• Le Nouvel Ordre Mondial est-il l'horizon ultime ? Quel modèle lui opposer ?

     
     
    Lundi 10 juin 2013

     

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    Le Nouvel Ordre Mondial est-il incontournable ?

    Du Nouvel Ordre Mondial au modèle suisse

    Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

     

     

    Bonjour

     

     

    Voici pour commencer un échange de tweets entre un "follower", Lucas Trady, et moi. Cet échange conduit directement au thème du jour.

     

    1. - " boit l'austérité jusqu'à la lie". Et nous allons TOUS BOIRE l'austérité jusqu'à la lie jusqu'à en mourir

    2.  Le but c'est de mettre la majorité de la population à genoux . C'est planifié .

    3.   "Le but c'est de mettre la majorité de la population à genoux. C'est planifié". Alors soyons à genoux.. debout !

    4.  Je crois que c'est mal parti pour nous , même debout !

    5.  A chaque jour suffit sa peine- et sa joie. Demain est un autre jour. Soyons créatifs,solidaires.. et  ayons le"Bouclier de la foi"

    6.  C'est la sagesse ! Bonne nuit Chantal :-))

     

    Et ce 10 juin, j'ai cité une célèbre résistante espagnole :

    "Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux" ( Résistante Espagnole )

     

     

    Le Nouvel Ordre Mondial totalitaire, liberticide, eugénique, raciste (classe supérieure et inférieure, sur le modèle de la société du Talmud, avec suppression de la classe moyenne), génocidaire - veut notre peau, avec :

     

    Un monde unique ; Une pauvre misérable langue unique, le globish ;  Une idéologie unique, ultra-libérale ; Un Système unique, la jungle ; Une religion unique, d'essence satanique ; Une (sous)culture unique, "MacDo" ;  Un genre unique (façon Caroline Fourest), un monde uni-sexe, avec une procréation seulement médicale ou pire encore, technique ; Une seule nourriture, pestilentielle, la "mal-bouffe", aux couleurs des OGM ; une armée unique, non plus de conscrits ni même de métier, mais de mercenaires apatrides sans foi ni loi ; Une Pensée Unique, distillée dans les meRdias desservis par des prostitués matérialistes, des adorateurs du Veau d'Or ; Une métropole unique supplantant toutes les commues et tous les départements, etc.  Le tout assorti de guerres permanentes, totales, et même nucléaires, contre les pays ou les dirigeants non-alignés.

     

    Nation, passé, Histoire, identité, culture, traditions, famille, diversité, religions multiples, modèle social, services publics, emploi, etc, tout doit disparaître et être à la discrétion d'une minorité (retranchée dans sa tour d'ivoire, et ayant fait main basse sur la plupart des terres, des ressources, du secteur de la Recherche désormais utilisé à des fins essentiellement mortifères..), qui s'est octroyée le droit de vie, et surtout de mort, sur chacun d'entre nous. C'est tout simplement monstrueux, et intolérable.

     

    Alors, devons-nous subir, nous résigner à l'horreur programmée ? Bien sûr que non ! Et pour quel modèle, puisque la Pensée Unique malfaisante s'est ingéniée à tuer tous les idéaux de justice, de solidarité ? Et voici que surgit un article sur la Suisse, chantant son indépendance nationale, sa démocratie locale, son fédéralisme, sa neutralité active, son armée de milice, ses libertés fondamentales, sa tolérance et son bien-vivre ensemble, son esprit de résistance, son contrat social entre gouvernants et gouvernés, son exigence de qualité, etc. Ne nous étonnons donc pas si les mondialistes s'évertuent à décrier un modèle aussi dérangeant !

     

    Et si la Suisse devenait pour nous une boussole dans l'océan mondialiste totalitaire ? Si elle représentait un idéal à atteindre, à faire vivre ? Pas seulement en France, mais dans le monde entier ! 

     

    Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

     

    http://chantaldupille.over-blog.com 

    http://chantaldupille.fr

     

     

    TAGS : Suisse, Nouvel Ordre Mondial, résistance, fédéralisme, démocratie directe, neutralité, milice, indépendance nationale, souveraineté, Pensée Unique, Talmud, globish, armée, Mac Do, culture, genre, religion, Caroline Fourest, mal-bouffe, mercenaires, nation, médias, métropoles, Histoire, identité, familles, guerres, nucléaire, OGM   

     

     

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    Par admin   Print This Post ch-suisse

    http://sem.unige.ch/wp/journal-versoix/?p=634

     

     

    La Suisse est un modèle merveilleux qui mériterait d’être étudié par d’autres pays
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    8 juin 2013

    Les avantages de la Suisse vus par un Américain


    Interview de Stephen P. Halbrook*


     

     

    Horizons et débats : Monsieur Halbrook, vous avez écrit plusieurs livres sur la Suisse dans lesquels vous avez corrigé la fausse image du pays donnée par certains cercles au cours de ces dernières années. Vous avez ainsi apporté une importante contribution à l’observation réaliste de l’histoire de la Suisse.

     

    Stephen Halbrook : Etant citoyen américain, j’en possède les valeurs traditionnelles, qui sont très proches de celles de la Suisse. En font partie la démocratie locale, le fédéralisme et la neutralité. Nous-mêmes avons perdu la vertu qu’est la neutralité et nous avons trop de centralisme. Le modèle suisse traditionnel peut bien inspirer les Américains.

     

    Mais actuellement la Suisse est sous forte pression de la part de l’Union européenne, y compris économiquement par des entraves commerciales parce qu’elle n’est pas membre de l’UE. Par chance les Suisses ont refusé d’adhérer à l’UE. Vous avez adopté l’accord de Schengen. Les accords de sécurité ont un coût et certains des éléments contreviennent aux traditions suisses.

     

    Dans ce contexte il y a un thème que je traite aussi aux Etats-Unis, soit le droit du peuple de garder des armes et de les porter. Lors de la révolution, notre pays avait puisé son inspiration dans la Suisse. Nous combattions la plus grande monarchie, dotée de la plus grande armée du monde. Les Suisses avaient agi de même en combattant les Habsbourg, les Français et autres envahisseurs à Morgarten, à Sempach et dans bien d’autres batailles. Un petit pays sans roi avait vaincu les grands pays régis par de puissants rois avec de grandes armées. Ce fut de quoi ins­pirer les Américains, ce que peu de gens savent.

     

    Tant aux Etats-Unis qu’en Suisse apparaissent des problèmes identiques. Les assassinats commis par des criminels et des fous font surgir des propositions visant à confisquer les armes à feu des personnes individuelles qui respectent la loi. S’y ajoutent les propositions de supprimer l’armée de milice, qui devrait être remplacée par une armée de métier, voire même de se passer de toute armée.

     

     

    Horizons et débats : Cela est en discussion actuellement en Suisse. Il y a une initiative qui demande la suppression de l’armée de milice pour passer à une armée de « volontaires ». Pour finir, nous aurions une armée de métier.

     

    Stephen Halbrook : Cette question est en liaison étroite avec les objectifs de l’armée. En Suisse, il s’agissait de défendre le pays, et on a suivi le conseil de Nicolas de Flue, de ne jamais se rendre dans d’autres pays : Restez dans votre périmètre, restez neutres. Les Suisses ont respecté ce conseil et en ont profité, ayant pu comme par miracle échapper à deux guerres mondiales. Les objectifs d’une armée de professionnels et de mercenaires sont l’agression contre d’autres pays afin d’étendre les territoires des monarques. Une armée de milice, composée des citoyens du pays, ne se prête guère à l’invasion d’autres pays. Elle sert principalement à défendre son propre pays contre toute invasion.

     

    Lors de mes recherches pour mes livres « Target Switzerland » en 1998 [« La Suisse encerclée », Editions Slatkine, 2000] et plus tard « The Swiss and the Nazis », [« La Suisse face aux Nazis », 2006, traduction française par Jacques Langendorf, à obtenir parcabedita.ch/product.php, je suis tombé sur une histoire étonnante. Tout homme est armé, ayant un fusil à la maison. Dès le début de la guerre, le Conseil fédéral et le général Henri Guisan firent savoir que : si vous entendez que nous avons capitulé, ce sera faux, un mensonge et de la propagande de l’ennemi. A l’époque, les Allemands avaient lancé des tracts par ­avions sur les pays à conquérir, dans lesquels il était prétendu que le pays avait « capitulé ». L’annonce de la Suisse rendait toute reddition impossible. Par ailleurs, la population avait des fusils à la maison, ce qui lui permettait de se mobiliser immédiatement pour la défense du pays. Cette combinaison de facteurs permit de sauvegarder l’indépendance du pays pendant la guerre. L’armée de milice est puissante dans l’infanterie, car il est question surtout d’armes à feu portatives. Mais qu’y a-t-il de mieux pour la défense du pays ?

     

     

    Horizons et débats : Autrement dit, l’armée suisse est un modèle de paix. Si tous les pays avaient une telle armée, il n’y aurait plus de guerres.

     

    Stephen Halbrook : C’est bien ça. L’objectif des grandes armées est l’agression. Aux Etats-Unis, nous sommes allés de l’avant, mais avons aussi reculé. Nous fûmes longtemps neutres, puis nous avons été impliqués dans la Première Guerre mondiale, ce qui était une situation problématique. Par la suite on se demanda comment ne pas se laisser entraîner dans les guerres européennes dès la fin des années trente. Mais après Pearl Harbor il fut impossible de se tenir à l’écart. Depuis lors nous n’avons plus été neutres, ce qui a modifié le caractère du pays.

     

    Nous avons actuellement beaucoup de problèmes aux Etats-Unis et notre pays est profondément divisé. La lutte des classes du président Obama tente d’opposer les gens les uns aux autres. Dès lors qu’on ne se trouve pas dans les bonnes grâces de son administration, on est bousculé, soumis aux impôts, réglementé, contrôlé et espionné, alors que les amis capitalistes qui le soutiennent reçoivent des milliards de dollars en récompense. C’est du népotisme de la pire espèce, alors qu’il faudrait que chacun travaille pour le bien de tous. Voilà notre situation politique à l’heure actuelle.

     

     

    Horizons et débats : Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est un avantage pour la Suisse de ne pas être membre de l’UE ?

     

    Stephen Halbrook : Elle perdrait sa souveraineté et son indépendance. Elle tomberait au rang d’Etat satellite entre l’Allemagne, la France et la Grande- Bretagne. Les bureaucrates de Bruxelles tireraient les ficelles, eux qui mènent l’UE et les grands dirigeants.

     

    Considérée historiquement, la Suisse s’est toujours trouvée en opposition à l’Allemagne, laquelle rêvait toujours d’une grande Allemagne. Lors de leur arrivée au pouvoir en 1933, les Nazis firent tracer des cartes sur lesquelles la Suisse n’était plus qu’une partie de la grande Allemagne. Aujourd’hui, les taux d’imposition, à l’allure de confiscation, incitent les contribuables à sauver leurs biens à l’étranger. Certains tentent de sauver une partie de leurs revenus en l’amenant ici. Mais ils sont victimes des poursuites de leur pays.

     

    Par ailleurs, vous avez été trop pris dans les serres des départements américains de la Justice et des Finances, qui ont violé les lois suisses destinées à sauvegarder la sphère privée. On comprend que l’administration américaine des Finances s’efforce de contraindre les contribuables à payer leurs impôts, mais c’est une autre histoire que de vouloir s’immiscer dans les autres pays en étant bien décidé à ignorer leurs lois, et à vouloir boycotter leurs banques dans la mesure où leurs autorités ne seraient pas prêtes à modifier les lois de protection des données.

     

     

    Horizons et débats : A mon avis c’est une question importante. L’accord avec l’Allemagne, par exemple, exige que la Suisse prélève les impôts pour l’Allemagne. Mais les Allemands ont refusé cet accord, car ils veulent que la Suisse reprenne l’entier du droit fiscal allemand. Il apparaît clairement que les grands pays tentent de contraindre les petits à modifier leurs lois. C’est une perte de souveraineté pour tous les petits pays. C’est en contradiction avec la Charte de l’ONU, laquelle protège la souveraineté de tout pays.

     

    Stephen Halbrook : Depuis sa création en 1291, la Suisse a la réputation de s’engager pour sa souveraineté et de la conserver. C’est pourquoi elle ne se contente pas de la neutralité, mais la veut perpétuelle et protégée par une armée. Elle doit donc s’assurer une bonne défense bien en vue face aux autres pays. Les adversaires militaires doivent savoir qu’il vaut mieux ne pas venir, car cela pourrait être sanglant et coûter très cher. C’est pourquoi il faut aussi résister aux pressions économiques et conserver sa propre industrie. On ne devrait pas risquer d’être obligé de n’accepter les bananes, les pommes et les tomates que dans les dimensions dictées par l’Union européenne.

     

     

    Horizons et débats : Estimez-vous que nous ayons besoin de la neutralité armée ? Est-elle vraiment nécessaire ?

     

    Stephen Halbrook : Oui, c’est nécessaire, surtout pour un petit pays. C’est la seule voie de salut. Il faut ­rester neutre. On doit rester neutre. Dans la mesure où l’on est entraîné politiquement dans les disputes d’autres pays, on s’enfonce, sans la neutralité armée, dans un cul-de-sac. La neutralité ne suffit pas, il faut une forte armée de milice. Vous devez vous comporter comme vos ancêtres depuis 1291. C’est une histoire vieille de 700 ans. Dans certaines batailles, tous les Suisses furent tués, mais l’ennemi avait perdu encore plus de monde. Il y a l’exemple de Winkelried. La version moderne signifie de disposer d’avions de combat, mais aussi des fusils d’assaut 90, à remettre à tout homme dès l’âge de 18 et 20 ans.

     

    Les compétitions de tir sont un important sport national en Suisse. Cela avait particulièrement impressionné les Américains des XIXe et XXe siècles. Les observateurs américains estimaient que ces tirs cantonaux étaient un excellent entraînement d’infanterie. Il ne s’agit pas que d’un programme de formation, mais c’est aussi une fête pour la famille et la population. C’est une tradition suisse sans pareille qui doit être maintenue. Pour ma part, j’ai participé à quelques-unes de ces fêtes de tir et j’ai publié des articles sur le sujet dans des revues américaines de sport de tir.

     

     

    Horizons et débats : Puis-je résumer ce que vous venez de dire : Le modèle démocratique avec toutes les particularités de la Suisse pourrait être d’intérêt pour tous les pays pour en tirer des expériences et mettre en œuvre la démocratie directe dans leurs pays.

     

    Stephen Halbrook : C’est un modèle merveilleux qui mériterait d’être étudié par d’autres pays. Il est assez dur pour vous de maintenir votre modèle. Vous avez des initiatives populaires telles que l’initiative « Pour la protection face à la violence des armes » en 2011. Lors du scrutin, 56% ont voté contre et 44% ont voté pour. En fait, vous devez faire attention à ne pas vous trouver divisés en groupes opposés. Il est important de protéger ses propres institutions et de demeurer un modèle positif pour les autres pays. S’il disparaît, le modèle sera disparu pour toujours.

     

     

    Horizons et débats : Que pouvons-nous faire pour maintenir le modèle et résister à toutes ces attaques venant de l’extérieur – et comme vous l’avez mentionné, également de l’intérieur ?

     

    Stephen Halbrook : On peut tirer des leçons importantes des expériences avec les Américains pendant les années 1991. Il vous faut tenir bon et être forts, et surtout ne pas céder ou être faibles. J’ai observé cela à maints égards. J’ai assisté aux auditions au Congrès américain, qui ont été provoquées par les controverses, dues aux procès intentés contre les banques suisses. L’histoire a été réécrite et réinventée, ce qui servait aux objectifs du procès et conduisait à d’importants paiements.

     

    De nombreux Suisses ne comprenaient pas pourquoi « les Américains » disaient de telles choses. Pourquoi l’ont-ils fait ? Ce n’étaient pas les Américains, c’était seulement un petit nombre d’Américains. Ils l’ont fait pour des raisons politiques et pour sécuriser les paiements.

     

    Le Conseiller fédéral Villiger a présenté ses excuses pour le tampon juif que les nazis ont apposé sur les passeports juifs à partir de 1938. C’était pourtant une initiative allemande, et non pas une initiative suisse. Le rapport de Carl Ludwig de 1957 contenait l’histoire complète de la question des réfugiés : toutes les informations étaient disponibles. Des années plus tard, un journaliste mal informé l’a perturbé et a écrit que la Suisse avait initié le tampon J. Quelle ­idiotie – comme si la toute petite Suisse avait pu dicter quoi que ce soit au Troisième Reich d’Hitler.

     

    Le fait est le suivant : En 1938, le représentant suisse Heinrich Rothmund a rendu visite à l’Allemagne et a rencontré Werner Best, le deuxième plus haut commandant et conseiller juridique de la Gestapo. Ils ont discuté de questions d’immigration. A l’époque, l’Allemagne a essayé d’expulser les Juifs. Lorsque Rothmund a annoncé son opposition à une telle politique raciste, Best lui a fait savoir que les passeports des Allemands juifs seraient désormais marqués par le tampon J. Mais dans les années 1990, l’histoire a été dénaturée. Au lieu d’examiner les faits réels, le président de la Confédération suisse a cédé aux fausses accusations.

     

    Comme je parle en tant que personne venant de l’extérieur et d’une perspective américaine, et comme je connais la façon dont les Américains au pouvoir traitent d’autres pays, je vous dis : la meilleure politique est de se lever et de se battre et de ne pas se mettre à genoux. Vous devez vous lever et être forts. Et de cette façon, vous serez respectés.

     

     

    Horizons et débats : Nous ne savons pas ce qui se passera en Allemagne ou dans d’autres pays des alentours dans les années à venir.

     

    Stephen Halbrook : Vous devez faire face à l’Allemagne, qui fut agressive à maintes reprises au cours de l’histoire. La menace contre la Suisse date de plus longtemps que 1933–1945 – la Guerre des Souabes eut lieu en 1499.

     

     

    Horizons et débats : Qu’avez-vous entendu dire quant aux nouvelles analyses au sujet des réfugiés juifs refoulés à la frontière suisse ? Un historien juif de France a déclaré que leur nombre était d’environ 3000, et non pas 24 000, comme le rapport Bergier l’a prétendu.

     

    Stephen Halbrook : Le rapport Bergier était basé sur un modèle insoutenable du point de vue statistique, supposant que chaque réfugié à qui on refusait l’entrée, était un autre réfugié. On ne peut compter quelqu’un qui essaie d’entrer cinq fois, comme cinq personnes différentes. Le chiffre réel est bien inférieur à 24 000. Et il y a un gros problème : on ignore qui entre dans le pays. Les personnes atteintes de maladies par exemple, pour ne pas mentionner les envahisseurs nazis qui planifient des actes de sabotage.

     

    Le fait est que d’autres pays ont exclu les réfugiés juifs. En réalité, c’était là le gros problème en 1938. Après le rattachement de l’Autriche eut lieu la Conférence d’Evian. Les grandes puissances – la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis – ne voulaient pas de réfugiés juifs. La toute petite Suisse tenta d’héberger ces réfugiés et de les aider à trouver des placements permanents. On ne peut attendre qu’ils puissent tous rester dans un petit pays. Il n’y avait aucune coopération de la part des grandes puissances occidentales. La Suisse avait la meilleure réputation concernant l’aide aux réfugiés. Comparez cela au nombre de ceux qui se sont vus refuser l’entrée aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ont même refusé l’entrée aux navires qui – entièrement chargés de réfugiés juifs – ont navigué à travers l’océan Atlantique, uniquement pour être renvoyés vers l’Europe. La plupart des passagers périrent dans l’Holocauste.

     

     

    Horizons et débats : Le fait qu’on a essayé de créer une nouvelle réalité, est très important.

     

    Stephen Halbrook : Mais le rapport Bergier a tant de volumes qu’on ne les lit pas. Il y a des livres davantage lisibles. En Suisse, de nombreux livres sur Henri Guisan viennent de paraître. Jürg Stüssi et Luzi Stamm ont rédigé avec d’autres de nouveaux livres au sujet de la résistance suisse. Des documents britanniques de la Seconde Guerre mondiale, des dossiers de Winston Churchill jusqu’aux dépêches des diplomates ont démontré le rôle positif que le peuple suisse avait joué. Ce sont des livres bien lisibles et ils sont facilement disponibles dans les librairies. Le rapport Bergier n’est ni lisible ni accessible.

     

    Bien sûr, les futurs historiens étudieront le rapport Bergier, mais cela sera compensé par les enregistrements originaux et de diverses sources secondaires. Bergier a refusé de mener des interviews avec des gens de la génération de guerre, bien que ce soit une source importante pour savoir comment les gens vivaient leurs quotidiens. Pour mes propres livres, j’ai interviewé de nombreuses personnes de la génération de guerre et tenté de refléter et représenter leurs sentiments et leurs expériences. J’ai rencontré des gens merveilleux que je n’oublierai jamais de ma vie.

     

     

    Horizons et débats : Pour les Etats-Unis, mais également pour d’autres pays, la Suisse est un modèle. Elle dispose d’un système politique et social sans pareil.

     

    Stephen Halbrook : Les Américains ont besoin du maintien du modèle suisse, car s’il échoue et si vous changez le système, nous ne pourrons plus nous référer à vos arguments et expériences dans le domaine du fédéralisme ou du droit de porter des armes. Car en ce qui concerne la détention d’armes à feu, vous disposez d’une grande liberté. Le tir sportif est très fort. Vous êtes une communauté impressionnante. Vous donnez le fusil d’assaut 90 à tout homme ayant 20 ans et servant dans l’armée de milice. Il le garde à la maison, ce qui est un modèle important et l’expression de la confiance de la population. Toutefois, un pourcentage disproportionné de crimes violents sont commis par des gens, connus ici sous le nom de touristes criminels. Les Américains, qui soutiennent la détention légale d’armes à feu et rejettent les lois visant à désarmer en général même les personnes qui respectent les lois, se réfèrent au modèle suisse dans nos débats. Cela remonte au moins jusqu’aux années 1930. Je suis très engagé dans ce débat.

     

    L’expérience suisse montre que le fusil n’est pas le problème. Il s’agit d’un problème humain. Dans les zones urbaines des Etats-Unis, nous avons de considérables sous-cultures criminelles. Dans les quartiers pauvres, il y a beaucoup de jeunes hommes qui n’ont pas de perspectives économiques, ils n’ont pas de travail, ils n’ont pas de formation et chez eux, ils n’ont pas de père. Nous avons donc un effondrement de la famille, mais nous avons également un système de santé qui a particulièrement échoué dans le domaine de la santé mentale (mental health system). Nous avons des tragédies comme celle de la Sandy Hook Elementary School. A l’occasion de tels actes horribles, de nombreux politiciens cherchent à en profiter et proposent des lois visant à désarmer la population qui respecte pourtant la loi, même si de telles lois n’auraient pas évité les tragédies.

     

    Obama est connu pour sa raillerie ex­primée lors d’une collecte de fonds privés à l’égard de ceux qu’il a désignés comme Américains en colère s’accrochant à leurs armes et leurs Bibles. Bien entendu, il a parlé des Américains traditionnels qui ressemblent beaucoup aux Suisses traditionnels. Si vous, en Suisse, ne gardez plus vos valeurs, ceux parmi nous, Américains, qui pensent que la Suisse représente un modèle digne d’être imité, vont également subir une perte. Au début de notre entretien, nous avons abordé la question de savoir dans quelle mesure votre démocratie se prête à être reprise dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, nous avons une démocratie échouée à maints égards. Une démocratie dotée (mais de nom seulement) d’un gouvernement fédéral qui est occupé par le népotisme et exploite les classes défavorisées au profit de ses amis politiques. Pour rappeler un vieux proverbe : « Il vole Pierre pour payer Paul et en acheter la voix. » Nous sommes donc confrontés au déclin de nos valeurs traditionnelles.

     

    Bien sûr, vous vous battez pour la préservation de votre système et pour ne pas céder à l’UE qui transformerait votre pays en un pays satellite des grandes puissances d’Europe qui règnent à Bruxelles. Peu importe que vous l’appeliez népotisme capitaliste ou socialiste, ce serait la fin de votre système fédéral, de la démocratie directe, de la neutralité, de la libre entreprise et des libertés fondamentales.

     

     

    Horizons et débats : Nous perdrions notre fédéralisme et la démocratie directe et serions gouvernés de Bruxelles par un Etat centraliste. Nous y pouvons bien renoncer. Merci beaucoup de cet entretien.

     

     


     

    * Stephen P. Halbrook est avocat et historien. Son ouvrage primé « Target Switzerland » a été traduit en allemand, français, italien et polonais et l’ouvrage « The Swiss and the Nazis » en allemand et français [« La Suisse face aux nazis »]. Son essai « The Swiss Confederation in the Eye of America’s Founders », édité par le « Swiss American Historical Review » se trouve sur le site : www.stephenhalbrook.com/law_review_articles/Halbrook-CH-US-Founders-SAHS-11-12-published.pdf. De plus amples informations sont disponibles sur : www.stephenhalbrook.com/

     


     

     

    Pourquoi j’ai écrit le livre « La Suisse encerclée »

     

    Je suis un descendant d’Américains qui sont arrivés en Amérique à bord de la « Mayflower » et qui ont pris part à la révolution américaine. Mes ancêtres étaient des Irlandais, des Anglais et des Français, mais pas des Suisses. Ainsi, je n’ai aucun lien national qui m’influence. En tant que jeune garçon – je suis né en 1947 – j’ai lu des informations à propos de la Seconde Guerre mondiale et je me souviens exactement d’une carte d’Europe à l’époque du IIIe Reich : couvertes de noir presque toute l’Europe continentale, des parties de la Russie et de l’Afrique du Nord, à l’exception d’une petite tache blanche – la Suisse.

     

    Quand j’ai grandi, j’ai entendu des histoires d’Américains qui s’étaient battus à la guerre. J’ai entendu et j’ai lu que ­Hitler n’avait pas attaqué la Suisse parce que le peuple suisse était bien armé et pouvait continuer à se battre avec succès dans les Alpes. Plus tard, j’ai compris que cette vision des faits pendant le temps de guerre s’exprimait généralement dans les médias américains, à commencer par le « New York Times », jusqu’à plusieurs autres organes de publication.

     

    La philosophie et le droit font partie de ma formation professionnelle. J’ai écrit des livres et des articles sur la Constitution américaine, en particulier sur les idées des fondateurs de 1768 à 1791. Lors de ce travail, j’ai constamment découvert des références à la Suisse et des jugements positifs de ses structures tels que le fédéralisme, la démocratie, l’armée de milice et la neutralité. Quand l’Amérique a essayé d’abolir la monarchie et de construire une république, notre pays a regardé la Suisse, comme presque unique société libre au monde, comme un pays entouré d’Etats absolutistes qui pourtant préservait son indépendance. Pendant plusieurs années, j’ai travaillé à un livre relatif à l’influence de la Suisse sur la révolution et la Constitution américaine.

     

    Depuis 1991, je suis venu chaque année en Suisse. 1991 s’y est particulièrement bien prêté, parce que j’ai pu participer aux fêtes du 700e anniversaire de la Confédération helvétique. Depuis ce temps-là, je suis devenu un lecteur enthousiaste de l’histoire militaire de la Suisse, enthousiaste aussi de la manière dont la Suisse a résisté aux nazis. Outre mes travaux de recherche, je participe toujours à des fêtes de tir. Un grand moment fut le Tir fédéral de 1995 à Thoune. J’ai publié là-dessus des articles dans des revues spécialisées américaines. Au cours de ces années, j’ai gagné beaucoup d’amis en Suisse.

     

    Lorsqu’il y a trois ans les attaques contre la Suisse ont commencé, j’ai été étonné de constater à quel point la vérité historique avait été évincée par une pure propagande. Les remarquables institutions suisses qui avaient influencé les fondateurs de l’Amérique, étaient les mêmes qui avaient rendu la Suisse capable de s’opposer au nazisme. Les cercles déterminants dans la politique et dans les médias, qui mettaient en scène la diffamation de la Suisse, sont ceux-là même qui rejettent les valeurs fondamentales derrière ces institutions. En tant qu’Américain, avec certaines connaissances sur la période en question, je me suis senti responsable de m’insurger contre et de dire la vérité sur un sujet qui avait été faussé par de nouveaux « Ugly Americans », suite auxquels notre pays ami historique a vécu un grand tort.

     

    J’ai écrit ce livre pour rendre le public américain attentif au vrai déroulement historique de la période 1933–1945. Depuis deux siècles, nous nous considérons comme deux « républiques-sœurs » en raison de nos valeurs communes, en particulier la liberté personnelle, le fédéralisme et la démocratie. Ces valeurs ont permis à la Suisse de résister au nazisme et de survivre. Le public américain mérite d’apprendre la vérité sur ces événements ; en même temps, il devrait reconnaître la nécessité de conserver ces valeurs pour notre propre république.

     

    Extrait de : Stephen P. Halbrook. Die Schweiz im Visier. Die bewaffnete Neutralität der Schweiz im Zweiten Weltkrieg, Schaffhouse 1999, pp 9. (Traduction Horizons et débats)

     


     

    Aujourd’hui, la Constitution de la Suisse stipule que tout citoyen suisse de sexe masculin est astreint au service militaire et qu’il est responsable de l’armement qui lui est confié. « Cette particularité suisse est unique au monde et révèle toute la confiance accordée aux citoyens. Le droit de posséder une arme est considéré comme aussi naturel que celui de voter.

     

    La démocratie directe suisse, fondée sur un principe de contrat social entre gouvernants et gouvernés, prouve ainsi qu’elle est bien réelle. »

    Marko Milivojevic, The Swiss Armed Forces, cit. D’après Halbrook, La Suisse encerclée, p. 257

     


     

    La Suisse était le seul pays d’Europe à n’avoir pas de leader politique au pouvoir absolu susceptible de livrer son peuple aux nazis. Sur son territoire, il n’y eut ni victimes juives ni juridiction de la Gestapo, ni travail forcé pour la machine de guerre allemande. Chaque homme, en Suisse, gardait son fusil chez lui. La Suisse fut aussi le seul pays d’Europe où l’on proclama que, dans l’éventualité d’une invasion, toute annonce de reddition devait être considérée comme de la propagande ennemie et que chaque soldat devait combattre jusqu’à sa dernière cartouche, puis finalement, même à la baïonnette.

    Halbrook, La Suisse encerclée, p. 12

     

     

    La plus authentique démocratie d’Europe, si ce n’est du monde » fut le sujet d’une analyse du New York Times, en août 1938 : « La Suisse, une île de liberté et d’harmonie dans un océan de dictature et de discorde, a été une citadelle de paix au cours des siècles tourmentés. Mais cette paix n’est pas purement passive. Les Suisses sont prêts à combattre si le besoin s’en fait sentir. Ils l’ont montré, le printemps dernier, quand les Allemands se sont emparés de l’Autriche. Déterminés, les Suisses attendent le prochain acte, à leur façon, calmes et sereins, fusils chargés et baïonnette au canon. »

    Halbrook, La Suisse encerclée, p. 65/66

     

     

    Ce livre rend compte aussi de la répulsion qu’inspirait aux Nazis la démocratie suisse, et de celle qu’inspirait, réciproquement, le nazisme à la majorité des Suisses. Il montre la détermination manifestée par les Suisses pour éviter d’être absorbés par le Reich allemand – ce qui eût signifié l’extinction de l’identité et de la culture suisses, l’extermination d’un grand nombre de dissidents politiques réfugiés en Suisse et la mort presque certaine de 50 000 Juifs suisses ou réfugiés, établis dans la Confédération durant la guerre. (Ce fait acquiert une signification accrue si l’on veut bien considérer qu’en Allemagne et en Autriche, 28 000 Juifs seulement survécurent au conflit.)

    Halbrook, La Suisse encerclée, p. 12

     

    http://www.silviacattori.net/article4519.html
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    https://bestofactus.wordpress.com/2012/11/02/ahmadinejad-recoit-a-new-york-une-distinction-de-la-part-du-jury-mondial-de-la-torah/
     
    Musulmans et Juifs de la Thora

    Ahmadinejad reçoit à New York, une distinction de la part du Jury Mondial de la Torah

    From www.dailymotion.com - September 29, 2012 7:06 PM  

    Vidéo http://www.dailymotion.com/video/xtyjqk_rencontre-entre-m-ahmadinejad-et-des-juifs-antisionistes-fr-censuree-par-les-medias_webcam

     

    Le représentant du Jury Mondial de la Torah: "Puisse ce cadeau être une preuve de gratitude, pour la douceur et l'amour que vous avez accordé aux juifs(*1) ainsi qu'à toute l'humanité. Au nom du Jury Mondial de la Torah, représenté par Naturei Karta International New York USA"

     

    "Le Président est l'un des dirigeants mondiaux, les plus exemplaires dans sa connaissance, et sa parfaite compréhension des différences (*2) entre le Judaisme, spirituel, religieux, la servitude et la soumission à Dieu et le concept anticlérical du sionisme qui est matérialisme et impiété par essence et une ambition simplement nationaliste ce qui est interdit, quand on comprend clairement la Torah.(...)"

     

    (*1)L'Iran abrite la plus grande communauté juive d'Asie qui y vit en harmonie depuis plus de 30 siècles


    http://www.scoop.it/t/best-of-news/p/2021366823/ne-dites-pas-a-bhl-que-j-aime-l-iran-jubil-prod

    (*2)10 tweets pr comprendre la différence entre sionisme et judaïsme via @ploutocratie
    http://www.scoop.it/t/best-of-news/p/2382392598/marre-des-sionistes-antisemite

     


    15 tweets pr savoir différence entre et . Sionisme responsable , en est la forme exacerbée

     

    Hollande couronné à l’Unesco : la Françafrique célèbre la paix en répandant la guerre.

     

    Communiqué de presse SURVIE

    Remise_PrixFHB_2011 (33)François Hollande recevra mercredi le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. A travers ce prix de l’UNESCO, c’est un triple hommage qui est rendu par la Françafrique à son parrain feu- le président kleptocrate ivoirien, à la guerre comme résolution des conflits, et aux dictateurs « amis de la France » qui entoureront le Président français.

     

    Pour l’association Survie, la remise de ce prix au Président français est révoltante à plusieurs titres.

     

    En premier lieu, l’intitulé de ce prix, décerné chaque année par l’UNESCO, et l’hommage ainsi rendu à Houphouët-Boigny apparaissent tout à fait scandaleux si l’on se réfère au rôle joué par cet ancien président ivoirien dans le sabotage des projets indépendantistes et souverainistes en Afrique, la multiplication des conflits, la longévité des dictatures et dans le pillage des ressources de son propre pays, dirigé d’une main de fer pendant 30 ans.

     

    En second lieu, la remise de ce prix au Président français, dans le contexte que connaissent le Mali et le Sahel sonne comme un étrange hommage à la guerre. Le Président français est en effet le chef militaire d’une opération massive, mobilisant un véritable arsenal offensif, lancée sans véritable mandat international, au bilan humain (victimes, prisonniers) à ce jour inconnu et dont les répercussions dans la sous-région (Niger, Algérie) et au-delà (Cameroun, Nigeria, Libye, Tchad) s’avèrent fort préoccupantes. Est-il possible à ce stade d’imaginer que cette guerre au Mali, instrumentalisée en « guerre contre le terrorisme » pour dissimuler des ambitions de puissance de la France en Afrique soit porteuse de valeurs de paix et de stabilité susceptibles d’être célébrées à l’UNESCO ?

     

    Enfin, au moment de recevoir ce prix, François Hollande sera entouré de nombreuses personnalités africaines contestables, parmi lesquelles l’ancien président ivoirien Konan Bédié, chantre de l’ivoirité et le sénégalais Abdou Diouf, ex-garant de l’influence française au Sénégal et désormais dans tout l’espace francophone. Il sera surtout entouré par plusieurs chefs d’Etat en exercice dont la politique est marquée par la violence : Blaise Compaoré, dictateur du Burkina Faso, indirectement impliqué dans les conflits les plus sanglants d’Afrique de l’Ouest ; Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, imposé par les armes françaises ; Mohamed Ould Abdel Aziz, président putschiste de la Mauritanie ; Idriss Déby Itno, dictateur du Tchad, qui voit là une nouvelle marque de reconnaissance suite à son intervention au Mali aux côtés des forces françaises, malgré la nature de plus en plus répressive de son régime.

     

    Devant ces chefs d’Etat « amis », François Hollande doit prononcer un discours annoncé comme « important » qui s’apparentera à un tour de chauffe, en prévision du Sommet sur la sécurité qui se tiendra à Paris en décembre. Le premier sommet « France-Afrique » d’un Président français qui a pris ses aises dans le décorum de la Françafrique.

     

    Survie demande à l’UNESCO, de supprimer le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, dont l’appellation est une insulte aux démocrates et pacifistes africains, et à François Hollande, peu digne de recevoir une décoration vu son passif en matière de politique africaine depuis son élection, de décliner ce prix.

     

     

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    L’Europe et le dégoût du “citoyen”

     

    Philippe Grasset, Dedefensa

     

     

    Europe… En effet se pose plus que jamais la question de la “citoyenneté” européenne lorsqu’on mesure le gouffre abyssal entre l’action de l’Europe dite-institutionnalisée, et le sentiment des Européens de différentes nationalités vis-à-vis de l’Europe. Le phénomène, notamment répercuté par Eurobaromètre, mais aussi par d’autres données statistiques, est particulièrement impressionnant en cette année 2013. Il reflète une énorme évolution psychologique prenant en compte la multiplicité des conditions de crise et élaborant une nouvelle vision de l’Europe.

    On trouve ci-dessous un texte de Vladimir Nesterov, de Sytrategic-Culture.org, du 19 mai 2013 sur cet aspect de la situation européenne. On y trouve, essentiellement pour notre propos qui concerne l’équilibre psychologique des perceptions, l’effondrement de la confiance de ses “citoyens” dans l’Europe ; on y trouve également, comme causes opérationnelles constante de cette évolution catastrophique, la situation du chômage dans les pays de l’UE, celle du chômage des plus jeunes, etc. L’article cite un expert du Conseil Européen sur les Relations Extérieures, observant que«la plus grave menace serait de sauver l’euro et de perdre le citoyen européen…» Certes, sauver l’euro ce n’est pas encore fait, mais perdre le “citoyen européen” c’est comme si c’était fait.

    «Les données d’Eurobaromètre, l’organisme de sondages de l’Union Européenne, analysées par le Conseil Européen sur les Relations Etrangères, un think tank, révèlent un déclin prodigieux de la confiance en l’Union Européenne – un vrai choc pour Berlin, la vraie capitale européenne, et Bruxelles, la capitale officielle. Le taux de confiance en L’UE est au plus bas. l’Euroscepticisme fait recette dans le sud de l’Europe qui est frappé plus fort par la crise…

    »La chute la plus importante de la foi en l’UE a été enregistrée en Espagne où le marché immobilier et le système bancaire se sont effondrés et où les prêts de la zone Euro et le chômage galopant se sont combinés pour produire 72% de personnes « qui n’ont plutôt pas confiance » en l’UE et seulement 20% « qui ont plutôt confiance ». En comparaison, en 2009 le chiffre était de 56%. En Italie, le chiffre est tombé de 51% à 31%.

    »La confiance en l’UE a aussi chuté dans des pays relativement prospères. Il y a 5 ans, 56% des Allemands « avaient plutôt confiance » en l’UE alors que maintenant 59% « n’ont plutôt pas confiance ». En France, la défiance est passée de 41% à 56%. En Italie, où la confiance du public dans l’Europe a été traditionnellement plus grande que celle de la classe politique nationale, la défiance de l’Europe a presque doublé, passant de 28% à 53%. En Angleterre, où l’Eurobaromètre enregistre régulièrement une majorité d’Eurosceptiques, la défiance est passée de 49% à 69%, le plus haut niveau d’Europe à l’exception du spectaculaire retournement de l’Espagne.

    »José Ignacio Torreblanca, chercheur émérite membre du think tank le Conseil Européen sur les Relations Etrangères et directeur de son bureau de Madrid, compare la hausse du scepticisme qui envahit l’Europe à un virus auquel personne ne peut échapper. Le continent entier est infecté, selon le savant espagnol, « le résultat le plus surprenant est que presque tous les Européens se voient comme des victimes » précise Torreblanca. « Les pays créditeurs comme les pays débiteurs ont l’impression d’avoir perdu le contrôle sur ce qui se passe ». L’analyse qu’il fait de ces données l’amène à conclure « qu’il y a une forte corrélation entre la situation économique et la confiance dans l’UE ». L’expert souligne que « les gens sont forcés d’accepter des décisions parce qu’il n’y aurait pas d’alternative ». Il indique qu’on a demandé aux Allemands d’approuver l’un après l’autre des plans de sauvetage parce qu’il n’y avait pas d’alternative; les Européens du sud ont dû accepter de plus en plus de mesures d’austérité. A son avis « le principe de la démocratie est invalidé car la démocratie ce n’est pas seulement élire des gens mais aussi choisir entre différentes possibilités. Quand il n’y a plus d’alternative, la désaffection augmente ». La pire menace serait de sauver l’Euro mais de perdre les citoyens européens, a prévenu Torreblanca. [...]

    »La hausse exponentielle du chômage est la conséquence directe de la récession. Eurostat, l’officine de statistiques de l’UE, a publié de nouvelles données qui montrent que pour la première fois dans la zone Euro le chômage a atteint 12% en février 2013 (il était à 10,9% l’année dernière). Dans l’UE des 27, la taux est de 10,9%, un peu plus que les 10,2% de février 2012. Au total, dans la zone Euro, le nombre de personnes qui cherchaient du travail en février avait grimpé à 19,071 millions, presque deux millions de plus que l’année précédente. Pour l’UE des 27, le nombre total de chômeurs avait atteint 26,338 millions, soit deux millions de plus qu’en 2012.

    »Le chômage est plus élevé dans la zone Euro que dans les autres états européens. Cela fait réfléchir. Vaclav K, le dirigeant de la République Tchèque, avait peut-être raison d’empêcher son pays de rentrer dans la zone Euro. Une chose est sure, le chômage tchèque est seulement de 7,2%, soi deux fois moins que les 14,6% de la Slovénie voisine.

    »Voilà les statistiques état par état de la zone Euro (en allant du plus élevé au moins élevé) : Grèce – 26.4%, Espagne – 26.3%, Portugal – 17.5%, Slovaquie – 14.6%, Lettonie – 14.3%, Irlande – 14.2%, Chypre – 14%, Lituanie – 13.1%, Bulgarie – 12.5%, Italie – 11.6%, Hongrie – 11.2%, France – 10.8%, Pologne – 10.6%, Estonie – 9.9%, Slovénie – 9.7%, Suède – 8.2%, Finlande – 8.1%, Belgique – 8.1 %, Grande Bretagne – 7.7%, Danemark – 7.4%, la république Tchèque – 7.2%, Roumanie – 6.7%, Malte – 6.6%, Pays-Bas – 6.2%, Luxembourg – 5.5%, Allemagne – 5.4%, Autriche – 4.8%. Selon la Commission Européenne, le taux de chômage est « la tragédie de l’Europe » … « Ces taux de chômage inacceptables sont une tragédie pour l’Europe et prouvent à quel point la crise qui frappe certains pays de la zone Euro est grave. L’UE et ses états membres doivent mobiliser tous les instruments disponibles pour créer des emplois et retrouver une croissance durable », a déclaré Laslo Andor, le Commissaire de l’Emploi et des Affaires Sociales.

    »En réalité le chômage est beaucoup plus élevé parce que ceux qui ont cessé de chercher du travail et ceux qui ne sont pas enregistrés sur le marché du travail ne sont pas repris dans les statistiques. Et les employés à temps partiel et les personnes qui touchent de très bas salaires non plus.

    »Les pays du sud de l’Europe, les Pyrénées (Espagne, Portugal), Grèce, Chypre et Bulgarie, sont des zones dévastées. Le taux de chômage est de 58.4% pour la Grèce, 55.7% pour l’Espagne, 38.2% pour le Portugal et 37.8% pour l’Italie. Les dynamiques du marché du travail confirment les alarmantes prévisions de la Commission Européenne selon qui la montée du chômage devrait se poursuivre pendant toute l’année 2013 avant de se stabiliser à un niveau record dans la première moitié de 2014. Selon l’organisation Internationale du Travail, les trois catégories de personnes qui sont le plus frappées sont les jeunes, les chômeurs de longue durée et les travailleurs peu qualifiés. Un jeune sur quatre est au chômage. Le chiffres est encore plus élevé en Grèce et en Espagne. Le seul pays où le chômage des jeunes n’a pas augmenté est l’Allemagne.

    »Quelqu’un a dit que la jeunesse est un « baromètre de la révolution ». Comme elle manque de maturité sociale, la jeunesse peut engendrer toutes sortes de changements dans la société. Le rôle de la jeunesse dans les « printemps arabes » est bien connu. Peut-on exclure une sorte de « printemps européen »? Les experts de l’Organisation Internationale du Travail pensent qu’il y a 12% de plus de chance que la population ne se soulève qu’avant la crise. Plus la situation économique se dégrade, plus la probabilité d’agitation sociale augmente. La menace de soulèvements se précise à Chypre, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Slovénie et dans la République Tchèque. Elle s’est estompée en Allemagne, Finlande, Belgique et Suède.

    » Un tel record de chômage augmente le risque d’agitation sociale dans l’UE, selon l’Organisation Internationale du travail de l’ONU (ILO), une agence de l’ONU spécialisée dans le droit de travail. Elle conseille aux politiciens de renoncer à l’austérité et de créer des emplois. « Quand le chômage atteint les niveaux qu’il a atteint aujourd’hui – que la pauvreté augmente et que la protection sociale diminue – alors le danger d’agitation sociale croit en proportion », a déclaré Miguel Angel Malo, professeur d’économie à Salamanque et expert économique de l’ILO. Le lien direct entre la poursuite d’une économie libérale et l’augmentation de la menace de soulèvements est évident, c’est un fait que personne ne conteste.»

    Pour consulter l’original: suivre ce lien.

    Traduction des parties en Anglais: Dominique Muselet

     

     

     

     

    en ligne : Les euro-régions : Allons-nous laisser détruire les nations ?

     


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    Au sujet de cette vidéo,

    attention acte de résistance à Pensée Unique !  

     

    J'ai été victime d'un SCANDALE : Ma vidéo dénonçant la colonisation de la France, publiée le 7 avril 2013 et ayant presque 300 J'aime et 57 Tweeter, est tombée le 8 juin 2013 à 0 j'aime ! TOUT est fait pour réduire l'audience des Non-Alignés, des politiquement incorrects. Je demande que l'on aille voir cette vidéo au demeurant capitale pour la compréhension de la politique actuelle de notre pays (la relayer, dire J'aime, etc) pour TIRER LA LANGUE AU SYSTEME ! Je compte sur vous, et sur tous, merci, chantal-eva.

    http://www.dailymotion.com/video/xyt8pb_le-drame-francais-c-est-aujourd-hui-un-pays-colonise-par-les-sionistes-r-sistons-video-16_news#.UbMlA21GZHQ

     

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