• L'Armée française ciblée - Vérités sur la Russie et sur EI - Guerres de l'OTAN

     
     
    Jeudi 16 octobre 2014

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    Note de Chantal Dupille (eva R-sistons) :

     

    Notre remarquable Armée française

    honteusement "dégraissée" et humiliée !

    Elle est trop patriote,

    elle gêne les tenants du Nouvel Ordre Mondial

    totalitaire, d'essence nazie, anti Nations !

    Les Décideurs ne veulent pas d'une Armée de la nation

    attachée à des valeurs traditionnelles

    et défendant un Etat souverain.

     

    L'avenir est à une armée de mercenaires européens

    ne respectant pas les lois de la guerre,

    et ensuite aux robots servant seulement

    les intérêts de l'Oligarchie cupide et égoïste

    qui dévaste la planète !

    Il ne s'agira plus de défendre la France

    (d'ailleurs avec la réforme du territoire,

    elle n'existera bientôt plus)

    d'une attaque de l'Etranger,

    mais d'attaquer les Français de l'intérieur

    s'ils ne sont pas d'accord avec le totalitarisme fou

    qui se met progressivement en place

    avec le Nouvel Ordre Mondial !

    C'est absolument intolérable !

     


    Défense : Le Drian dévoile les restructurations 2015

     

    par Grégoire Lecalot mercredi 15 octobre 2014 12:04, mis à jour le mercredi 15 octobre 2014 à 14h04

     

    Jean-Yves Le Drian a dévoilé les restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la LPM 2014-2019. © Maxppp

     

    Le ministère de la Défense a donné mercredi des précisions sur les restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la loi de programmation militaire :

     

    Il a confirmé la fermeture de l'hôpital du Val-de-Grâce

    et la dissolution d'un régiment.

    Pour le reste, cinq bâtiments de la Marine vont être désarmés

    et une base navale sera fermée.

    Au total, 7.500 postes seront supprimés.

     

    C'est par un communiqué de trois pages que le ministre de la Défense a fait connaître mercredi ses arbitrages. Les grandes lignes des restructurations qui vont toucher l'armée en 2015 dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 sont désormais officielles. Ce sont bien 7.500 postes qui seront rayés des cadres.

    A LIRE AUSSI :

    ►►► Une journée à 7.500 suppressions de postes dans l'armée

    Au chapitre des surprises, la dissolution de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, bien connue des fans de la série "Tanguy et Laverdure, les chevaliers du ciel". Elle a été lancée, dit le ministère. Le Commandement des forces aériennes va être transféré sur la base 106 de Bordeaux-Mérignac. L'armée de l'air devra aussi rendre des postes sur la base aérienne de Dachenbronn, dans le Bas-Rhin , qui sera transformée en "élément air rattaché" à la base 133 de Nancy : 190 postes militaires et trois civils disparaissent au passage.

     

    Cinq navires désarmés

     

    La Marine passe aussi à la moulinette avec le désarmement de cinq bâtiments : la Meuse, un pétrolier-ravitailleur et le Siroco, un transport de chalands de débarquement, tous deux basés à Toulon, du patrouilleur austral Albatros, à La Réunion et des patrouilleurs de surveillance Athos et Aramis, à Anglet. Une base navale sera fermée, celle de l'Adour, à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le commandement maritime de Strasbourg subira le même sort. Objectif de la manoeuvre : renforcer la concentration des forces de la Marine sur Brest et Toulon.

     

    La fermeture de l'hôpital du Val-de-Grâce confirmée

     
    Les autres points étaient attendus car les informations circulaient, parfois depuis plusieurs jours : l'armée et le ministère se sont refusés à le confirmer jusqu'ici, mais les propos de Jean-Yves Le Drian sur l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce ne laissaient pas beaucoup de place au doute : "efficacité civile et militaire pas avérée", avait-il lâché. En période de vaches maigres, une telle déclaration équivaut à un coup de tranchant. Ce sera bien le cas : les activités hospitalières vont être transférées progressivement vers deux autres hôpitaux militaires en Ile-de-France, en l’occurrence Percy, à Clamart et Bégin, à Vincennes. Le site historique parisien ne sera toutefois pas démilitarisé puisqu'il accueillera un "pôle d'excellence" pour les activités de recherche et de formation.

     

    Châlons-en-Champagne perd ses troupes


    Autre information déjà connue : la dissolution d'un régiment, le 1er régiment d'artillerie de marine, à Châlons-en-Champagne, ainsi que celle de l'état-major de la 1ère Brigade mécanisée, dans la même ville. L'armée de terre verra également le 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, dans le Tarn et le 1er Régiment de tirailleurs d'Epinal, dans les Vosges, seront "transformés en régiment d'infanterie de nouvelle génération". Sa capacité d'engagement, avec 66.000 soldats projetables, a été confirmée.


    Services administratifs et soutiens


    Les hauts gradés seront pour leur part priés de faire mouvement vers le tout nouveau ministère parisien, en phase d'achèvement à Balard, dans le sud-ouest de la capitale : états-majors, directions de services, le personnel de la Direction générale de l'armement, actuellement à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine et d'une partie de celui de la très secrète direction du renseignement militaire, située à Creil, dans l'Oise.

    Les services de soutien et certains services administratifs devront aussi rationaliser leur organisation : le commissariat des armées, la direction interarmées des réseaux d'infrastructures et des systèmes d'informations, le service des essences et celui des munitions poursuivent leur "transformation", de même que le secrétariat général pour l'administration.

     

     

    http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/emploi/article/defense-les-activites-du-val-de-grace-transferees-une-base-navale-fermee-5-navires-desarmes-un

     

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    L’armée française est mise en vente

     

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    C’est ce que nous apprend Le Figaro, généralement bien informé en ce qui concerne le militaire : le gouvernement français, en mal de crédits, se propose de faire appel au secteur privé pour financer une partie des dépenses militaires. Voici la Défense, que l’on pensait naïvement devoir rester le dernier bastion du secteur public, face aux intérêts du secteur privé qui ont envahi tout le reste, mise en vente à son tour. 

     

     Comment « poursuivre la modernisation et l’équipement des armées » ? La solution imaginée le gouvernement français passe par la création de « sociétés de projet » capitalisées en tout ou en partie avec le produit de cession de participations détenues par l’État dans des entreprises, mais aussi avec de l’argent privé. La société de projet utilisera ensuite cette rentrée d’argent immédiate pour acheter un matériel que l’armée détient déjà, puis lui concédera « un droit d’usage contre un loyer dont la durée et les modalités restent à définir ».

     

    Faut-il rappeler qu’il s’agit d’une solution depuis longtemps pratiquée par l’US Army, sous la pression du lobby militaro-industrialo-bancaire, avec le résultat qu’elle emploie maintenant des armées privées devenues sur certains territoires (l’Ukraine par exemple) totalement incontrôlables  – n’assurant par ailleurs aux personnels aucune prestation sociale, même pas les soins post- traumatiques. Ils sont renvoyés chez eux, à la charge d’institutions charitables exsangues.

     

    En France on appelait cela jusqu’à présent des Partenariats publics privés (PPP) fonctionnant sur le principe au secteur privé les bénéfices, au secteur public les déficits. Auquel s’ajoute le principe de l’absence de contrôle, ni durant les appels d’offres, ni durant l’exécution des marchés, ni à la recette. Les résultats sont souvent lamentables, non pas seulement par les coûts finaux, mais par la qualité du produit. Ce fut ainsi le cas d’un hôpital de la région parisienne que nous ne nommerons pas : malgré l’argent investi, il n’a pu encore ouvrir ses portes, du fait de diverses malfaçons. La Cour des Comptes, semble-t-il, s’en serait inquiétée, comme on dit : « Regrettable confusion entre maître d’ouvrage et maître d’œuvre ».

     

    Le gouvernement socialiste français n’hésitera pas cependant à suivre l’exemple américain, tant en ce qui concerne la défense que la police. Mais il n’y a pas d’argent, dira-t-on. On ne peut rester sans rien faire, alors que l’ennemi est à nos portes.

     

    Or l’ennemi, pour reprendre une phrase devenue tristement célèbre, n’est pas celui que l’on pense. C’est la Finance. C’est elle qui nous gouverne, à partir de ses fiefs de Wall Street et de la City, et qui a fait en sorte que la Banque centrale européenne ne puisse, comme le fait cependant son homologue américaine, la Fed, prêter directement aux États. Les États européens sont donc obligés de s’endetter auprès des marchés. Aujourd’hui, ne pouvant plus le faire, ils vont, comme le fait depuis deux ans l’État grec, renoncer à leurs missions de service public les plus essentielles. Voici revenu le temps des Grandes compagnies, narguant le pouvoir royal.  

     

    Rappelons, en ces jours de Fête de la science, qu’il en de même de la recherche fondamentale ex-publique.

     

    Jean-Paul Baquiast

     

    Source : Les armées françaises vont recourir à la location (lefigaro.fr, 03-10-2014)

     

     

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/larmee-francaise-mise-en-vente/

     

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    Défense France :

    Adieu l'armée française,

    bienvenue aux ennemis étrangers !

     

    Voilà comment les traîtres à la nation, à commencer par SARKOZY, affaiblissent et vendent  la FRANCE aux lobbys étrangers !

     

    Qui viendra nous défendre sans armée opérationnelle et amputée de ses corps d'armée ? Une preuve de plus que nous serons tous exposés aux Nazis de l'OTAN et de l'UE !

     

    On vous donne en mille que l'armée sera vendue à des sociétés privées, cotées en Bourse de préférence, et qui formeront des groupements de mercenaires qui constitueront des armées privées pour les faire se retourner contre nous, en alliance avec les forces armées de l'UE ! !

     

    Dans tous les pays du monde, le budget de l'armée est l'un des plus importants, mais chez nous, il vaut mieux financer avec l'argent des contribuables l'Europe Nazie, les BANKSTERS et les guerres d'Israël au détriment du Peuple !

     

    Il n'y a plus de généraux dans ce pays dignes de se révolter au bénéfice du Peuple ?

     

    PAUVRE FRANCE RUINEE PAR LES BANKSTERS  !

     

    Déjà que depuis des années l'armée n'avait pas assez de budget et que dernièrement l'armée à été mise en vente ! Là c'est le pompon !

     


    http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2014/10/15/defense-france-adieu-l-armee-francaise-bienvenue-aux-ennemis-5469297.html

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    Russie, suite.

    Emmanuel Todd: les libéraux occidentaux doivent applaudir les Russes

    14:34 14/10/2014
    Entretien avec l'historien et sociologue français Emmanuel Todd

    L'historien et sociologue français Emmanuel Todd il n'a jamais été prisonnier des idéologies, bien qu'il les ait minutieusement étudiées du point de vue scientifique. Auteur de nombreux livres et monographies, il a accepté de répondre aux questions de Rossiïskaïa gazeta.

     

    Le monde occidental est parti en guerre contre la Russie, l'accusant de tous les péchés capitaux et de mauvaises intentions. Qu'en pensez-vous?

     

    Emmanuel Todd: Avant les événements ukrainiens déjà, j'avais attiré l'attention sur cette tendance antirusse, manifestement planifiée, dans les médias occidentaux. Les premières attaques régulières contre Moscou ont porté sur le "rejet" des minorités sexuelles. Ensuite, de nombreux articles ont avancé que la politique de Poutine était "impossible à comprendre" et qu'il était "imprévisible". Pour être franc, cela m'a beaucoup amusé. Car à mon avis, la ligne politique du gouvernement russe est au contraire très rationnelle et réfléchie. Les Russes sont fiers d'être Russes et s'ils disposent des moyens nécessaires, ils font tout pour éviter la cabale. Ainsi, le soutien affiché à la population russophone dans le sud-est de l'Ukraine s'inscrit parfaitement dans cette logique.

    En ce qui concerne les préoccupations des Baltes ou des Polonais, persuadés que demain Moscou compte les engloutir, elles sont complètement infondées. Cela n'a absolument aucun sens. La Russie a déjà suffisamment de soucis pour aménager son vaste territoire.

     

    Cela fait longtemps que vous vous intéressez à la Russie - essentiellement comme anthropologue et sociologue. En 1976 déjà, à l'âge de 25 ans, vous avez écrit un livre intitulé La Chute finale où vous évoquiez les causes susceptibles de désintégrer l'URSS. Ce livre, qui a fait beaucoup de bruit, n'a pas été pris au sérieux à l'époque. Quelle est votre vision de la Russie contemporaine?

     

    Emmanuel Todd: Si vous vous penchez sur l'histoire de la Russie, vous comprenez que son rôle dans les affaires mondiales - et en particulier européennes - a toujours été positif. La Russie a subi une humiliation dans les années 1990, juste après l'effondrement de l'URSS. L'attitude de l'Ouest fut alors insupportable et injuste mais en dépit de cela, la transition a pu se faire dans une certaine dignité. Aujourd'hui, ce pays a retrouvé sa place dans les affaires mondiales et a atteint un équilibre interne. Il a atteint une stabilité démographique et enregistre même une croissance de sa population plus élevée que dans le reste de l'Europe. L'espérance de vie augmente. A terme, le taux de mortalité infantile sera inférieur à celui des États-Unis selon les statistiques. Le fait que la Russie attire un flux d'immigrés en provenance des pays voisins montre qu'elle revêt pour eux un intérêt économique.

    À mon avis, la Russie joue un rôle particulier dans les affaires internationales, dont elle a hérité de la Guerre froide, qui est d'assurer l'équilibre mondial. Grâce à son arsenal nucléaire, la Russie est aujourd'hui le seul pays capable de contenir les Américains. Sans elle, le monde aurait connu un sort catastrophique. Tous les libéraux occidentaux devraient l'applaudir: contrairement aux démocraties européennes, elle a accordé l'asile à Edward Snowden. Quel symbole explicite: la Russie, bastion des libertés dont les pays européens se veulent les porte-drapeaux.

     

    En 2002 sortait votre livre Après l'Empire, où vous évoquez les causes de l'affaiblissement, lent mais sûr, des USA. Qu'en est-il aujourd'hui?

     

    Emmanuel Todd: En effet, j'ai écrit à l'époque que l'agressivité de l'Amérique n'était absolument pas une manifestation de sa puissance. Au contraire, elle cachait la faiblesse et la perte de son statut dans le monde. Ce qui s'est passé depuis a confirmé mes conclusions de l'époque. Et cela reste exact aujourd'hui également. Ne croyez pas que j'ai été motivé par un anti-américanisme quelconque. Pas du tout. Néanmoins, je constate que l'"empire" américain est en phase de déclin. Et cela peut être vu particulièrement dans la manière dont les États-Unis, à chaque fois qu'ils perdent l'un de leurs alliés, prétendent que rien de significatif ne s'est produit. Prenez l'exemple de l'évolution des relations de Washington avec l'Arabie saoudite. Les échecs permanents des Etats-Unis au Moyen-Orient sont flagrants pour tout le monde, notamment à travers les derniers conflits en Irak et en Syrie. Et Riyad, qui était autrefois leur plus proche allié dans la région, est en fait sorti du contrôle américain, même si bien sûr personne ne l'admet. Même chose pour la Corée du Sud, qui s'éloigne des États-Unis pour coopérer de plus en plus activement avec la Chine. Le seul véritable allié loyal des Américains en Asie reste le Japon. Mais à cause de sa confrontation avec Pékin, ce pays ne sait plus où se mettre.

     

    Et l'Europe?

     

    © RIA Novosti.

    Emmanuel Todd: Le processus est similaire en Europe. La principale évolution que le Vieux continent ait connue ces dernières années est la montée en puissance de l'Allemagne. Avant, je pensais que l'Europe allait continuer à se développer, tirée par la locomotive d'intégration Berlin-Paris. Mais les choses se sont passées autrement. Tout d'abord, l'Union européenne ne s'est pas transformée en union des nations "libres et égales", comme le rêvaient ses fondateurs. Elle a pris la forme d'une structure hiérarchique sous l'égide de l'Allemagne, qui a largement dépassé sur le plan économique tous les autres pays de l'UE. Par nature, les Allemands ne peuvent pas percevoir le monde autrement qu'à travers un prisme hiérarchique. Cette ascension de Berlin s'est accélérée notamment après la crise financière de 2008. Aujourd'hui, l'Europe est contrôlée par l'Allemagne. Les premiers signes d'une perte de contrôle sur Berlin par les Américains sont apparus au début de la guerre en Irak quand Paris, Moscou et Berlin, qui marchaient jusque-là dans le sillage des USA, s'y sont opposés. Ce fut une étape fondamentale.

    Depuis, dans un domaine aussi crucial que l'économie internationale, l'Allemagne mène sa propre ligne pour défendre ses intérêts nationaux. Elle ne cède pas à la pression des Américains, qui croient que tout le monde devrait jouer selon leurs règles et insistent pour que les Allemands renoncent, par exemple, à leur politique d'austérité budgétaire. Cette ligne est imposée sous la pression de Berlin à l'ensemble de l'Union européenne, et les Etats-Unis ne peuvent rien y faire. Dans ce domaine, les Allemands n'accordent pas d'importance à l'avis des Américains. Nous pouvons aussi rappeler les récents scandales impliquant les écoutes téléphoniques, quand les Allemands – un cas sans précédent – ont expulsé le chef de la CIA à Berlin. Mais l'économie reste le plus important. Les Américains n'adoptent pas, dans ces circonstances, une attitude menaçante. Pas parce qu'ils ne veulent pas, mais parce qu'ils ne peuvent pas. En l'admettant tacitement, ils reconnaissent en quelque sorte que leur pouvoir touche à sa fin. Cela ne saute probablement pas aux yeux, mais c'est la réalité.

     

    Néanmoins, certains pensent que les USA restent une puissance dirigeant les affaires mondiales, notamment européennes.

     

    Emmanuel Todd: Il y a l'ancien monde et le nouveau monde. L'ancien monde, c'est la vision héritée de l'époque de la Guerre froide. Elle reste bien ancrée dans la conscience des faucons américains, dans les pays baltes et en Pologne. Il est clair que l'expansion de l'OTAN vers l'Est après la chute du mur de Berlin est un exemple typique de l'inertie de la pensée dans l'esprit de la Guerre froide, peu importe les termes employés. Dans l'ancien monde, l'Allemagne jouait plutôt un rôle de modérateur, d'élément rationnel préconisant une solution pacifique aux problèmes et favorable au partenariat économique. Mais un nouveau monde est apparu et il n'est plus contrôlé par les Américains.

     

    Après le mur de Berlin, le mur des sanctions >>

     

    L'Europe a aujourd'hui sa propre dynamique. Elle n'a pas d'armée, mais elle est dirigée par l'Allemagne. Et tout se complique, car cette dernière est forte, mais elle est instable dans ses concepts géopolitiques. A travers l'histoire, le pendule géopolitique allemand a oscillé entre une approche raisonnable et des élans mégalomanes qui ont conduit, rappelons-le, à la Première Guerre mondiale. C'est la "dualité" de l'Allemagne. Par exemple, Bismarck cherchait la paix universelle et l'harmonie avec la Russie, alors que Guillaume II, dans l'esprit "l'Allemagne est au-dessus de tous", s'est brouillé avec tout le monde, à commencer par la Russie. Je crains que nous retrouvions aujourd'hui cette dualité. D'une part, l'ancien chancelier Schröder a prôné l'expansion des relations avec Moscou et il a maintenant beaucoup de partisans. D'autre part, on constate une position étonnamment ferme de Merkel dans les affaires ukrainiennes. L'agressivité du monde occidental envers la Russie ne s'explique donc pas uniquement par la pression des Etats-Unis.

     

    En effet, tout le monde s'attendait à une médiation active de Berlin dans la crise ukrainienne, mais ce n'a pas été le cas.

     

    Emmanuel Todd: Il me semble que l'Allemagne s'engage de plus en plus dans une politique de force et d'expansion voilée. La réalité de l'Allemagne après la réunification est qu'elle a miné les structures étatiques fragiles en Europe. Rappelez-vous la défunte Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, et aujourd'hui il semble que ce soit le tour de l'Ukraine. Pour la plupart des Européens, l'Ukraine n'aucun intérêt particulier. Pas pour les Allemands. Depuis l'époque de la réunification, l'Allemagne a mis la main sur la quasi-totalité de l'ancien espace de domination soviétique et l'utilise à ses propres fins économiques et industrielles. En c'est, je pense, l'un des secrets de la réussite de l'économie allemande. Face à un grave problème démographique et un taux de fécondité faible, elle a besoin d'une main-d'œuvre qualifiée et bon marché. Donc, si vous restez dans cette logique, obtenir par exemple les deux tiers des travailleurs ukrainiens est une opération très bénéfique pour Berlin.

     

    D'ailleurs, le 23 août, Angela Merkel a été la seule des chefs d'Etats de l'UE à se rendre en visite à Kiev à l'occasion de la célébration de l'indépendance de l'Ukraine.

     

    Emmanuel Todd: D'après moi, c'était un événement marquant. Et je pense que Moscou l'a également remarqué.

     

    Pourquoi, d'après vous, les États-Unis montrent-ils un tel zèle dans les affaires ukrainiennes?

     

    Emmanuel Todd: Parce que leur stratégie vise à affaiblir la Russie. En l'occurrence par la crise ukrainienne. Mais n'oublions pas qui l'a provoquée. Après tout, le point de départ était la proposition de l'UE de conclure un accord d'association avec Kiev. Puis l'Union européenne a soutenu le Maïdan conduisant au coup d'Etat, qui s'est déroulé avec le consentement silencieux des capitales européennes. Quand les événements en Crimée se sont produits, les Américains ne pouvaient pas rester à l'écart, au risque de "perdre la face". Les "faucons", partisans des idées de la Guerre froide, sont alors passés au premier plan pour définir la politique américaine vis-à-vis de la Russie. Je ne pense pas que les Américains souhaitent l'exacerbation de ces conflits, mais nous devons suivre de près jusqu'où pourrait aller leur désir de "sauver la face".

     

    http://fr.ria.ru/discussion/20141014/202702019.html

     

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    Création de l'EI: USA et Grande-Bretagne impliqués (Khamenei)

    Dossier: L'Etat islamique (EI)

    Ali Khamenei
    19:12 13/10/2014
    MOSCOU, 13 octobre - RIA Novosti

    Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a accusé, dans une déclaration, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne d'implication dans la création du groupe djihadiste Etat islamique (EI), rapportent lundi les médias internationaux.

     

    "Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont créé Al-Qaïda et Daesh (acronyme arabe de l'EI, ndlr) pour semer la discorde entre chiites et sunnites et lutter contre la République islamique d'Iran, mais aujourd'hui, ils sont concentrés eux-mêmes sur la lutte contre l'EI", lit-on dans le document cité dans la presse.

     

    Et d'ajouter que les efforts des Etats-Unis et de leurs alliés dans la lutte contre les djihadistes de l'EI ne faisaient que diviser encore plus les musulmans au lieu d'éradiquer le terrorisme.

     

    Auparavant, Téhéran a rejeté une demande de coopération des Etats-Unis contre l'EI.

    "Notre ambassadeur en Irak nous a transmis cette demande, qui a été bien accueillie par certains responsables (iraniens), mais je m'y suis opposé. Je ne vois aucun intérêt à coopérer avec un pays aux mains sales et aux intentions troubles", a déclaré à cette occasion l'ayatollah, cité par l'agence IRNA.

     

    L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

     

    En juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie.

     

    Fin septembre, le chef d'état-major interarmées américain Martin Dempsey a estimé que seules les frappes aériennes ne suffisaient pas dans la lutte contre les djihadistes de l'EI et qu'une opération terrestre était nécessaire en Irak et en Syrie.

     

    http://fr.ria.ru/world/20141013/202696866.html

     

     

     

    De l'Afghanistan jusqu'à la Syrie en passant par la Libye, la même justification fonctionne à chaque fois : il faut protéger les populations civiles des actes de barbaries. La situation en Afghanistan - après 13 ans d’occupation de l’OTAN - démontre à suffisance qu’aucune guerre impérialiste ne vient à bout de ces terroristes, qui sont combattus d’un côté et financés de l’autre...

     

    Mardi 16 septembre 2014, vers 8h00, en plein trafic, une explosion a secoué Kaboul. Une voiture piégée et un kamikaze ont explosé à Makroyhan, près du Ministère de la Justice.

    Cet attentat - revendiqué par les Talibans- aurait tué trois militaires et en aurait blessé 13 autres. C’est du moins ce qu’affirme Hashmat Stanikzai, le porte-parole de la police de Kaboul. "Des" victimes civiles ont été emmenées à l’hôpital.

    Pajhwok, l’agence de presse afghane, confirme ces chiffres. Pourtant les témoins à Kaboul parlent de 50 à 100 tués. Les forces de police ont passé la journée et une partie de la nuit à rechercher des corps mutilés. Le lendemain, des citoyens ont trouvé des morceaux de cadavres humains méconnaissables à plus d’un kilomètre du lieu de la déflagration. La capitale afghane était endeuillée.

    Contacté par téléphone, un fonctionnaire du Ministère de la Justice a affirmé :

    "Il y avait des corps partout. C’était une vraie boucherie, il y avait du sang, des morceaux de cadavres, ... C’était indescriptible ! Ce que nous avons entendu à la télévision ne correspond pas du tout à la réalité. Il y avait des enfants qui partaient à l’école, des jeunes qui se rendaient à leur université, des gens qui allaient travailler... Pourquoi ne parlent-ils que des militaires ? " 

    Dix jours plus tard, dans la province de Ghazni, les Talibans exterminent tout un village, incendiant les maisons, les récoltes et massacrant les habitants et le bétail. 

    Mohammad Ali Ahmadi, le vice-gouverneur de la province de Ghazni, parle de 80 à 100 personnes tuées.

    L’AFP titre : "Les Talibans décapitent 12 civils".

    Pourquoi des chiffres aussi sous-évalués ? Que les Américains revoient à la baisse le nombre de morts civils lors de leurs "dommages collatéraux" peut aisément se comprendre. Par contre, cette sous-évaluation des crimes de l’ennemi n’est pas habituelle.

    Aucune évaluation correcte du nombre de morts civils n’existe

    Alors qu’une coalition internationale - qui se veut démocratique - opère en Afghanistan depuis 13 ans, il n’y a aucune évaluation correcte du nombre de morts causées par le conflit armé.

    Il existe deux méthodes pour calculer le nombre de victimes d’une guerre.

    Le système de surveillance passive se base sur le relevé « passif » des morts violentes opéré par les autorités locales (ministères de la Santé, de l’Intérieur), les incidents rapportés par les ONG sur place, les registres dressés par les morgues, les dépêches de presse et les informations récoltées par les médias. 

    Lorsque le gouvernement en place veut prétendre que tout va bien et quand les médias n’ont aucune indépendance, le nombre de morts civils est revu à la baisse.   La méthode épidémiologique d’échantillonnage (« cluster survey ») est une méthode scientifique beaucoup plus fiable. Elle relève du domaine de la santé publique. L’épidémiologie est l’étude de la répartition des maladies humaines et des facteurs qui influencent leur fréquence. La partie de l’épidémiologie qui s’intéresse à la mortalité tente de fournir des estimations objectives et précises des taux de mortalité humaine et d’en décrire, si possible, ses causes les plus directes.

    En pratique, des civils, résidant dans différentes localités et sélectionnés au hasard, sont interrogés au sujet des morts violentes récentes survenues dans leur foyer. Un certificat de décès est le plus souvent produit afin de confirmer leurs dires. Les résultats sont ensuite extrapolés au pays entier en intégrant plusieurs marges d’erreur, exactement de la même façon que pour les sondages d’opinion.

    La méthode épidémiologique est une pratique courante largement acceptée par la communauté scientifique.   Selon le GRIP, aucune évaluation fiable du nombre de morts n’est disponible pour l’Afghanistan car aucune étude épidémiologique n’y a été réalisée. Les quelques collectes de données réalisées principalement par les ONG présentes sur place, les autorités locales et les rapports de presse se basent sur la collecte passive d’informations et sous-estiment donc très vraisemblablement, et de façon très importante, le nombre de victimes du conflit, que ce soit à Kaboul ou dans les autres provinces afghanes.

    Les similitudes quant aux conditions de collecte des informations entre l’Irak et l’Afghanistan permettent d’extrapoler à l’Afghanistan le ratio de 1 à 5, voire de 1 à 10, le nombre de victimes dénombrées par la surveillance passive et le nombre réel de victimes du conflit. La sous-évaluation est de pire en pire...

    La volonté des Etats-Unis et de la coalition qui les suit est clairement de se désengager de l’Afghanistan et de se retourner vers l’Irak et la Syrie. On constate alors que les crimes commis par les Talibans sont sous-évalués dans les médias et ceux commis par ISIS sur-commentés.

    Or il s’agit du même phénomène, des mêmes djihadistes qui, par leurs crimes horribles contre les populations civiles, justifient l’intervention étrangère. Nos médias sont dans une nouvelle logique de guerre, celle contre l’Etat Islamique. Les Talibans peuvent massacrer autant qu’ils veulent, ils ne sont plus aussi intéressants qu’en 2001.

    La situation en Afghanistan - après 13 ans d’occupation de l’OTAN - démontre à suffisance qu’aucune guerre impérialiste ne vient à bout de ces terroristes, qui sont combattus d’un côté et financés de l’autre. 

    Al Qaeda, djihadistes, ASL, ISIS et autres, amis ou ennemis selon les circonstances

    Pendant les dix années d’occupation soviétique en Afghanistan, des groupes comme Al Qaeda qui recrutait des adeptes du Djihad dans le monde entier, étaient plutôt bien vus des Américains. D’anciens amis sont devenus des ennemis.

    A quel point cela a-t-il changé ? En réalité, pas tellement. Si ce n’est que cela peut se passer dans l’autre sens, d’anciens ennemis peuvent devenir des amis.

    L’exemple de la guerre en Libye est très révélateur à ce sujet. Abdelhakim Belhaj, l’un des chefs militaires rebelles, est ainsi passé d’ennemi à ami. 

    Le journal Libération a publié une stupéfiante biographie de cet homme. 

    « Pour les services secrets américains, l’homme qui a pris Tripoli à la tête des rebelles libyens et en est aujourd’hui le gouverneur militaire de facto, est une vieille connaissance.(…)

    Abdelhakim Belhaj, plus connu sous le nom d’Abou Abdallah al-Sadek, né le 1er mai 1966, a déjà derrière lui une belle carrière de djihadiste qui a commencé, comme pour tant d’autres militants, en Afghanistan, en 1988.

    Mais si la CIA le recherche, c’est d’abord parce qu’il est l’un des fondateurs et même l’« émir » du Groupe islamique combattant (GIC) libyen, une petite formation ultra radicale qui, dans les années précédant le 11 Septembre, possédait au moins deux camps d’entraînement secrets en Afghanistan. 

    L’un d’eux intéressait au plus haut point la CIA, celui de Shahid Cheikh Abou Yahya, à une trentaine de kilomètres au nord de Kaboul, dans lequel le GIC accueillait des volontaires liés à Al-Qaeda. (…) 

    Après l’Afghanistan, la piste de Abdelhakim Belhaj mène au Pakistan, puis en Irak. Dans ce dernier pays, il aurait été proche d’Abou Moussab al-Zarqaoui, le chef d’Al-Qaeda dans ce pays, où les Libyens constituent le second contingent de volontaires islamiques après les Saoudiens. Après avoir été longuement interrogé à Bangkok, probablement torturé, par la CIA, il est remis en 2004 aux services secrets libyens. »

    L’actuel gouverneur militaire de Tripoli est loin d’être le seul membre d’Al Qaeda (ou d’autres réseaux plus ou moins affiliés) dans le Conseil National de Transition (CNT).

    C’est à leur propos qu’on peut entendre Bernard-Henry Levy dire avec fierté :

    « D’accord ! Et je vous répète que j’aime ces gens du CNT ! J’aime ces juges, ces professeurs, ces avocats qui ne savent de la démocratie que ce qu’ils en ont appris dans les livres et qui en réinventent pourtant les principaux réflexes. Et j’aime aussi, par parenthèse, cette idée d’un peuple de Bédouins choisissant pour les représenter des hommes de lettres et de loi. Alors, après, la France…

    Je recommande à Nicolas Sarkozy, c’est vrai, de court-circuiter le Quai d’Orsay… Mais je pense, en mon âme et conscience ce jour-là, que laisser agir le quai d’Orsay, s’en remettre à un Alain Juppé qui, la veille de ma première entrevue avec Sarkozy, excluait encore, clairement, le recours à la force, c’était accepter que « Benghazi soit un autre Srebrenica. »

    Le philosophe télévisé a parlé, Il ne reste plus qu’à applaudir. Sauf si on fait le lien avec la guerre de la terreur qui a coûté et coûte encore tant de vies en Afghanistan (et à Guantanamo) et qui était motivée par la nécessité d’anéantir Al Qaeda partout dans le monde. A moins d’être un fervent adepte du double discours, on y perd son latin.

    La recette fonctionne encore

    La même justification fonctionne à chaque fois : il faut protéger les populations civiles des actes de barbaries. 

    Le même discours - au mot près - a été martelé à propos de l’Armée Syrienne Libre, pour justifier une attaque contre le gouvernement de Bachar Al Assad.

    On assiste à la même absurdité quand on voit que le gouvernement américain soutient les rebelles syriens, dont on sait qu’ils sont infiltrés par des djihadistes venus du monde entier.

    Le prince saoudien Bandar Ibn Sultan, ancien ambassadeur aux Etats-Unis, proche du clan Bush, est nommé chef des services secrets saoudiens et se rend en Syrie pour accueillir les djihadistes et organiser des attentats (qualifiés d’actes de résistance par la presse bien pensante). 

    Exactement la même mission que celle de Ben Laden en Afghanistan en 1979. 

    La propagande n’a pas fonctionné dans un premier temps. Il fallait plus de radicalisme, plus de sang, plus de décapitations.

    L’Armée Syrienne Libre s’est progressivement transformée en ISIS, pour repasser du camp d’amis à celui d’ennemis. Les médias ont allègrement diffusé les mises en scènes macabres des djihadistes en Syrie et en Irak. Les victimes décapitées cette semaine en Afghanistan ne font plus la une des journaux.

    Nos médias ne s’intéressent aux victimes que quand elles justifient une nouvelle guerre.

    Selma Benkhelif

    A lire aussi.......

    La construction médiatique des « djihadistes »

    Source : Investig’Action

    Publié par : http://www.michelcollon.info/

     

     

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    Gaza : Des témoignages hallucinants (Tribunal Russel

     

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    APPELS du RESEAU VERCORS

    « 100 jours pour redresser la France» - RÉSEAU VERCORS - septembre 2012

    "Vers un coup de force prochain en France ? (Réseau Vercors)" - Avril 2010

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