occident, de ses castes au pouvoir, est permanent. C'est le socle de sa philosophie politique...

     


    Respecter les droits de l'homme ?... Si vous, Chinois, avez des progrès à accomplir, nous, occidentaux et français, en avons tout autant. C'est la main dans la main, dans l'humilité et l'estime réciproque, que nous devons y travailler.

     


    Et, non pas en vous crachant dessus, pour nous donner bonne conscience. Comme on a craché sur les sportifs tenant la flamme olympique, dans les rues de Paris...

     

     

     

     

     

    Mille excuses pour nos médias dont l'arrogance n'a d'égale que la malhonnêteté

     


    Médias "libres" ?... N'y prêtez pas attention. J'ai vu un présentateur de TV apostropher une de vos compatriotes, travaillant dans une de vos agences de presse à Paris : "Comprenez-vous la colère des français ?...". Le culot : parler au nom de tous les français !

     


    Nous avons l'habitude de leurs campagnes de dénigrement, de diffamation : quand ce n'est pas contre les Arabes, c'est contre Poutine et les Russes, quand ce n'est pas contre Chavez et Cuba, c'est contre l'Islam et les Musulmans ... Tout est bon pour exciter la colère et le mépris contre des "boucs émissaires". C'est la seule politique de développement et de croissance, ici. Entretenir la peur et le mépris, à l'égard de "l'Autre"...

     


    A quelques rares exceptions près, ils ne sont pas "libres". Ils appartiennent à des groupes financiers et industriels, et ne produisent, dès qu'il s'agit de politique étrangère, que de la propagande. Alors, ces médias ne font que véhiculer, vous l'avez compris, une campagne de propagande antichinoise.

     


    Propagande dictée par des lobbies, en coulisse. Assenée dans l'arrogance. Arrogance, qui n'est que l'insolence du "vendu". Ils n'informent pas, ils désinforment. C'est tout ce qu'ils savent faire. Nous sommes de nombreux français à le dire, le déplorer. Ici, c'est ce que nous appelons le régime de "la pensée unique"...

     


    S'ils étaient honnêtes, avant n'importe quel débat, tout ce que j'ai cité sur le plan historique, il l'aurait rappelé dans leurs émissions, leurs "documentaires", ou leurs articles. Ils auraient alors traité le sujet avec sérieux, sachant qu'avant de regarder la paille dans l'œil du voisin, il convient de regarder la poutre dans le sien.

     


    Et, puis s'ils étaient honnêtes, ils auraient traité votre pays, votre peuple et votre gouvernement avec respect. Mais, savent-ils que le respect de l'Autre est le fondement du dialogue ?

     


    En fait, "le dialogue" : ils n'en ont rien à faire. Ne sont-ils pas payés, avant tout, pour désinformer et endoctriner ?...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tous mes vœux de succès pour les jeux Olympiques de Pékin

     


    Notre Président de la République veut discuter avec vos dirigeants de la "situation" au Tibet, et du "comportement" de votre gouvernement. Ce seront, probablement, des échanges fructueux.

     


    Il vous parlera, certainement, de la séparation du religieux et du politique en France : la laïcité. La France est un pays rigoureux sur le plan de la laïcité. Il présentera le modèle français, dont nous sommes fiers. Ce modèle pourrait vous aider, pour ramener à la raison certains membres du clergé bouddhiste.

     


    Nous avons une loi, qui date de 1905, qui nous a permis de signifier à nos clergés et instances religieuses, qu'un religieux n'avait pas à interférer dans la conduite politique de notre nation, encore moins à dicter de ligne politique. Le clergé féodal bouddhiste devrait signer un accord de ce genre, se consacrant au salut des âmes et aux prières, au lieu de se préoccuper de son patrimoine et de son rôle politique. Et, agir pour le compte de puissances étrangères...

     


    Cette laïcité a été récemment renforcée par une loi complémentaire sur "l'interdiction des signes religieux à l'école". Si vous vous en inspirez, les jeunes moines voulant étudier, aussi, dans les écoles publiques du pays, devront abandonner leurs toges et venir en jeans avec un blouson. 

     


    Nous sommes, aussi, très stricts quant à la coiffe sur la tête : pas de turban, de kippa ou de voile. Chez vous, le signe ostentatoire religieux est "le crâne rasé". Pour éviter cela, il conviendra d'exiger le port d'un chapeau ou d'une casquette dans les locaux des écoles, y compris en classe...
    Mais, notre Président vous en expliquera les détails : il en est un des concepteurs, avec ses partenaires politiques.

     


    En contrepartie, nous espérons, que votre gouvernement profitera de cet échange de vue pour poser, en priorité, les problèmes de tous ces territoires qui sont à des milliers de kilomètres de la France et qui souhaitent leur indépendance. Territoires, pays et nations, qui sont, actuellement,
    d'authentiques colonies, malgré les appellations, souhaitant le respect de leur culture et de l'identité de leurs peuples authentiques. Maoris, Polynésiens, Mélanésiens, Kanaks, en particulier...

     


    Oui, il conviendrait de mettre un terme au génocide culturel et à
    l'exploitation économique de ces peuples.

     

     

     


    Merci.

     


    C'est avec joie que je vous retrouverai à Pékin, pour les Jeux Olympiques.

     


    Avec tous mes vœux de succès et...

     


    ... mes Amitiés.

     

     

     

    (1)  Par le Traité de Hué, du 9 juin 1885.
    (2)  " 55 Days at Peking ". Film, de Nicolas Ray, sorti en 1963, avec Charlton Heston, Ava Gardner et David Niven, notamment.
    (3)  Sous la dynastie Yuan, par Khubilai Khan, le petit-fils de Gengis Khan, en 1279.
    (4)  La Corse a été indépendante en 1755, sous le gouvernement de Pascal Paoli, avec son drapeau, sa monnaie (1762), et son Université à Corte (1765). Son annexion a suivi la défaite de l'armée corse devant les troupes françaises à Ponte Nuovo, en 1769, et l'exil de Pascal Paoli.
    (5)  Sous Napoléon III. En fait, cette annexion avait fait l'objet d'un accord secret, le 26 janvier 1859, entre le gouvernement français et les représentants du gouvernement italien. Ceux-ci souhaitant obtenir le soutien militaire de la France contre l'Empire Austro-Hongrois, qui occupait une partie de l'Italie.

     

     

     

     

     

     

     

    Illustrations :

     

    >  Caricature française de 1890, représentant les grandes puissances de l'époque se partageant le "gâteau chinois". On y reconnaît : la reine Victoria (UK), l'empereur Guillaume II (Allemagne), l'empereur Nicolas II (Russie), le Japon représenté par un samouraï. La France est pudiquement représentée, sans couteau entre les mains, par Marianne, derrière l'empereur de Russie... Le caricaturiste devait avoir peur de la censure !...  Manque une représentation des USA, qui participaient, eux aussi, à la curée.

     

    >  Le splendide stade olympique, en "nid d'oiseau".

     

     

     

      http://stanechy.over-blog.com/article-18658527.html

     

    Mercredi 25 juin 2008

     

     

     
    Un des meilleurs analystes de l'impérialisme US révèle les dessous du "mythe du Tibet", du Dalaï Lama et de certains aspects du bouddhisme... Comment vivait-on lorsque les moines dirigeaient le Tibet ? Quelle a vraiment été la politique de la Chine dans cette région ? Et celle de la CIA ?



    http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2005-08-24%2011:39:05&log=invites


    voir aussi :
    Maxime Vivas, «La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux faucons du Pentagone», Bruxelles : Aden, 2007.

     

    Le servage féodal au Tibet

    (pardon pour ces douloureuses images)


    http://spe.over-blog.com/


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    Mercredi 6 août 2008


    J'ai trouvé ce portrait de femme.
    Trop beau pour le laisser dans l'oubli !



    Arundhati Roy.


    L’Année de l’Inde, au Salon du Livre, réveille en moi l’admiration que j’éprouve pour une personnalité indienne fascinante : Arundhati Roy.


    Pourtant, elle n’a plus écrit de roman depuis 1997. Dix ans… Mais, quel roman ! Un succès mondial (1),
    ponctué d’une pluie de prix internationaux, dont le prestigieux Booker Prize.

    A la suite de ce succès, elle aurait pu débiter en rondelles son petit filon romanesque, comme les « business women » de l’industrie romancière, bien de chez nous ou d’ailleurs.  A la Amélie Nothomb ou Virginie Despentes. Avec un bon marketing, relayé par la « presse féminine », les gogos de la critique médiatique, elle aurait été publiée, chaque année, quoi qu’elle écrive. Par réflexe moutonnier, chacun aurait suivi. Prospérer gentiment…

    Belle, elle avait de quoi séduire les magazines féminins internationaux et leurs principaux sponsors : les fabricants de cosmétiques et autres bâtons de rouge à lèvres. Elle aurait pu minauder, dans un clip, en demandant : " Tu l’aimes ma bouuuuche ?… ". Avec une féminité autrement plus rayonnante et crédible que les baudruches peinturlurées des films publicitaires…

    Non. Trop talentueuse. Trop belle. Trop femme. Trop courageuse.

    Vous ne la trouverez jamais dans cette presse ou sur ces plateaux de télévision. Elle est devenue la bête noire de leurs propriétaires : les marchands de canons et de béton ! Elle s’est consacrée à la lutte pour la défense des paysans indiens et pour la paix dans le monde. Impardonnable ! Au lieu de se contenter de tartiner sur le misérabilisme et le sort tragique de la femme indienne... Elle veut s’attaquer aux « racines de la misère » …

    Ecrivant, militant, elle n’a cessé de dénoncer les injustices provoquées par la politique des grands travaux (2), en particulier, des barrages en Inde : spoliation des populations de centaines de villages, expulsées de leurs terres sans indemnisations, terrorisme de l’Etat et de ses entrepreneurs mafieux. Témoignages accablants des « procédures démocratiques » pour instaurer une implacable dictature des forts sur les faibles. Elle en a fait un documentaire (3), car elle a fait du cinéma, jouant et écrivant des scénarios pour le cinéma (4), ou pour des séries TV (5)
    .

    Dans ses conférences, ses écrits, elle est une des plus ardentes pasionarias contre la guerre en Irak et le génocide de la Palestine (6). Pour le droit des peuples à l'autodétermination, le droit à disposer et décider de leurs destins. Contre le nucléaire et pour la paix dans le monde (7)
    .

    Une partie de la presse indienne, soudoyée par la business mafia associée à des politiciens corrompus, l’a traînée dans la boue. On est allé jusqu’à l’interner une journée en prison, pour injure à magistrat. Bien sûr, les extrémistes américains l’ont accusé d’anti-américanisme. Comme on sait le faire en France (8),
    lorsqu’on critique la politique étrangère américaine. Rien n’a pu la briser.

    Une citation, extraite d’un de ses ouvrages de combat (2)
    , montre à quel point cette génération, très représentative, d’Asie, d’Amérique du sud ou d’Afrique, est lucide et ne se laisse pas impressionner par la propagande de l’Occident :

    « … Quant à la dénonciation de l’hypocrisie occidentale, n’a-t-on pas déjà fait le nécessaire dans ce domaine ? Qui sur terre nourrit quelque illusion à ce sujet ?  Voilà des gens dont l’histoire est teintée du sang des autres. Colonialisme, apartheid, esclavage, purification ethnique, guerre bactériologique, armes chimiques. C’est à eux que l’on doit tout cela. Ils ont pillé des pays, effacé des civilisations, exterminé des populations entières.
         
    Ils se tiennent sur la scène du monde nus comme des vers mais pas le moins du monde embarrassés, parce qu’ils savent qu’ils ont plus d’argent, plus de nourriture et des bombes plus grosses que n’importe qui d’autre. Ils savent qu’ils peuvent nous balayer de la surface de la terre en moins de vingt quatre heures. Davantage que de l’hypocrisie, je dirais que c’est du cynisme pur et simple
    . »

    Si ce n’est déjà fait, lisez ses livres : une passionnante introduction dans la vie de ce pays gigantesque, au cœur de l’évolution géopolitique en cours...

     

    (1)    Le Dieu des petits riens.
    (2)    Le coût de la vie
    .
    (3)    DAM/AGE : A Film with Arundhati Roy (2002).
    A noter le jeu de mots entre "DAM/AGE"  (L’ère des barrages)  et  "DAMAGE"  (dégâts, préjudices).
    (4)    In Which Annie Gives it Those Ones
    (1989) Electric Moon (1992).
    (5)    The Banyan Tree
    .
    (6)   
    L’écrivain - militant.
    (7)   
    Elle a obtenu le Sydney Peace Prize, en mai 2004, pour sa lutte contre les injustices sociales et la non violence.
    (8)    Hoover Institution, National Review, Todd Gitlin, Stanley Kurtz…


    http://stanechy.over-blog.com/article-6183137.html

    Tags : Femme, femme engagée, écrivain, Inde, Arundhati Roy, Occident, Palestine, Irak, médias, Asie, Amérique du Sud, Afrique, terrorisme d'Etat, France, anti-américanisme..


    Pourquoi ne pas la proposer
    comme Prix Nobel de la Paix ?


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