• Je suis fière d'être Russe... (C.Dupille dite eva R-sistons)

    Raïssa Ossipovna Haletzkaya, ma mère Russe (dans les années 50)

    Je suis fière d'être Russe... (C.Dupille dite eva R-sistons)

    Bonjour

     

    Aujourd'hui, à cause des politiques menées, j'ai honte d'avoir du sang français (par ma naissance et par mon père adoré). Façonnée par des agents de l'Etranger (d'Israël et des Etats-Unis), la France sombre dans le mensonge, la désinformation, l'hypocrisie, l'intolérance, la haine, le racisme, la violence, la duplicité, le bellicisme, le négationnisme (par exemple de la victoire russe sur le nazisme), le terrorisme, le fanatisme, la dictature, et même la folie avec sa mise en place progressive du Nouvel Ordre Mondial insensé, barbare... Et sa diplomatie belliciste et complice du terrorisme, est une verrue à la face du monde !

    Aujourd'hui, je suis fière d'avoir du sang russe (ma mère est née en Ukraine éternelle, voir 1). Car la Russie donne au monde l'image de la dignité, de la résistance, du rejet du terrorisme et du fascisme, de la foi, de l'équilibre, de la sagesse, du courage, de l'ouverture, de la lumière... Elle rêve en particulier de paix, de monde multipolaire, de coopération entre les peuples ! Et l'Occident lui crache au visage, pour son déshonneur - et bientôt sans doute pour sa perte.

    Je vous offre ce texte "être ou ne pas être russe". Il m'a beaucoup touchée, ainsi que celui sur le Ministre de la Défense Serguei Choigou... En avant, peuple russe, le monde a besoin de toi !

    Chantal Dupille (eva R-sistons)

    (1) Ma mère, née près d'Odessa (Ukraine), a toujours dit qu'elle était Russe, rien d'autre. L'Ukraine est un berceau de la Russie ; Ukraine et Russie sont intimement liées, n'en déplaise aux Européistes et aux nazillons soumis à Washington (et à l'OTAN).

    NB : Voir aussi :

    Pourquoi je quitte la France (Chantal Dupille)

    .

    Être ou ne pas être Russe

     
    Vltchek

    «Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l’Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent! À moins qu’il n’arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés.»

    La confiance entre l’Occident et la Russie est morte. Elle a duré un certain temps, mais maintenant elle est cassée de manière irréversible. C’est une bonne chose, car quel genre de confiance pourrait-elle exister entre l’impérialisme fasciste et les forces qui luttent pour la liberté de l’humanité?

     

    Il est vraiment facile de tromper le peuple russe. Il faut très peu pour gagner leur confiance ; parfois seulement un sourire aimable, quelques mots d’amour, quelques engagements et promesses sonnant sincèrement. Les Russes peuvent être facilement achetés avec la gentillesse. Ce sont des personnes vulnérables, très confiantes.

    Approchés avec tendresse et sympathie, ils ouvrent bientôt leurs cœurs, ils partagent leur dernier morceau de pain avec l’affamé, offrent leur chemise à ceux qui ont froid.

    Venez à un Russe avec un gage d’amour éternel, la dévotion de l’amitié, et vous avez toutes les chances de voir les portes ouvertes, et les défenses disparaître.

    Peut-être qu’il, ou elle, vous dira un jour: «S’il vous plaît, ne me trahissez jamais, jamais.» Mais aucune garantie ne vous sera demandée, pas d’accords écrits, pas de contrats signés.

    En raison de cette confiance et de cette ouverture, des millions, des dizaines de millions de Russes sont morts!

    Les Russes ont tout donné au monde ; ils se sont battus pour l’humanité. Ils ont ouvert leurs cœurs et leurs portes. Ils ont nourri ceux qui étaient dans le besoin, souvent affamés.

    À la fin, ils ont été trahis, encore et encore… Et encore!

    Dans un monde veule, basé sur l’individualisme, les bénéfices et la servilité, il est facile, trop facile de trahir quelqu’un qui est gentil, quelqu’un qui donne. Les vrais tyrans sont rarement trahis, car la loyauté à leur égard est basée sur la peur, l’auto-préservation, ou l’intérêt mercantile. Dans le monde, lâche et corrompu, construit par l’Occident et par ses religions, la loyauté est assurée seulement par la terreur.

    Malgré les trahisons horribles et la sauvagerie dirigées contre le peuple russe tout au long de son histoire, ils n’ont jamais vraiment appris la leçon, jamais atteint le point auquel est parvenu le cynisme occidental, et jamais maîtrisé l’art de sacrifier les autres pour leurs propres intérêts.

    Tous les accords avec la Russie ont été bafoués, chaque fois que cela convenait aux envahisseurs. Les Scandinaves ont anéanti d’innombrables vies russes, et après eux les Allemands, les Français, les Polonais, les Britanniques, les Nord-Américains et les Tchèques, pour ne nommer que quelques-uns. Les Russes n’ont jamais vraiment puni quelqu’un à la manière protestante, anglo-saxonne. La punition est un concept pervers typiquement puritain; la mentalité russe est trop don quichotesque pour cela.

    L’Occident a menti à Lénine, à Staline, à Khrouchtchev et enfin à Gorbatchev.

    L’Occident a menti à Poutine, et au sujet de Poutine.

    Trahie, la Russie a supporté une agonie inimaginable, par le feu et la dévastation, par le désespoir. Elle a enterré des millions de ses fils et filles. Peut-être qu’aucune autre nation sur terre n’a traversé une terreur d’une telle ampleur.

    Puis, un jour, elle se mettrait soudain debout, lente et effrayante, montrant toute sa force, sa taille, sa détermination et sa force. Blessée et trompée, mais fière et extrêmement belle dans sa fureur sacrée, elle lèverait sa lourde épée, redresserait son buste, sécherait ses larmes, et marcherait directement vers l’ennemi.

    La Russie se bat toujours à terrain découvert, honnêtement. Des rivières de sang sont déversées, principalement le sang du peuple russe.

    Contrairement à l’Occident, la Russie n’utilise pas des tapis de bombes, des drones ou des armes nucléaires pour tuer des millions de civils, afin de s’assurer une victoire facile. Ce sont toujours des hommes contre d’autres hommes. Ce sont des dizaines de milliers de chars comme lors de la bataille de Koursk, ou des millions de soldats comme à Stalingrad.

    Personne ne pouvait ou ne peut vaincre la Russie, parce que sa colère, comme son amour, sont grands et purs. La Russie n’a jamais vraiment perdu. Son cœur blessé était plein d’amour et de poésie même quand ses poings d’acier ont brisé les despotes, les usurpateurs et les meurtriers de masse. C’est parce que presque toutes les guerres que la Russie a du mener étaient des guerres justes – des guerres pour la survie de son peuple, mais aussi pour la survie de l’humanité entière.

    Soixante-dix années depuis la grande victoire! 70 années depuis que le peuple soviétique a sauvé le monde en brisant le nazisme. 70 années qu’ils ont, presque immédiatement, rejoint encore un autre combat, contre l’impérialisme et le colonialisme occidental.

    Vingt-trois ou peut-être 27 millions de personnes, principalement des Russes soviétiques, ont perdu leur vie pour défendre notre planète contre les hordes d’Hitler. Puis des centaines de millions d’autres ont consacré leur vie à bâtir un monde meilleur, et égalitaire.

    Sans l’Union soviétique, sans le peuple russe, il n’y aurait pas de liberté, pas d’indépendance pour l’Asie, l’Afrique et les pays du Moyen-Orient. Il n’y aurait pas de révolutions possibles en Amérique latine.

    Voilà pourquoi l’Occident déteste l’Union soviétique, et le peuple russe. Il a perdu ses colonies, il a perdu sa guerre de propagande, et il a perdu son monopole de dire la vérité sur tout sous le soleil.

    Seuls des bigots pourraient répéter la plus toxique des propagandes mensongères occidentales comparant l’Allemagne nazie avec l’Union soviétique stalinienne. Mais je vais écrire beaucoup plus sur ce sujet dans un proche avenir. Le nazisme ne peut qu’être comparé à l’impérialisme européen et nord-américain, au colonialisme. Ils sont tous deux faits de la même étoffe, et l’Union soviétique a brisé, défait, à la fois les deux! La Russie brandit maintenant la vieille bannière soviétique.

    Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l’Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent! À moins qu’il n’arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés.

    Le 9 mai 1945, le monde entier a changé. L’humanité a commencé à aller de l’avant, à nouveau. Lentement, inégalement, faisant souvent de terribles bévues, et des détours, mais en avant quand même! Les chaînes coloniales ont commencé à se rompre. Les gens sur tous les continents rêvaient encore à la liberté, à l’égalité et à la fraternité des hommes. Ce beau drapeau rouge flottant sur le toit du Reichstag à Berlin a rendu ces rêves possible.

    Les Soviétiques ont prouvé que la dignité humaine et la liberté valent tous les sacrifices. L’ode victorieuse a été écrite avec leur sang, de la manière la plus généreuse, de sorte qu’elle puisse inspirer et façonner les générations à venir !

    Mais l’avidité et le nihilisme de l’Occident ont refusé de mourir. Leur obsession à contrôler et piller le monde a atteint un sommet inimaginable. Toutes les forces de l’Empire ont été mobilisées. La lumière et l’espoir ont été confrontés à l’obscurité et au cynisme. Les rêves ont été contrariés par la corruption. Dans une orgie de coups fourrés et de tromperies, l’Union soviétique a été détruite.

    En un seul moment historique, les opprimés du monde ont perdu leur héraut le plus puissant.

    Ce qui suivit fut une horreur complète. L’Empire a commencé à déstabiliser un pays après l’autre : en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et même dans l’ancien bloc de l’Est. Des millions de personnes sont mortes, exposées, sans protection, totalement abandonnées.

    Les hordes fascistes pensaient que cette fois elles avaient gagné. A Moscou, Eltsine, alcoolique et laquais de l’Occident, a commencé à tirer sur son propre peuple dans la rue, et à bombarder son Parlement. Ce fut la démocratie immédiatement célébrée dans les journaux à Paris, Londres et New York. Ce fut le rêve accompli de l’Occident : une Russie faible, déstabilisée, à genoux, à la merci de l’Empire.

    Je suis allé à Moscou et en Sibérie. Je voyais des scientifiques russes à Novossibirsk vendre leurs bibliothèques, par un froid glacial, dans les stations de métro. Je vis d’anciens vétérans de la guerre mendier en vendant leurs médailles. Je voyais les travailleurs russes affamés, leurs salaires impayés depuis des mois.

    Puis quelque chose est arrivé. La Russie a refusé de rester à genoux. Elle détecte rapidement les mensonges venant de l’étranger ; elle a flairé le piège. Le peuple russe a compris : là où les invasions horribles ont échoué, les tromperies et les sales jeux de l’Empire fasciste ont réussi à le faire en quelques années terribles.

    La Russie devait se relever ou mourir, comme souvent dans son histoire. Elle s’est relevée. Indignée et déterminée! Et comme toujours dans le passé, quand elle se leva pour affronter le mal, elle le fit pour son propre peuple, mais aussi pour l’humanité tout entière!

    La Russie a rassemblé, au cours de la dernière décennie, sous le drapeau russe.

    Ce n’est pas parfait ni socialiste comme beaucoup d’entre nous aimeraient que ce soit, mais il y a une grande inertie soviétique dans la politique étrangère de la Russie, car il y a une grande détermination pour améliorer le monde, et protéger les faibles.

    Soixante-dix années depuis la Grande Victoire! Cette année, la Russie ne célèbre pas seulement un grand anniversaire, elle se réjouit de sa renaissance.

    Je suis russe. Je suis né en Russie, et ma mère est à moitié russe et chinoise. Mais même ma part chinoise vient du Kazakhstan, à partir d’une ancienne république soviétique. Mon grand-père, Hussein, était un haut-commissaire, l’équivalent d’un ministre, un Chinois de souche, un linguiste, un homme qui est mort deux décennies avant ma naissance.

    J’ai grandi en Tchécoslovaquie. Mon père, un scientifique, vient d’Europe. Depuis mon plus jeune âge j’ai vécu à New York, puis j’ai pris la route, et n’ai jamais cessé jusqu’à présent. Je suis un internationaliste. Mais au fond de moi, je suis russe.

    Je ne sais pas si je suis admissible à être russe. Enfant, j’avais un passeport soviétique. Mes moments les plus heureux dans la vie étaient lorsque, enfant, ma mère m’accompagnait, chaque été, à l’aéroport de Prague, où un avion m’amenait à Leningrad. Ma grand-mère attendait à l’arrivée.

    Ma grand-mère, Elena, n’était pas seulement une babouchka ordinaire. Elle était une combattante, une femme qui a lutté contre les nazis, qui a défendu sa ville bien-aimée, son Leningrad. Elle a creusé des tranchées, confronté les chars allemands, et a été décorée deux fois. Pourtant, elle était la femme la plus gentille que je connaisse dans ma vie. Elle m’a appris à aimer la poésie et la littérature. Elle m’a raconté des centaines d’histoires, certaines belles, d’autres effrayantes. Je la remercie, je suis devenu un écrivain, un écrivain russe, bien que je vous écrive mes fictions exclusivement en anglais et que la plupart de mes derniers films aient été réalisés en espagnol.

    Presque toute ma famille russe est morte à Leningrad, pendant le siège, vingt ans avant ma naissance.

    Chaque année, pendant les deux mois d’été, ma grand-mère m’a ridiculement gâté. C’est ce que je pensais. Maintenant, je comprends que, pour elle, c’était comme un combat culturel, une tentative d’injecter en moi tout ce qui était grand en Russie.

    Elle a économisé pendant dix mois, et puis quand je suis venu lui rendre visite, elle m’a amené à l’opéra et au théâtre, dans les musées et les parcs environnant Leningrad. Elle cuisinait des plats délicieux pour moi. Elle m’a aussi emmené, au moins une fois par an, au cimetière à Piskarevskoyé, où l’énorme statue de la Mère Patrie écarte ses bras dans la douleur. «Personne n’est oublié et rien n’est oublié», les lettres d’or sont sculptées dans le granit. Un million et demi de morts pendant le siège de Leningrad, et beaucoup sont enterrés là, dans d’innombrables rangées de tombes de fosses communes.

    J’ai grandi. Je suis devenu écrivain et cinéaste. J’ai fait le tour du globe. Mais partout où je suis allé, ces simples mots me suivaient, étaient gravés dans ma mémoire. Ma grand-mère était toujours avec moi, ainsi que la ville, le sacrifice, et la victoire!

    Je ne sais pas si ça fait de moi objectivement un Russe. Mais je me sens et j’agis comme ça.

    Être russe … A présent, russe est non seulement une nationalité ; c’est aussi un verbe, impératif. Cela signifie : se lever contre l’oppression, contre l’impérialisme occidental, pour construire des ponts entre les pays qui résistent à la terreur impérialiste occidentale.

    Et il y a beaucoup de nouveaux Russes maintenant. Pas ceux de l’époque Eltsine, pas les caractères des bouffons capitalistes! Non, les nouveaux Russes dont je parle sont patriotes et internationalistes. Et certains d’entre eux n’ont souvent pas une seule goutte de sang russe. Mais ils sont fiers de défendre le monde, et ils unissent leurs forces avec la Russie, la Chine et l’Amérique latine dans leur lutte déterminée pour un monde meilleur.

    Je connais plusieurs grands nouveaux Russes. Certains sont mes camarades, comme l’avocat canadien de renommée internationale, poète, romancier et penseur, Christopher Black. Comme Pierre Koenig, économiste suisse, qui a quitté la Banque mondiale avec un dégoût total, puis s’est retourné et a ouvertement attaqué l’établissement. Ou comme mon pote, Patrice Greanville, un New-Yorkais / Chilien / Argentin rédacteur en chef du légendaire Le Greanville Post.

    Ces personnes travaillent sans relâche, brisant les mensonges que l’Empire répand partout dans le monde : les mensonges sur la Russie, sur l’Union soviétique, sur la Seconde Guerre mondiale, et sur l’impérialisme occidental.

    Pendant des siècles, la Russie a été poignardée et trompée par des étrangers. Elle a été dupée, manipulée, violée.

    De nombreux pays que la Russie a libérés l’ont trahie de la manière la plus vulgaire. Tchèques et Polonais ont profané les monuments à ses soldats – à ces garçons qui ont sacrifié leur vie pour Prague et Varsovie à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Europe de l’Est a ouvert ses portes à l’Otan et à l’Union européenne. Par égoïsme pragmatique, les gens ont abandonné leurs beaux idéaux, y compris l’internationalisme, et à la place ont rejoint les oppresseurs de l’humanité – l’Empire.

    Plus ces pays se prostituent, plus ils sont belliqueux, prêts à brandir les slogans de la propagande occidentale, directement insultants et provocateurs, d’abord de l’Union soviétique, et maintenant de la Russie. Les laquais pitoyables, avares et collaborateurs de l’impérialisme occidental ont été, sans cesse et désespérément, à la recherche d’une justification morale à leur trahison. Ils ont défiguré l’histoire et les faits. Ils ont déclenché l’agression contre ceux qui ont défendu les parties du monde usurpées et dépouillées.

    Récemment, l’Occident a déclenché le conflit en Ukraine, où il a aidé à renverser le gouvernement légitime de Kiev. Puis, immédiatement, il a commencé à alimenter des sentiments anti-russes hystériques. Mais plus la vérité sur la situation devenait évidente, plus on entendait en Europe, occidentale et orientale, le hurlement des voix du pacte anti-russe.

    L’Ukraine, la Syrie et la Libye – tous ces conflits prouvent qu’il n’y a plus aucune logique. L’Occident veut détruire les pays qui se dressent sur son chemin vers le contrôle total mondial, et il va essayer d’atteindre ses objectifs, par tous les moyens. L’appareil de propagande est toujours prêt à justifier tout acte terroriste commis par l’Amérique du Nord ou l’Europe. Aucun des mécanismes juridiques internationaux n’est disponible pour protéger les victimes.

    Seule une grande force peut empêcher la tragédie. La Russie est cette force. La Chine en est une autre. Voilà pourquoi l’Empire est terrifié par l’émergence de ces deux grandes nations.

    Oui, cette fois, après tous ces siècles de douleur et de souffrance, la Russie n’est pas seule. Elle est debout,  grande, et elle peut enfin compter sur ses amis. Certains des plus grands esprits de la terre unissent leurs forces avec elle. Oubliez Europe de l’Est! Le pays le plus puissant de notre planète – la Chine – se répète encore et encore : «La Chine et la Russie sont les partenaires stratégiques les plus importants l’un pour l’autre.» Il est clair qu’ils ne permettront pas la destruction de cette alliance stratégique!

    Toute l’Amérique latine est derrière la Russie, ainsi que des dizaines d’autres nations indépendantes et fières dans le monde entier.

    Au Moyen-Orient et en Afrique, en Amérique du Sud et dans de nombreuses parties de l’Asie, la Russie est de plus en plus perçue comme une force morale considérable. La Russie est synonyme d’espoir. Pas pour ceux qui vivent en Amérique du Nord et en Europe, mais pour ceux qui, depuis des siècles, souffraient sous leur joug.

    Chaque fois que je m’exprime publiquement, en Érythrée ou en Afrique du Sud, en Inde, en Chine, et même au Timor-Est, les gens veulent entendre parler de la Russie. Qu’est-ce que la Russie va faire ensuite pour prévenir les attaques contre la Syrie ou l’Iran, contre le Venezuela?

    Je dis toujours: «La Russie est bel et bien vivante, comme ses amis, de la Chine au Venezuela et à Cuba!»

    Je ne perds jamais espoir. Je le répète : je crois sincèrement que nous allons bientôt vaincre le colonialisme et le fascisme, et construire une belle société sur cette planète meurtrie mais merveilleuse. Et elle sera bâtie sur les idéaux que nous sommes en train de commémorer et de célébrer.

    Merci au 70e anniversaire de la grande victoire! Merci de sauver le monde ! Félicitations au peuple Russe!

    Et maintenant, je retrousse mes manches et je travaille, jour et nuit – pour Leningrad, pour ma grand-mère, pour la Russie et pour l’humanité.

     

     


    Mes grands-parents révolutionnaires

     

    Andre Vltchek

    Article original en anglais :  Born Red, To Be Russian. counterpunch.org, 8-10 mai 2015

    Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

     

     

    Andre Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert les guerres et les conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont: Exposer les mensonges de l’Empire et La lutte contre l’impérialisme occidental. Discussion avec Noam Chomsky : Le terrorisme occidental. Son roman, Le Point de non retour a été acclamé par la critique politique. Océania – un livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur Indonésie – L’archipel de la peur. André fait des films pour teleSUR et Press TV. Après avoir vécu de nombreuses années en Amérique latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille actuellement en Asie de l’Est et au Moyen-Orient. Il peut être joint sur son site Web ou son Twitter.

    http://www.mondialisation.ca/etre-ou-ne-pas-etre-russe/5449002

     

    Voir aussi :

    Le sens du sacré russe face au matérialisme de l'Occident

    Le négationnisme des USA et de l'UE

     

    Le bonheur d'être Russe aujourd'hui,

    Le malheur d'être Américain aujourd'hui

     

    Accueil du site > - EURO DICTATURE OCCIDENTALISTE / OTAN : En sortir pour s’en (...) > Pourquoi j’ai pleuré à de la parade de Russie F. William Engdahl

    Pourquoi j’ai pleuré à la parade de Russie
    F. William Engdahl

    jeudi 4 juin 2015, par Comité Valmy


    Notre amie Claude Roddier participant à la parade à Moscou.

    Pourquoi j’ai pleuré à la parade de Russie

    Le plus extraordinaire de la parade du 9 mai, journée de la victoire, ce fut la marche mémoriale des citoyens, une parade symbolique connue sous le nom de marche du régiment immortel.

    Quelque chose d’extraordinaire vient de se produire en Russie, quelque chose qui a peut-être mené notre monde agité un pas vers la paix, écartant l’éventualité d’une nouvelle guerre mondiale. De façon inattendue, les Russes ont, sur le plan national, rendu hommage à la mémoire des 27 à 30 millions de citoyens soviétiques qui ne sont pas revenus vivants de la seconde Guerre Mondiale.

    Cependant, à travers toute la Russie, les événements qui ont eu lieu ce 9 mai, jour de la victoire sur le nazisme, ont été par leur esprit, bien plus qu’un simple jour de mémoire, celui du 70e anniversaire de la fin de la seconde Guerre Mondiale en 1945. Partant des événements qui se sont déroulés, on a pu voir émerger une atmosphère comme jamais l’auteur de ces lignes ne l’a vue de sa vie.

    L’événement a été extraordinaire dans tous les domaines. Il y avait chez tous les participants le sentiment qu’ils façonnaient l’histoire de manière ineffable. Ce ne fut pas le 9 mai habituel avec son spectacle annuel de la force militaire Russe. Oui, il y a bien eu un défilé de matériel militaire, le plus moderne de la Russie, y compris les impressionnants nouveaux chars Armata T-14, les systèmes anti-missiles S-400 et les avions de chasse Sukhoi Su-35. Ils étaient en effet impressionnants à voir.

    La partie militaire des événements mettait aussi pour la toute première fois en vedette des soldats d’élite de l’Armée de Libération de la Chine Populaire marchant en formation avec des soldats russes. Cela en soi devrait faire frissonner l’épine dorsale des faucons néoconservateurs de l’UE et de Washington, en admettant qu’ils aient des épines capables de frissonner.

    L’alliance entre les deux grandes puissances d’Eurasie — la Russie et la Chine — évolue avec une rapidité étonnante pour en former une nouvelle capable de faire passer le monde d’une dynamique économique de dette, de dépression, et de guerres à une hausse générale du développement et de la prospérité, si nous sommes assez bons pour aider à y parvenir.

    Au cours de sa visite, le XIe président chinois, en plus de son très visible hommage à la victoire russe et à l’importance de l’événement pour la Chine, a rencontré séparément Vladimir Poutine, et s’est assuré que la nouvelle route de la soie chinoise, un grand projet d’infrastructure ferroviaire à haute vitesse, sera intégrée entre autres à la planification Russe de l’Union Économique Eurasienne qui comprend désormais la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et d’autres candidats potentiels en attente de les rejoindre. Même si cela peut sembler évident, ce n’était pas certain jusqu’ici.

    Les deux grands pays d’Eurasie ont maintenant scellé entre eux leurs importants accords sur les réserves de pétrole et de gaz, leurs accords commerciaux et leurs accords de coopération militaire avec l’engagement d’intégrer pleinement leurs infrastructures économiques. À la suite de sa rencontre avec Xi, Poutine a déclaré à la presse, “L’intégration des projets d’Union Économique Eurasienne et de Route de la Soie signifie qu’un nouveau niveau de partenariat est atteint et implique de fait un espace économique commun sur le continent.”

    Le pire cauchemar géopolitique de Zbigniew Brzezinski se concrétise. Et cela, grâce à la stratégie géopolitique stupide et à courte vue de Brzezinski et de la faction guerrière de Washington qui montra à Pékin et à Moscou que leur seul espoir de développement indépendant, et de se libérer du dictat de l’unique superpuissance Washington-Wall Street, était de construire un espace économique et monétaire entièrement indépendant du monde du dollar.

    La Parade du Bien.

    Mais la partie la plus extraordinaire des événements de toute la journée n’a pas été le spectacle du matériel militaire, alors que l’OTAN non seulement fait des cliquetis de sabres face à la Russie, mais va jusqu’à intervenir militairement en Ukraine essayant d’entrainer la Russie dans une certaine forme de guerre.

    Ce qui fut extraordinaire le 9 mai, le jour de la Parade de la Victoire, c’est la marche du souvenir des citoyens, un défilé symbolique connu sous le nom de marche du Régiment Immortel, une procession à travers les rues de Moscou vers la célèbre et très belle Place Rouge. Contrairement à la croyance de beaucoup de gens en occident, la place, n’a pas été nommée ainsi par les Bolcheviks “Rouges”.

    Elle doit son nom au Tsar Alexeï Mikhaïlovitch, vers le milieu du 17e Siècle, et vient d’un mot russe qui signifie aujourd’hui rouge. Des défilés similaires du Régiment Immortel, impliquant environ douze millions de Russes, ont eu lieu en même temps dans toute la Russie, de Vladivostock à Saint-Pétersbourg jusqu’à Sébastopol, dans ce qui est maintenant la Crimée russe.

    Dans une atmosphère de respect et de calme, quelque trois cent mille Russes, portant pour la plupart des photos ou des portraits de membres de la famille qui ne sont jamais revenus de la guerre, ont marché par une belle et ensoleillée journée de printemps, à travers le centre-ville de Moscou vers la Place Rouge, où se trouve également la résidence du Président, le célèbre Kremlin.

    De voir les visages de milliers et de milliers de citoyens Russes ordinaires, marchant, optimistes quant à leur avenir, leurs visages rayonnant, des jeunes et des très vieux, y compris des anciens combattants, survivants de la Grande Guerre Patriotique, comme l’appellent les Russes, a ému cet auteur jusqu’aux larmes. Ce que véhiculait les sourires et les yeux de ces milliers de manifestants n’était pas un regard en arrière vers la peine des horreurs de la guerre.

    Au contraire, ce qui ressortait clairement était que le défilé était un geste de respect, d’amour et de reconnaissance envers ceux qui ont donné leur vie, d’où la Russie d’aujourd’hui pourrait naître, une nouvelle Russie, tournée vers le futur, au cœur de la construction de la seule alternative viable à un monde de dictature sous la domination complète du Pentagone et d’un système monétaire étouffant par la dette et la fraude. De l’ensemble de la nation russe se dégageait le sentiment d’être bon et victorieux. Peu de peuples l’ont aujourd’hui dans le monde.

    Lorsque les caméras de télévision ont zoomé sur le Président Vladimir Poutine, qui était là lui aussi, il marchait ouvertement, libre parmi des milliers de citoyennes et de citoyens, tenant une photo de son père défunt, qui avait servi dans la guerre et avait été gravement blessé en 1942. Poutine n’était pas entouré de limousines blindées comme l’auraient été tous les présidents des États-Unis depuis l’assassinat de Kennedy en 1963, à supposer même qu’ils aient osé se rapprocher d’une foule. Il y avait trois ou quatre personnes de la sécurité présidentielle, des personnes proches de Poutine, mais il y avait des milliers de citoyens russes ordinaires à la portée de l’un des plus influents leaders mondiaux de l’heure actuelle. Aucun climat de peur n’était visible.

    Mes larmes.

    Mes larmes, en voyant les marcheurs silencieux et Poutine au milieu d’eux, étaient une réaction inconsciente à ce que, à la réflexion, j’ai compris être mon sentiment personnel de voir à quel point une marche similaire, dans la paix et la sérénité, serait aujourd’hui éloignée de tout ce qui est comparable dans mon propre pays, les États-Unis d’Amérique. Il n’y a pas eu de marches de la “victoire” quand les troupes américaines ont détruit l’Irak ; pas de marches de la victoire, après l’Afghanistan ; pas de marches de la victoire après la Libye. Les Américains d’aujourd’hui n’ont rien d’autres à commémorer que des guerres de la mort et de la destruction et des vétérans qui, rentrés chez eux traumatisés et empoisonnés par les rayonnements, sont ignorés par leur propre gouvernement.

    Cette transformation a vu le jour en l’Amérique durant ces mêmes 70 ans depuis la fin de la guerre, une guerre durant laquelle nous – les Américains et les Russes, alors l’Union Soviétique, bien sûr — avions combattu côte-à-côte pour la défaite de Hitler et du Troisième Reich. Aujourd’hui, le gouvernement des États-Unis est du coté des néo-nazis en Ukraine. Il les aide afin de provoquer la Russie.

    J’ai réfléchi sur la façon dont beaucoup de mes compatriotes ont changé au cours de ces décennies. De la nation la plus prospère du monde, centre de l’invention, de l’innovation, de la technologie, de la prospérité, en l’espace de sept décennies, nous avons laissé ruiner notre pays par un troupeau d’oligarques stupides et très riches avec des noms comme Rockefeller, Gates, Warren Buffett et leurs acolytes de la dynastie des Bush. Ces oligarques narcissiques ne se sont guère souciés de la grandeur du peuple américain, mais nous ont vus comme une simple plate-forme pour réaliser leur rêve maladif de domination du monde.

    Nous avons laissé cela se produire.

    Je vais vous confier un secret que j’ai récemment découvert. Les oligarques américains ne sont pas tout-puissants ; ce ne sont pas de nouveaux illuminés ou des dieux, comme certains essaient de nous en convaincre. Ils ne sont pas omniscients. Ils s’en tirent par des assassinats parce que nous le leur permettons. Nous sommes hypnotisés par leur aura de puissance.

    Pourtant, si nous nous clamions ouvertement haut et fort : “Ces stupides soi-disant empereurs n’ont pas de vêtements !,” leur pouvoir s’évaporerait comme la barbe à papa dans dans l’eau chaude.

    C’est ce dont ils sont terrifiés. C’est pourquoi ils déploient les Forces Armées américaines au Texas pour mettre en scène des jeux de guerre qui visent NOUS, les citoyens ; c’est pourquoi, après le 9/11, ils ont déchiré la Constitution et la déclaration des Droits. C’est pourquoi ils ont créé un Département de la Sécurité intérieure. C’est pourquoi ils essaient de terroriser nos concitoyens par des vaccins non testés contre Ebola ou d’autres vaccins. C’est pourquoi ils sont prêts à tout pour contrôler la liberté d’exprimer des idées politiques sur l’Internet.

    Maintenant, quand je réfléchis sur l’état véritable de l’Amérique d’aujourd’hui par rapport à la Russie, cela me fait monter des larmes. Aujourd’hui, l’économie des États-Unis est en ruine. Le pays a été “globalisé” par ses entreprises internationales de Fortune 500 et par les banques de Wall Street. Ses emplois industriels ont été délocalisés en Chine, au Mexique, même en Russie au cours de ces 25 dernières années. L’investissement dans l’éducation de nos jeunes est devenu une plaisanterie de mauvais goût, politiquement correcte. Les étudiants doivent s’endetter considérablement auprès de banques privées, dont certaines valent aujourd’hui un milliard de dollars, pour obtenir un morceau de papier appelé un diplôme leur permettant de postuler à des emplois inexistants.

    Notre gouvernement de Washington est devenu une série de menteurs qui nous ont menti sur l’état véritable de l’économie depuis que, pendant la Guerre du Vietnam, Lyndon Johnson a ordonné aux départements du Commerce et du Travail de trouver des moyens de truquer les chiffres pour masquer le développement de la pourriture économique interne. Il s’en suit que, pour chaque président depuis, nous vivons dans un monde de conte de fées où les grands médias nous disent que nous sommes dans la “sixième année de la reprise économique” et avons seulement 5,4% de chômage.

    La réalité est que plus de 23% des Américains sont aujourd’hui au chômage mais, par le biais de détours astucieux, sont déclarés en dehors des statistiques. Quelques 93 millions d’Américains sont incapables d’obtenir un travail à temps plein. Ce n’est pas la faute d’Obama ou de Bush avant lui ou de Clinton, Bush, Reagan ou Jimmy Carter. C’est notre propre faute, parce que nous avons été passifs ; nous leur avons donné le pouvoir parce que n’avons pas cru assez en nous-mêmes. Nous avons laissé les milliardaires décider pour nous qui sera notre Président et le Congrès, parce que nous n’avons plus considéré que nous étions bons.

    Parallèlement aujourd’hui les Russes, malgré l’artillerie brutale des sanctions économiques et financières de l’Ouest, malgré une guerre de l’OTAN en Ukraine, qui a conduit plus d’un million d’Ukrainiens russophones à fuir vers la Russie pour leur sécurité, malgré la diabolisation de leur pays par les médias occidentaux, dégagent un nouvel optimisme face à leur avenir. Ce qui rend Vladimir Poutine si extraordinairement populaire, avec plus de 83% d’approbations, c’est que, par son action, il représente de plus en plus l’âme russe, le sens des gens qui sont bien, qui sont justes, qui sont droits, un sentiment qu’ont la grande majorité des Russes d’aujourd’hui.

    C’était manifestement visible sur le visage des marcheurs du 9 mai. On pouvait sentir que, sur la tribune, Poutine le voyait lorsque il a observé la grande foule. C’était clair lorsque le Ministre de la Défense Shoigu, un russo-mongol bouddhiste né à Touva, a respectueusement et humblement fait le signe Orthodoxe de la croix, la tête baissée, tandis qu’au Kremlin il traversait la tour du sauveur pour prendre sa place à coté de Poutine.

    Comme l’a dit Victor Baranets, un célèbre journaliste russe : “À ce moment là, j’ai senti qu’avec ce simple geste Shoigu avait mis l’ensemble de la Russie à ses pieds. Il y avait tant de gentillesse, tant d’espoir, tant de notre sens russe du sacré dans ce geste”. L’âme russe légendaire était manifeste, le 9 mai, elle est vivante et se porte bien, merci.

    Et c’est pourquoi j’ai versé des larmes, le 9 mai, en voyant des centaines de milliers de Russes pacifiques se promener à travers leur capitale, la ville qui a mis en défaite l’armée de Napoléon et celle d’Hitler. J’ai été profondément ému en les voyant marcher lentement et délibérément sur la Place Rouge, à côté de la résidence de leur Président, alors qu’à Washington la Maison Blanche est entourée de barrières en béton, de barbelés et de gardes armés.

    Vous pouviez le voir aux yeux des Russes dans la rue : ils savaient qu’ils étaient bons. Ils étaient bons, non pas parce que leurs pères ou leurs grands-pères étaient morts pour vaincre le nazisme. Ils étaient bons, parce qu’ils pouvaient être fiers d’être Russes, fiers de leur pays, après tous les ravages de ces dernières décennies, les plus récents étant les pillages des années 1990, soutenus par les Américains lors de la thérapie de choc de Harvard, durant l’ère Eltsine.

    J’ai versé des larmes parce que j’étais profondément ému par ce que j’ai vu de ces Russes ordinaires et des larmes pour ce que j’ai ressenti comme ayant été détruit dans mon pays. Nous, les Américains avons perdu le sens que nous sommes bons ou même pourrions peut-être encore l’être. Nous avons accepté d’être mauvais, de tuer partout dans le monde, de nous haïr nous-mêmes et nos voisins, d’avoir peur, de vivre dans un climat de guerre raciale, d’être méprisés pour tout cela, partout dans le monde.

    Nous nous sentons tout sauf bons parce que nous sommes amenés à être ainsi, hypnotisés par ces oligarques narcissiques. L’hypnose peut cependant être rompue dans de bonnes circonstances. Nous n’avons qu’à le vouloir.

    Post-scriptum :

    La dernière fois que j’ai pleuré lors d’un événement public a été, en novembre 1989, lorsque le Mur de Berlin est tombé et que les Allemands — de l’est et de l’ouest ont dansé ensemble sur le symbole de la division entre l’Orient et l’Occident, et que l’Ode à la Joie de Beethoven a retenti.

    Le chancelier allemand a fait un discours devant le Bundestag, proposant la vision d’un train à grande vitesse reliant Berlin à Moscou. L’Allemagne n’était pas alors assez forte, pas encore assez libérée de la culpabilité de la guerre, pour rejeter la pression venant de Washington. L’architecte de cette vision, Alfred Herrhausen, a été assassiné par la " Faction de l’Armée Rouge " de Langley, en Virginie.

    La Russie a été délibérément jetée dans le chaos par la thérapie de choc du FMI et la criminelle famille Eltsine. Aujourd’hui, le monde a une nouvelle possibilité, beaucoup plus belle, de réaliser le rêve d’Herrhausen — cette fois avec la Russie, la Chine et tous les pays de l’Eurasie. C’est ce qui était si beau lors de la parade du 9 Mai.

    F. William Engdahl

    http://russia-insider.com/en/why-i-wept-russian-parade/ri7396

    First appeared : http://journal-neo.org/2015/05/13/why-i-wept-at-the-russian-parade/

    Traduction : Claude Roddier

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6033

     

     


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    1
    Mercredi 13 Mai 2015 à 04:11

    Un peu idéaliste, mais très touchant. J'avais l'impression d'entendre mes parents, révolutionnaires, eux aussi.^^

    2
    Séraphin de Marie
    Mercredi 13 Mai 2015 à 12:03

     

    Vous m’attristez Madame ! Vous m’attristez grandement. Car même si mon âme aime passionnément la Russie, je suis fier d'être Français. Fier, que dans mes veines coule le sang de Louis XVI, de St Louis, de Du Guesclin , de Jeanne d'Arc, de tous ces Français grands et petits, jeunes ou vieux, riches ou pauvres qui m'ont laissé en héritage la noble langue que l'on parlait à la cour des Tsars, la foi Chrétienne, les plus belles richesses de la cuisine Française, de sa littérature, de ses Cathédrales, de Versailles et sur l'architecture de laquelle on a copié pour construire les palais de la plus belle ville du monde: St Petersburg.  Mais dans ma famille coule aussi le sang des Romanov, de Tchaïkovsky, de Tolstoï, de Shishkin… Oubliez-vous le sang Français d’un pays qui fut autrefois la grandeur et l’exemple de la planète ? Et pour cela, mon sang n'a rien de commun avec les fripouilles qui nous gouvernent en France. Qu’ai-je de commun avec ce Catalan hystérique, cette arabe mal francisée, et tous ces étrangers au pouvoir qu’accueille la dictature socialiste Française agonisante ? Doit-on renier une partie de son pays, une partie de nous-même parce qu’il sombre ? L'Auteur (j’écris volontairement auteur sans « e ») a t-elle oublié l'histoire d'amour éternelle et à jamais INDESTRUCTIBLE entre nos deux peuples ? JAMAIS, je dis bien JAMAIS une vraie Russe, ni même une vraie Française n'écrirait de telles phrases ! Car lorsqu’on possède cette chance d’être comme nous de sang mêlé, nous portons en nous non pas la honte d’un seul pays, mais la Gloire des deux ! Puissent mes larmes vous ouvrir le cœur.

     

    3
    Mercredi 13 Mai 2015 à 13:24

    Ah, ce crie vient de l'intérieure! J'aime, chapeau!

     

    4
    Dimanche 24 Mai 2015 à 02:13

    Bonjour Séraphin

    C'est parce que j'aime la France éternelle, que je vomis la présente (que ses dirigeants au service de l'Etranger saccagent). Je souffrais trop de les voir piétiner même la Constitution de la France après avoir mis en scène un 11/9 Français conduisant directement à un Patriot Act et à la dictature fascisante, raciste, dénonçant même tous ceux qui ne sont pas Charlie ! Esprit libre, je ne peux me résoudre à vivre dans un pays occupé, colonisé (1), totalitaire, soumis à une Police de la Pensée sectaire, intolérante, fanatique, communautariste, etc. Oui j'ai honte de cette France d'aujourd'hui. Ce n'est plus la France, mais sa caricature. Et cette nouvelle France (depuis Sarkozy) ose rêver nuire à la Russie au lieu de travailler à la mise en place d'un axe Paris-Berlin-Moscou cher à de Gaulle !  Désolée, CETTE France dénaturée me dégoûte. J'y étouffais. Dans le pays hispanique où je suis maintenant, non colonisé par des sionistes radicaux, on évoque même librement le Nouvel Ordre Mondial barbare ! Ici, tout est désormais faux: Faux débats, fausse Info, faux sondages, fausse démocratie, etc. CETTE France-là, indigne, je la vomis... Mes actes ont suivi (j'ai quitté la France qui n'est plus elle-même). Chantal Dupille

    (1)http://www.dailymotion.com/video/xyt8pb_le-drame-francais-c-est-aujourd-hui-un-pays-colonise-r-sistons-video-16_ne

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :