• Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.. sans cesse épris d'un but sublime

     
     
    Mercredi 27 juin 2012

     

     

     

     

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    "Sans cesse épris d'un dessin sublime..."

     

    Paroles  pour  temps de toujours, 

     

    mais surtout pour temps difficiles.

     

    Confidences...

     

    Par Chantal Dupille

     

     

     

     

     

    Mes ami(e)s,

     

    Sur l'un de mes blogs préférés §,

     

    je trouve ce poème de Victor Hugo,

     

    il a bercé mon enfance

     

    sous le titre "VIVRE".

     

    Oui cela me ramène des années en arrière,

     

    à l'adolescence, à l'âge où l'on s'entichait des vedettes.

     

    Moi je m'entichais de Victor Hugo...

     

    et de ce magnifique texte !   

     

     

     

    C'était mon préféré,

     

    je l'avais accroché au-dessus de mon lit,

     

    et je n'avais qu'une idée en tête:

     

    Le but sublime.

     

    Pour moi, il passait alors

     

    par le service des lépreux avec le Dr Schweitzer,

     

    par le service des plus malheureux, des plus souffrants,

     

    des plus rejetés, des plus délaissés...

     

    Je voulais leur offrir ma vie, mais hélas

     

    j'étais nulle en maths, et pour être médecin

     

    il fallait être fort dans cette discipline.

     

    Or j'étais bonne en gym, en dessin, et en Français,

     

    mais je me fermais à la géométrie et à l'algèbre

     

    comme une huître importunée.

     

     

     

    Vocations contrariées,

     

    la danse à l'Opéra par ma mère,

     

    le dessin de mode par moi-même qui n'aimait pas la couture,

     

    et le service des lépreux par mon incapacité

     

    à comprendre les Maths.

     

    Voilà comment je me suis retrouvée

     

    dans la section Belles Lettres,

     

    non pour y enseigner mais comme tremplin

     

    à la carrière de journaliste,

     

    journaliste parce que je suis curieuse, ouverte,

     

    universaliste bien sûr.

     

    Aveu : Aujourd'hui,

     

    je ne pourrais plus exercer ce beau métier.

     

    Pour diffuser l'info officielle ?

     

    Pour me faire l'écho des projets des puissants ?

     

    Pour désinformer ou mentir ?

     

    NON !  JAMAIS !

     

     

     

    L'info aujourd'hui ? La contre-info, Internet.

     

    Boycottez les Médias officiels ou courtisans !

     

     

     

    Si je devais refaire ma vie, ce serait autour

     

    du plus beau des programmes, double :

     

    Un grand Amour ET un grand dessein,

     

     au service des autres bien sûr,

     

    à deux au service des plus malheureux

     

    dans un bidonville latino-américain, par exemple.

     

     

     

    Aujourd'hui, la politique est avilie,

     

    les idéaux s'estompent.

     

    Mais à vous qui êtes jeune,

     

    je vous dis, comme Hugo:

     

    Soyez épris d'un but sublime,

     

    et ne cédez pas face à l'intolérable.

     

    Soyez comme un chêne, ne pliez jamais

     

    face à l'adversité, ne laissez pas

     

    les événements vous dominer,

     

    mais dominez-les.

     

    En poursuivant toujours ce qui est beau,

     

    Amour et service de l'autre.  

     

     

     

    Que ce poème soit gravé dans votre coeur,

     

    qu'il soit un phare pour votre existence !

     

     

     

     Chantal Dupille

     

     

     

    §

     

    Blog auquel je suis abonnée, texte reçu dans ma boîte mails :

     

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/06/20/18362921.html 

     

     

     

    .

     

     

     

     

     

         Vivre, poème de Victor Hugo 

     

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent..

     

     

     

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent; ce sont
    Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
    Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime,
    Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
    Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
    Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
    C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
    C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
    Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
    Ceux-là vivent, Seigneur! les autres, je les plains.
    Car de son vague ennui le néant les enivre,
    Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

     

     

     

    Victor Hugo, Les Châtiments / L'homme a ri (extrait)

     

     

     

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/06/20/18362921.html

     

    .

     

    Publié par moi le 20 juin 2010 sur mon blog R-sistons,

     

    texte retrouvé à l'instant sur Google en cherchant une image !

     

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.. sans cesse épris d'un but sublime

     

    .

     

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